Tout Ce Qui Est, 20 juin 2013
Tu n’es quand même pas fatigué(e) de M’entendre te dire comme vivre? Tu ne veux quand même pas que Je garde le silence, non? Tu veux te rappeler, une fois pour toute, de tout ce que Je dis.
De Mes paroles, tu t’en rappelles peut-être beaucoup, mais ont-elles été complètement assimilées? C’est peu probable.
Tu sais et en même temps tu ne sais pas. Tu sais tout et en même temps tu ne sais rien. Je dirais que c’est à ton avantage de ne pas tout connaître, ou plutôt, de ne pas connaître tout ce que tu crois connaître.
Et si le mot ‘‘mais’’ n’avait pas été créé? C’est un peu comme dire ‘‘et si vous n’aviez pas de pensées?’’ Or ton esprit en est remplies! Il doit bien y avoir une explication. Une explication possible, c’est que tu vas bientôt changer tes pensées, un peu comme une cure de printemps. Tu vas laisser derrière toi les pensées du passé parce que le passé est révolu. Et Je t’affirme même que le passé n’a jamais existé. En somme, beaucoup de bruits pour rien… mais un ‘‘rien’’ qui prend à tes yeux des allures de ‘‘tout’’.
Toutes les choses qui existent ne sont que des pensées, des choses pensées, imaginées, tenues pour réelles en un sens ou en un autre. Ces choses s’avèrent être un feu de paille. Ta vie n’est-elle pas elle-même qu’un soudain feu de broussaille, feu d’artifice ou feu follet ? Ta vie ne laisse-t-elle pas derrière elle qu’une trainée de pensées?
Lorsque la vie advient, il n’y a ni ‘‘où’’, ni ‘‘quoi’’, ni ‘‘comment’’, ni ‘‘quand’’. Tout, toute la vie semble n’être que des pensées, des pensées qui pensent et se réfléchissent. Tu dois bien penser à quelque chose, n’est-ce pas? Alors tu penses, tu penses, comme si tu avais indéfiniment du grain à moudre, et tu tiens l’inventaire de tes pensées, tu les ressasses comme un vieux disque rayé qui joue sans cesse le même air.
Et si tu pouvais aller au-delà de tes pensées? Et si tu pouvais percer l’horizon de tes pensées et pénétrer dans un monde où l’Être dissipe toutes pensées de manière éblouissante? Un monde rempli de Silence, non de science, de SILENCE. Une terre où le Silence serait si Présent, si Essentiel, qu’il n’y aurait rien à dire, rien à entendre, rien à considérer, sinon ce Plein & Lumineux Silence. Un Silence qui emplit tout dans les moindres recoins et ne laisse aucune place à quoi que ce soit.
Je suppose que Nous pourrions dire que tu n’y entendrais rien d’autre que le Silence - et quel bon Silence! Tu serais au sein de cet épais Silence qui n’autorise aucune pensée, pas même des pensées au sujet du Silence, pas de pensées du tout, un épais Silence qui n’autorise pas de sons et qui en même temps assourdit, pour ainsi dire. Pour enrichir l’air même que tu respires, il n’y aurait nulle autre chose que ce Silence. Tu pénètres dans ce Silence, conscient de rien sinon de ce plein et riche Silence que certains appellent Amour. Mais le Silence, au sein du Silence, n’est pas même nommé. Quel Nom peut être assez grand pour cela? Eh bien, peut être Mon Nom.
Et si le Silence était Dieu en efflorescence? Et si le Silence était Essence Divine? Et si le Silence était Élévation, Grandeur et Proximité avec Dieu? Si proche de Dieu que rien d’autre n’existerait à part cet Être Qui Est Dieu, cette Être-té, Cette Essence-Une, Création au-delà de toute Création, Création à son Début, Création avant même Toute Création, Création suspendu dans le Vide, comme si c’était la fondation même de l’Être. Tout est JE SUIS?
Oui, tout est JE SUIS, bien-aimé(e). Tout Ce Qui Est Est JE SUIS, et aussi Tout Ce Qui Est Est Aussi toi, seulement il n’y a pas de toi, seulement JE SUIS.
Translated by: Jean_Chris...Permanent link to this Heavenletter: https://heavenletters.org/tout-ce-qui-est-20-juin-2013.html - Thank you for including this when publishing this Heavenletter elsewhere.
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