Vaque aux Affaires de Ton Père, 8 mai 2013
Plus de pleurnicherie, bien-aimé(e). Dans la vie, ne soit pas un pleurnicheur. Frappe-toi la poitrine si tu le dois, mais ne pleurniche pas. Ne gémis pas, ne pleure pas sur ton sort. Geindre et pleurnicher ne sont pas des activités recommandées. Qui veut avoir affaire à ces dernières, de toute façon? Il vaut mieux que tu t’accommodes de la vie, que tu te lèves et que tu cesses de te plaindre tout le temps. Ce n’est absolument pas une façon de vivre sa vie. Tu ne pensais certainement pas que la vie consistait à se plaindre sans arrêts. La vie ne t’offre pas des opportunités pour qu’ensuite tu marines dans ton propre jus. La vie a d’autres choses pour toi en réserve.
Compare pour un moment la vie a un jeu de quilles. Il y a des fois où tu abats les dix quilles, et parfois non. Quelle importance? Amuse-toi. Réjouis-toi lorsque tu fais un bon score, et réjouis-toi aussi quand tu n’en fais pas un. Passe du bon temps à vivre, quoi qu’il arrive dans cette vie. La feuille de score que tu garderas, c’est un esprit gagnant. Tu peux toujours gagner avec ce que tu ressens. En gros, ce que tu ressens, c’est ce que tu fais de quelque chose. Accuse des pertes et vois tout en noir, et c’est ce qu’il te reste. Perd et soucie-t’en comme d’une guigne, et que te reste-il sinon une nouvelle ardoise?
Lorsque tu exerces ton droit à être grincheux et grognon dans la vie, cela s’appelle ‘‘pauvre de moi’’. Veux-tu aller dans cette direction? Veux-tu des regards de condoléance venant des autres afin de rester dans cet état désolé et navré? Mieux vaut n’accepter aucune invitation dans ce sens. Ne te rend à aucune de ces fêtes nommées Doléances & Gémissements, qu’il s’agisse des tiennes ou celles des autres. Restes-en éloigné, ces fêtes ne sont pas dans ton meilleur intérêt. Elles ne sont dans l’intérêt de personne. Elles ne contribuent au bien-être de personne et sont par conséquent autant mesquines que pitoyables. Rend-toi donc dans des lieux où personne ne vient accentuer tes sentiments désolés et chagrins. Rend-toi dans des lieux où tu reçois des encouragements pour garder ou retrouver ta bonne humeur.
N’applique pas de sentiments navrés sur toi-même ou sur qui que ce soit. Ce qui fait partie de la vie, fait partie de la vie. Tu n’es peut-être pas capable d’échapper à tout ce que tu voudrais échapper, mais ce n’est pas ton rôle de toujours fuir. Quel que soit le conflit auquel tu te confrontes, tu dois y faire face. Qui ferait face à ce qu’on appelle une tragédie à moins d’y être contraint? Lorsque la perte d’un être cher s’invite dans ta vie, pleure toutes les larmes de ton corps, exprime ton émotion, puis lève toi. Rend-toi utile pour la vie le plus rapidement possible. Tu n’es pas là sur Terre pour pleurer sur toi-même.
Je ne suis pas en train de suggérer qu’il faut prétendre être heureux quand tu es dévasté intérieurement. Je te suggère de pleurer un bon coup, puis de te lever. Il n’y a rien de mal à pleurer un bon coup. Mais combien de temps vas-tu rester dans cette détresse? Même si tu éprouves de la détresse, cela ne fait pas l’ombre d’un doute, tu peux toujours te lever. Tu peux toujours offrir autre chose à quelqu’un. Il y a quelque chose pour laquelle il vaut de se lever. Bénir, donner, offrir de l’amour à quelqu’un. Lâche ton mouchoir, cesse de te tordre les mains dans le chagrin, pose ta détresse dans un coin, et lève toi. Le but de ta vie ne consiste décidément pas à agoniser sur des petites (ou des grandes) choses.
L’apitoiement sur soi-même est comme un lit de clou. Quoi qu’il arrive, ne t’allonge pas dessus. Dès que tu réalises que tu es étendu sur un lit de clou, lève-toi et vaque aux affaires de ton Père.
Translated by: Jean_Chris...Permanent link to this Heavenletter: https://heavenletters.org/vaque-aux-affaires-de-ton-pere-8-mai-2013.html - Thank you for including this when publishing this Heavenletter elsewhere.
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