Comme les cœurs qui battent sur Terre sont charmants. Même si Je comprends votre confusion et vos chagrins, selon Ma vision, tout est plus que bien. Tout est magnifique. Ma vision est vraie, la vôtre est coincée. Vous partez de certaines prémisses. Selon vos prémisses, votre vision est vraie, mais vos prémisses, vos positions, vos schèmes de pensée sont incorrects. Vos prémisses semblent évidentes à vos yeux, mais vous regardez une façade plutôt qu'une fondation. La base sur laquelle vous vous appuyez semble évidente. Cette base vous soutient, mais seulement tant que vous la maintenez. Si les prémisses dont vous partez étaient vraies, alors un baobab produirait des pommes.

D'où Je suis assis, de Ma vision étendue, de Ma solide conscience de l'Éternité et de l'Infinité, d'où peuvent provenir les peines et les afflictions? Oh oui, elles semblent réelles pour vous même si elles ne sont pas réelles. Ce n'est qu'à travers une serrure que vous voyez tout ce qui vous trouble au pays de la Terre.

Il est possible pour vous de voir d'un angle différent, mais le problème est que vous en faites une bagarre. Vous ne pouvez voir plus loin que vous ne pouvez voir. Vous pouvez désirer voir plus grand, mais il reste que vous voyez comme vous voyez. Pour vous, Mes Enfants dans le monde, c'est comme si vous étiez à New York à l'Empire State Building. Vous lisez les affiches. C'est là que vous êtes. Vous ne pouvez faire semblant que vos êtes à Los Angeles, parce que, de toute évidence, vous êtes à New York. Vous vous voyez dans le monde comme sur le bord d'un précipice et vous M'entendez vous dire: "Oh, non, vous êtes en réalité au Ciel".

Ce que Je vous dis est vrai, mais ce n'est pas vrai pour vous. Quand Je dis que vous êtes au Ciel, c'est une chose, parce que Je vois la Vérité. Pour vous, le dire c'est comme une histoire de pêche. Tant que la conscience ne vous a pas pénétrés, le fait pour vous de dire que vous êtes au Ciel, ce n'est qu'une mémorisation de mots.

Néanmoins, vous avez fait l'expérience de ces moments, même si ce ne fut que le temps d'un battement de paupières. Peu importe combien submergés vous étiez, peu importe à quel point c'était vague — vous avez fait l'expérience de la Réalité de ce que Je dis — vous l'avez su pour vous-mêmes — mais vous avez été incapables de vous y maintenir. Même si vous ne vous souvenez plus maintenant de ces instants d'éclat, vous savez de quoi Je parle. Vous avez une idée de ce que peut avoir l'air le Ciel. Vous allez en avoir une plus grande idée. Déjà vous comprenez un peu que le Royaume des Cieux n'est pas un lieu distant mais qu'il habite à l'intérieur de vous. Le Royaume des Cieux à l'intérieur de vous ne fait pas de va-et-vient. Il demeure en permanence. Votre conscience fait du va-et-vient. La Plénitude du Ciel est absolument permanente à l'intérieur de vous. Toujours, même quand vous ne pouvez réellement y croire. Le Ciel est donné. Le Ciel n'erre pas. C'est vous qui errez.

En même temps que vous vivez sur Terre, vous vivez également au Ciel. Vous avez un sens de la localisation qui diffère de celui qui existe au Ciel. Vous n'avez jamais quitté le Ciel, même s'il vous semble certainement impossible d'y être même si la vérité est que vous ne pouvez quitter le Ciel. Vous n'êtes pas seulement connectés au Ciel, vous êtes aussi de façon permanente installés au Ciel, parce que vous n'êtes jamais séparés de Moi, même pas pour une fraction de seconde. Le Ciel n'est pas l'illusion, bien-aimés. C'est la Terre qui l'est! Vous êtes sous l'envoûtement de la Terre. C'est comme si vous étiez confondus dans un casino. Le casino, que vous connaissez au moins mentalement, n'offre pas vraiment de bonnes chances, néanmoins, vous vous laissez emporter dans l'illusion, les lumières brillantes, la musique, l'atmosphère, la tension et le regret. En d'autres mots, vous êtes pris dans l'illusion du casino où vous pariez sur Terre.