Le Servant de Dieu
Vous, Mes enfants, êtes comme de magnifiques diadèmes qui Me couronnent. Vous êtes ma suprême gloire. Vous êtes la joie du Ciel et l’épanouissement de Mon cœur. Vos cœurs se tendent vers Moi comme vos mains. Nous sommes absorbés dans l’amour, et ainsi sommes-Nous Un.
Je ne suis pas absorbé dans vos problèmes. J’en ai conscience, et pourtant Je les vois pour ce qu’ils sont, de fines volutes d’une compréhension incomplète. Nous pourrions dire que votre absorption dans les ennuis est comparable au fait d’avoir été enrôlé dans une armée. Votre vie est sous contrôle. Vous y êtes, et néanmoins vous luttez contre ce dans quoi vous avez été embrigadé. Comme vous seriez heureux si vous n’étiez pas dans cette maudite armée! Vous pourriez garder vos cheveux de la longueur que vous souhaitez. Vous pourriez voyager où et quand ça vous chante. Et vous n’auriez pas à porter des armes ou à vous faire blesser.
Et ainsi vous portez un béret militaire. Vous suivez l’armée et l’armée vous suit. Vous y êtes. Et vous êtes dans un sacré pétrin. Votre cœur s’écrie: ‘‘De l’aide! Aidez-moi à en sortir!’’
Et les ennuis vous semblent ne jamais s’arrêter. Dès que vous pensez pouvoir quitter l’armée, voilà que votre période de service est rallongée.
Et la vie paraît ainsi une suite sans fin de réactions. Vous cirez vos chaussures. Vous saluez prestement et professionnellement. Vous effectuez plusieurs périodes de service en ayant conscience que l’armée vous tient sous sa coupe.
C’est dans votre structure mentale de vous croire lié(e) aux ennuis comme par contrat tacite, sans possibilité d’y échapper, ou alors pas pour très longtemps. Et ce n’est pas tout, on vous envoie sur la ligne de front. C’est comme si vous aviez une dette envers la guerre, une obligation. Aussi restez-vous dans l’armée, et vous portez l’uniforme.
En réalité, vous parvenez constamment à sortir de toute sorte de difficultés. Malgré tout, cela ne vous empêche pas de sortir votre tête des ennuis. Ceux-ci vous obsèdent. Vous êtes constamment inquiet du prochain malheur qui frappera.
Et si vous pouviez laisser les ennuis à la fenêtre, dehors? Et si vous n’étiez plus le serviteur des difficultés? Si vous étiez plus fort qu’elles? Et si vous n’appeliez pas une difficulté ‘‘difficulté’’ mais ‘‘complication’’, tout en ayant conscience que c’est vous qui avez l’art de compliquer les choses? Les ennuis viennent, mais ne partent-ils pas aussi?
Vous avez enduré des difficultés, vous vous en êtes sorti, et malgré cela, votre esprit en demeure troublé. Votre cœur si magnifique est sans cesse ‘‘prêt pour les ennuis’’.
Les ennuis sont un peu devenus des hôtes attendus. Vous savez qu’ils arrivent, seulement vous ne savez pas quand. Ils peuvent survenir n’importe quand.
Que va-t-on donc faire de votre affinité avec vos ‘‘chers’’ ennuis? Du point de vue du monde, il ne semble pas possible de les enfermer dehors. Vous pourriez vous barricader autant que vous pouvez, ils parviennent semble-t-il toujours à se frayer un chemin jusqu’à vous.
Y a-t-il autre chose que nous pourrions qualifier d’ennui? Après tout, ils ne sont ni une dette ni une obligation, et pourtant ils parviennent toujours à se frayer un chemin en vous.
Qu’est-ce qui ne vous cause pas d’ennuis, Mes bien-aimés? Admettez que, parfois, se lever le matin est un ennui pour vous. Faire la cuisine aussi. Préparer une salade. Mais finalement, vous savez pertinemment que vous n’êtes pas lié(e) aux ennuis pour toujours. Ce qui vous semblait un gros problème jadis vous paraît ridicule aujourd’hui. Et si le problème du jour n’était pas si important qu’il en a l’air? Est-il possible que ce que vous appelez ‘‘problème’’ puisse être appelé autrement? ‘‘Leçon’’ n’est pas un nom si approprié, d’ailleurs.
Généralement, les difficultés sont comme des appels aux armes. Il y a différents niveaux de difficultés, depuis les difficultés ‘‘agaçantes’’ jusqu’aux difficultés ‘‘gigantesques’’.
Cela vous aiderait-il si Je vous disais que, quelle que soit la difficulté qui musarde jusqu’à vos pénates, vous y ferez face, ses effets s’en iront, et à la fin vous siffloterez ?
Translated by: Jean_Chris...Permanent link to this Heavenletter: https://heavenletters.org/le-servant-de-dieu.html - Thank you for including this when publishing this Heavenletter elsewhere.
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