Dans l’Intervalle, 21 juin 2013

God said:

L’expression « dans l’intervalle » est une expression bouche-trou. Il n’y a pas d’intervalle. Il n’y a pas de pause.

D’un autre côté, Nous pouvons dire que toute la vie humaine n’est qu’un long intervalle.

Mieux vaut dire que la vie en soi est infinie et non-limitée au temps. Tu vis l’Infinité et l’Eternité. Or dans la vie humaine, le Courant de l’Un s’éparpille en des milliards de milliards de parties appelées ‘‘temps’’, alors même que l’Infinité est d’Un seul tenant. L’Infinité est perpétuelle, immédiate. L’Infinité est Néant.

Sincèrement, il n’y a rien à regretter, rien à pleurer, rien dont il faille se repentir, car rien n’est jamais arrivé. La vie sur Terre est arrivée en apparence : tu n’as fait que gober des histoires. Tu t’es accroché(e), pour ainsi dire, à la queue d’une comète. Tu as supposément pris place dans un grand tour de manège, tandis même que tout devant tes yeux n’est que mirage. Mirage d’oasis, ou mirage d’une terre aride, d’une gorge desséchée et d’une soif pour quelque chose que tu ne saurais pleinement définir, sachant seulement que tu dois l’avoir. C’est comme si tu avais perdu quelque chose et que tu devais le retrouver.

Oui, selon l’angle de vue de la vie sur Terre, tu as perdu quelque chose et ce que tu expérimentes n’est pas réel. Tu sais cela au fond de toi. Pendant tes pires cauchemars comme durant tes rêves les plus merveilleux, tu sais au fond de toi que cette vie, telle que tu la connais, n’est pas réelle. Tu sais qu’il y a quelque chose de plus à cette vie, quelque chose de réel, et tu le veux. Tu veux récupérer ce que tu as, pour ainsi dire, égaré en cours de route.

La vie prend la forme d’une longue ligne que tu as parcourue, et maintenant J’essaie de te dire qu’en réalité ce n’est pas du tout une ligne, ni courte ni longue. Ce n’est même pas un point. Tu as demeuré dans le Radiant Soleil depuis le début. Tu n’as jamais été ‘‘quelque part’’. Cela ressemble comme à un long sommeil, même si pourtant, bien-aimé(e), tu as toujours plus ou moins gardé un œil semi-ouvert, tantôt conscient de ce qui est vrai et de ce qui ne l’est pas, tantôt oublieux. Tu as oublié ce qui se tient sous la surface illusoire du monde, cette surface à laquelle tu t’accroches tant.

Bien-aimé(e), tu penses trop aux choses, et pas assez aux autres.

Ah oui, c’est la bien voie du monde. Tu sens la Terre sous tes pieds, mais tout le reste est entouré de brouillards et de nuages qui semblent t’empêcher de réaliser la Vérité. Et qu’est-ce que la Vérité sinon que tu Es et que Je Suis?

La différence entre toi et Moi, entre le toi imaginé et le Moi réel, c’est que Je me souviens, et que toi, le toi que tu crois être, tu oublies. Tu ne peux complètement saisir Qui Tu Es Vraiment. Cela peut te paraître une belle histoire, une adorable fiction qui ne peut absolument pas être vraie, et pourtant Je t’assure que tout est vrai. Connais Moi, et tu connaîtras ton Soi.

Dans l’intervalle, durant cet inexistant intervalle, tu cherches ce que tu imagines être Moi, Dieu, tandis que Je m’échine à te dire quoi est quoi. Quoi? Que toi et Moi sommes Un, et que c’est tout. C’est ce que tu cherches à savoir. Tu veux l’expérimenter - ô combien! - mais pourtant le concept t’échappe. Il est pourtant là, sur le bout de ta langue. Tu le sens presque sortir, mais pas complètement. Tu y es presque. Tu peux presque toucher l’horizon de la Vérité, pourtant pas encore, pas encore, mais bientôt, bientôt, bien-aimé(e).

Bientôt tu atteindras le Royaume de Dieu qui réside en toi-même, et alors tu t’exclameras ‘‘JE SUIS’’.

Translated by: Jean_Chris...

 

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