Parfois, pour beaucoup de Mes enfants, la frustration est comme un fléau. Quelle que soit la façon dont vous vous tournez, vous ne semblez pas pouvoir sortir de la boucle. Parfois il semble, et cela est bien possible, que quelque chose bloque de façon répétée le courant de l’achèvement pour vous. Vous pouvez sentir que vous vous cognez la tête contre un mur de pierres, et vous ne pouvez tolérer cela une minute de plus.

Vous semblez ne pas avoir votre mot à dire. Vous comptez sur des gens qui ne viennent pas comme promis. Vous vous sentez ignorés, méprisés, et vos besoins et les besoins des autres qui sont importants pour vous sont mis de côté, comme si vos besoins étaient sans importance. Ils sont totalement importants pour vous.

Ce schéma sonne comme le glas de la mort pour vous alors qu’il vous garde immobilisés. Dans la vie, soit vous avancez, soit vous n’allez nulle part. Vous avez fait du surplace pendant trop longtemps maintenant. On vous promet continuellement des résultats, et chaque fois vous espérez, et votre espoir reste ballant.

Il vous semble que si seulement vous en aviez les moyens, vos véritables besoins seraient satisfaits. Si vous aviez de l’argent, par exemple, vous croyez que vous ne seriez pas si limités. Mais dommage cependant, c’est pire, vous vous sentez impuissants et humiliés, et vous ne savez pas vers où vous tourner. Votre impuissance ne vous gagne pas le respect des autres pas plus que votre impuissance ne vous aide avec votre propre respect de soi. C’est comme si vous étiez dans un cycle de lavage en machine qui continue à tourner encore et encore et ne finit pas.

Finalement, vous êtes celui qui vous met vous et les autres dans l’essoreuse.

Avec la richesse, très chers, vous seriez toujours vous. Vous seriez vous exactement pareils mais avec de l’argent.

Vous vous demandez comment vous en êtes arrivés à cette situation de jouer le bouffon récalcitrant, et vous y êtes. Vous vous êtes vous-mêmes induits en erreur.

La question n’est pas comment vous vous êtes mis dans ce pétrin. La question est comment en sortir, et, au moment présent, vous ne voyez pas comment.

Est-ce que vous jetez le tout, déposez le bilan, pour ainsi dire, et jetez vos rêves aux orties ? Cela semble impossible à faire, et pourtant cela semble aussi impossible pour vous de continuer comme ça. Cela vous rappelle le mythe de Sisyphe qui roule indéfiniment le rocher en haut de la montagne seulement pour qu’il roule en bas de nouveau.

Vous vous demandez quand vous sortirez du travail monotone et vous vous demandez quelle est la raison de cette stupidité infructueuse ?

Et, pourtant, vous voici, vous préoccupant des sentiments de ceux qui peuvent laisser vos besoins tomber sur le bas côté. Toutes vos suppliques, exhortations et détermination ne marchent pas, et vous êtes laissés au même endroit.

Cela peut ne pas être votre faute, cependant c’est votre responsabilité. Vous vous êtes bandés les yeux. Vous vous êtes amenés à ce point de la route où vous êtes arrivés.

Les personnages de votre histoire peuvent bien être bien-pensants, mais bien-pensants ou pas, vous êtes au fond de la crique. Admettez que vous êtes le coupable, car vous êtes celui qui est frustré.

Vous ne savez pas comment avancer vers l’horizon et tout laisser derrière, et vous ne savez pas comment tenir plus longtemps. Vous voyez ceci comme votre dilemme.

Pourtant vous n’êtes pas Sisyphe qui doit continuer à remonter le rocher qui tombe. Vous avez une liberté dans votre histoire. A chaque situation il y a une solution. A chaque situation il y a plus qu’une seule solution. Il y a plus à cette histoire que s’accrocher ou laisser aller.

Quelque part à l’intérieur de votre propre créativité et votre propre connaissance, vous attirez la frustration à vous. Il y a quelque chose à l’intérieur de vous qui invite de façon répétée la frustration. Changez. Trouvez la clé à l’intérieur et tournez-la. C’est ainsi que vous transformerez l’alchimie de votre situation présente en or.