Quand J’ai dit que, pour vous, « la coupe était pleine », Je ne voulais pas dire qu’elle était pleine d’insatisfaction. Je ne vous offre pas l‘insatisfaction. En matière d’insatisfaction, vous savez vous servir tout seul.

Décidez de vivre dans la satisfaction. Réfléchissez, bien-aimés, vous vivez sous un ciel, que l’on appelle le Ciel. Il est toujours à votre disposition. Le ciel est en permanence au-dessus de votre tête. Le ciel est parfois d’un bleu magnifique, parfois il est gris. Il se peut qu’il y ait des nuages, et malgré tout, le soleil peut encore briller à travers les nuages. Et si le soleil ne brille pas aujourd’hui, il brillera demain. Et si c’est la pluie que vous souhaitez, elle arrivera elle aussi.

Le sol est toujours présent sous vos pieds, et parfois vous êtes si heureux que vous pensez être sur un petit nuage !

Il y a des arbres dans le monde et d’autres choses qui poussent.

Quand vous commencez à vous sentir insatisfait de votre sort, sortez vous promener dans un parc ou à la campagne et faites ce qu’il faut pour être satisfait.

Le mécontentement, ça suffit ! Vous n’en n’avez pas assez ? Veillez à ne plus être mécontent qu’à l’égard du mécontentement, et trouvez une autre manière d’être. Vous êtes là où vous êtes, et cela, quelles que soient les circonstances. Si vous êtes insatisfaits d’être dans une hutte, il y a de grandes chances que vous le soyez également dans un palais - au terme d’une très courte période, cela s’entend.

Il y a une part de vérité dans l’idée que, dans le monde, tout est une question de compromis. Vous ne pouvez avoir, à la fois l’été et l’hiver. C’est soit l’un, soit l’autre. Bien sûr, vous n’êtes pas de ceux qui se plaignent de la chaleur en été et du froid en hiver. Bien sûr, vous ne voulez pas voir disparaître votre vie actuelle.

Les années que vous avez accumulées dans votre corps ne peuvent pas être, en même temps, au nombre de vingt et une et de soixante et onze. Il y a des chances que vous ne puissiez pas manger tout ce que vous voulez et rester mince en même temps. Pourquoi tout cela vous étonne-t-il donc ?

Parfois vous agissez comme si vous n’étiez pas au courant des tendances que prend la vie et des risques que cela implique dans le monde. Parfois Mes enfants sont à la fois aveugles et sourds. Tellement de choix s’offrent à vous. Quand vous réfléchissez à ces choix, vous trouvez qu’il y en a trop ou pas assez.

Voulez-vous bien arrêter de porter votre attention sur les petites et grandes choses qui vous ennuient et mettre toute votre attention sur les petites et les grandes choses que votre coeur apprécie ? Appréciez l’instant présent. N’attendez pas demain. Délectez-vous de l’instant présent.

Lorsque vous traversez des choses que vous auriez préféré éviter, soyez bons joueurs. Soyez gentils. Perdez l‘habitude de vous en prendre à la vie. Laissez la vie vous apporter ce qu’elle a à vous apporter. Ce que vous avez à faire, c’est reformater votre état d’esprit.

Ne soyez pas des grincheux. Arrêtez de traîner les pieds dans la vie. Allez d’un pas léger. Avancez et élevez-vous. Grimpez sur un arbre s’il le faut. Faites quelque chose. Faites quelque chose qui apporte de la joie à votre coeur. Arrêtez d’attendre que le monde veuille bien s’offrir à vous en fonction de vos souhaits. Si la vie était un aliment, bien-aimés, Je vous dirais d’en prendre une bouchée. Prenez-en une grosse bouchée. Donnez à la vie une certaine latitude. Vous voulez recevoir la liberté ? Alors, donnez à la vie la liberté d’être et de suivre sa route. Vous n’aimez pas que votre voiture tombe en panne. C’est compréhensible. En même temps, cela vous donne l’opportunité de marcher ou de prendre un bus. Qu’y a-t-il de si affreux à cela ? N’y a-t-il pas des avantages à marcher ou à prendre un bus ?

Ce dont Je vous parle ici, bien-aimés, c’est de voir le bon côté des choses, vous pouvez marcher du bon côté de la rue, là où le soleil brille.

Quand le soleil est trop chaud ou trop éloigné, appréciez la journée malgré tout. Ayez de la considération pour la journée qui est. Elle est ce qu’elle est. Vous n’avez pas à la blâmer de quoi que ce soit. Vous êtes responsables de l’orientation que prend la journée que vous vivez. La journée n’est pas responsable de ce que vous ressentez.

N’avez-vous donc pas encore l’habitude de vivre dans le monde ? Le monde n’a aucune responsabilité envers vous. C’est vous qui êtes responsables par rapport au monde. Votre responsabilité est de l’élever.