Vous êtes Mon Véritable Amour. Vous devez vous en souvenir. Lorsque vous êtes dehors dans le monde extérieur, et que votre sensibilité commence à se pétrifier, souvenez-vous de Moi. Souvenez-vous de Notre Unité. Souvenez-vous de l’Amour auquel rien ne résiste, et souvenez-vous que vous êtes amour. Cet amour, quand bien même vous feriez tout pour le chasser et pour l’effacer de votre vie, cet amour est toujours présent. Cela vaut pour vous, et cela vaut pour tous.

Même si vous avez l’impression que tous se sont détournés de l’amour, vous n’êtes pas tenu de les suivre. C’est démodé. C’est une vielle façon de penser qui n’est plus à l’ordre du jour. Et justement, à partir de ce jour, vous allez penser d’une façon totalement nouvelle.

Vous ne fixerez plus vos pensées sur ce que les autres font ou ne font pas. Vous allez cesser de dresser dans votre mental une liste qui dénombre tous les défauts du monde et des gens. Quand votre attention se porte sur Moi, elle se sort naturellement du bourbier des défauts. C’est une vielle manie de toujours chercher des défauts au monde. Si vous ne voulez pas que le monde soit à la traîne, si vous voulez cesser de le garder à l’endroit même où vous ne voudriez plus qu’il soit, pourquoi rabâcheriez-vous encore et toujours la litanie de ses fautes? N’est-ce pas ce que vous avez fait?

Rendez hommage au monde afin qu’il grandisse.

Quand vous disposez d’un jardin fleuri, pensez aux fleurs. Bénissez celles qui se développent. Nourrissez-les de votre amour. C’est ce que vous faites. Bénissez votre environnement aussi. Le monde est ce qui vous environne. Montrez un peu de reconnaissance pour ce qu’il vous donne. Mettez de côté la liste de vos récriminations. Êtes-vous un prophète de malheur ou bien un Héraut des Hommes?

Qu’est-ce qui vous pousse à souligner tous les défauts? Qui êtes-vous pour procéder de la sorte? C’est Ma Création dont vous parlez. Si l’on vous offrait un bouquet de fleurs, lui trouveriez-vous un défaut? Aimez-moi, et aimez Ma Création.

Tandis que vous vous juchez sur une tribune improvisée pour souligner les erreurs et les déviances du monde, vous les soutenez ce faisant.

Si des détritus jonchent le trottoir, ramassez-les.

Si vous trouvez que le monde manque d’amour, c’est d’autant plus pour vous une raison d’aimer.

Vous ramasserez le chien ou le chat errant. De même, ramassez un monde à la dérive et aimez-le pour qu’il s’élève. Lorsque vous ramassez des animaux errants, vous les nettoyer, vous leur apportez des soins et vous leur donnez de l’amour. Ils deviennent vos petits protégés, vos bien-aimés. Ils sont heureux que vous les ayez récupérés sur la route.

Prenez le monde sous votre aile. Faites-le avec amour. Trouvez lui des aspects que vous aimez. Mais d’abord élevez-vous. Et si vous ne semblez pas y parvenir, du moins ne vous plaignez plus. Cessez les récriminations. Si vous voulez améliorer le monde, commencez par vous améliorer vous-même. Abandonnez cette manie de trouver des défauts à tout. La recherche de défauts engendre elle-même des défauts.

Placez votre énergie où elle porte des fruits. Soyez ce que vous voulez que le monde soit.

Peut-être reprochez-vous au monde de ne pas assez aimer. C’est justement un signe pour que vous aimiez plus. Le monde n’est pas votre bouc émissaire.

Vous obtenez ce que vous voyez. Trouver des défauts cloue le monde à sa place. Vous dites au monde ce qu’il est ou ce qu’il n’est pas. Mais si vous voulez que le monde s’élève, dites-lui ce qu’il peut être. Encouragez-le à se débarrasser de ses vielles habitudes. C’est la mission que Je vous confie. Je vous confie le monde pour que vous l’éleviez, pour que vous en preniez soin, pour que vous l’éclairiez de votre lumière. Élevez votre propre esprit et ainsi vous élèverez le monde. Et si vous voyez des lampes éteintes, allumez-les.