Que vais-Je faire de vous et qu’allez-vous faire de Moi ?

Je pense que Nous avons des choses à faire ensemble, que Nous sommes dans une Vaste Association et que Nous avons grandi ensemble et passé un pacte Nous engageant à Nous aimer quoi qu’il arrive. Et tandis même que Nous signions Notre pacte, Nous savions qu’il n’y avait pas de matière, que tout ce qui existait était Notre amour, c’est-à-dire Notre amour qui s’écoule à travers l’éternité pour retourner à Nos cœurs. Et c’est ainsi que Nos cœurs embrassent le monde, que Nous nous inclinons devant l’amour dans l’humilité et la gratitude.

A quoi donc penser sinon à Notre amour tandis qu’il tourbillonne à travers l’Éternité et n’en finit jamais de tourbillonner? En fait, Notre amour n’a jamais commencé. Il a toujours été. Il n’a jamais eu de commencement et il n’aura jamais de fin. Notre amour est tout ce qui est et tout ce qui peut être: Notre amour est universel.

Quelle bénédiction que Nous soyons ensemble. Quelle perfection. Combien Notre amour est invulnérable, malgré tout ce qui voudrait le rendre vulnérable. Il peut s’agir de vous. Peut-être l’avez-vous déjà rendu vulnérable, peut-être avez-vous questionné son mérite ou peut-être avez-vous douté de son existence. En ce qui concerne l’amour, votre esprit a tendance à ne sélectionner que des clauses exclusives, ainsi est-il à craindre que Je ne sois pas à la hauteur des exigences que vous en avez inférées.

Parfois vous allez jusqu’à douter des Mes intentions. Dans votre bracelet de pensées, vous admettez que Je sois le Créateur de la vie, mais pas le Créateur de la mort du corps, ni le Créateur de tous ces chemins qu’offrent dans la vie, comme les rencontres et les séparations, comme l’amour gagné et l’amour perdu, comme les emplois qu’on gagne et ceux qu’on perd, comme toutes ces choses qui sont autant de justification pour vos plaintes à propos de la vie telle qu’elle est. Que croyez-vous que vous allez changer, Mes bien-aimés? Vos protestations ne déferont pas la vie, et pas davantage la mort telle que vous la percevez.

Vous voyez, votre mental a fait un tout petit cercle, tel un bracelet de bien trop petite taille pour se mettre autour d’un poignet quelconque.

Ce que vous devez faire, c’est enfiler des perles de pensée, une perle après l’autre ; c’est faire un bracelet ou un collier qui soit à la taille de toute la Création. N’en retirez pas une seule perle. La vie ne correspond pas toujours à ce que vous dites qu’elle doit être, et, pourtant, c’est la vie, à la fois circulaire et spectaculaire. Il n’y a rien de tel. Qu’est-ce qui peut se comparer à elle? C’est la vie dans sa perfection, et la vie est votre opportunité en or.

N’essayez pas de vous escroquer. Saisissez les occasions tant que vous pouvez. Buvez le nectar de la vie. Venez à cette fête. Venez avec votre cœur tout entier. Vous y êtes déjà, alors venez vous y joindre. Ouvrez les fûts de la vie et célébrez. Célébrez la vie au lieu de la déplorer. Sortez de cette rengaine. Venez à la fête et transmettez la joie aux autres.

Éprouvez de la joie maintenant. Ne la différez pas. Tout ce qui empêche ou retarde la joie n’est pas là pour vous stopper, mais est là pour que vous parveniez à le dépasser. La mort d’un être aimé par exemple ne doit pas vous arrêter. Vous devez à l’être aimé de continuer à vivre la vie que Je vous ai donnée. Vous n’avez pas d’excuse pour abandonner la joie. Bien sûr, Je comprends les dilemmes humains, pourtant c’est vous qui les fabriquez. La joie est mieux que le chagrin. Tout le monde sait ça. Adonnez-vous à votre chagrin, puis attrapez à nouveau le bus de la joie. La vie est précieuse. Que la joie soit son moto. L’amour emporte la joie dans ses bagages. Si vous n’aviez pas cette notion de perte, la joie serait votre constante compagne.

Essuyez vos larmes et maintenant réjouissez-vous.