La Grandeur est à Votre Portée
Sois béni, toi qui Me cherche. Sois béni, toi qui ne Me cherche pas. Béni soit celui qui s’aventure à Ma recherche, et béni soit celui qui s’enfuit à toute jambe. Chacun est innocent. Qu’importe comment le monde te considère, qu’importe ton apparente sophistication, tu es un innocent. Tous, vous êtes innocents. Les débrouillards sont innocents, car ils pensent que leur tournure d’esprit est une grande prouesse. Les naïfs ne sont pas plus innocents que n’importe qui d’autre, car ils n’ont pas conscience des sommets qu’ils gravissent et de ce que cela signifie d’être des enfants de Dieu. Personne n’est plus informé ou initié qu’un autre, peu importe ce qu’il paraît savoir. Tout est nouveau sous le soleil lorsque vous commencez à élever votre regard.
Personne ne porte d’armure. La tempête s’abat autant sur les riches que sur les pauvres et les orages précipitent leur grêle autant sur les agneaux que sur les loups. Votre titre n’a aucune importance, pas plus qu’autre chose vous concernant. Dans la mer, vous êtes tous innocents, tous portés par un courant bien au-delà de ce que vous pouvez comprendre.
Puissant, vous êtes. Du pouvoir, vous avez. De la force, vous aurez. De la lucidité, vous en avez un peu. Du manque de conscience, vous en avez plus qu’un peu.
La grandeur est à votre portée, et vous n’en tenez même pas compte. Vous vous enfermez puis vous allez vous plaindre de votre isolement. Vous aspirez à l’immuable perfection, puis vous découvrez que tout est fugace en ce monde, que tout se meut, de bas en haut, d’avant en arrière, et que cela s’appelle la dualité. Par votre pensée et votre perception de la vie sur Terre, vous vous êtes isolés. Vous avez eu des perceptions limitées, Mes bien-aimés.
Vous avez jugé que le monde était monotone et la vie trop étriquée, alors que la vie est immense, que la Terre et le Ciel sont immenses, et que vous n’avez pas encore réalisé l’Immensité qui est là, toute proche, pour que vous vous en saisissiez. Vous avez à peine tendu votre bras que vous concluez qu’il n’y a rien à saisir. Il n’y a que ce que vous y avez mis vous-même, ce que vous vous êtes imposés, et qui n’est bien sûr jamais suffisant, très loin d’être suffisant, en effet, vous avez jusqu’à présent cherché à accumuler et amasser des broutilles, des broutilles que vous nommez ensuite ‘‘richesses’’.
De vrais trésors vous attendent. Ils ne sont pas hors d’atteinte. Vous avez été trop pingre et vous n’avez pas encore pleinement ouvert vos bras aux Cieux. Vous avez creusé la Terre et vous n’avez pas trouvé ce que vous cherchiez. Ou peut-être avez-vous trouvé, mais jamais en quantité suffisante pour que votre âme soit pleinement satisfaite. C’est là votre contrariété.
Vous n’avez pas tellement cru en l’âme, en votre âme. Certains pourraient croire que c’est une belle expression, pourtant vous n’êtes pas convaincu que vous êtes une âme, et que vous êtes une âme sans limites. Vous pourriez avoir aperçu un fragment de cette âme, mais somme toute vous l’avez ignorée, mise à l’écart comme si elle n’était pas réellement à votre disposition, comme si elle n’était qu’une charmante légende, ou carrément un mythe, surtout compte tenu de tout le bien que ça (l’âme) vous a apporté dans ce monde.
Que viendrait faire une âme dans ce monde, de toute façon, vous dites-vous. Une âme ne doit pas être très futée, ou bien carrément à côté de la plaque. Vous ne saisissez pas bien la raison de votre présence ici-bas. Et pourquoi une âme voudrait-elle seulement venir dans ce monde confus, pourquoi viendrait-elle s’enferrer dans cette prison de souffrance ? S’il y a un autre côté, un bon côté, alors pourquoi ? Voir, c’est croire, et – pour le moment – vous n’avez rien vu.
Il vous serait tant agréable de vivre dans la paix et l’harmonie. Combien aimeriez-vous vous inscrire dans le long terme. Vous en avez eu assez de cet amour vécu comme une chose passagère, contingente et incertaine. L’amour n’a pas franchement tenu ses promesses. Où donc est cet amour, cet amour plein et exubérant dont vous avez entendu parler et dont votre cœur est justement en manque? Qu’est-il arrivé à vos rêves?
Vos rêves sont là. Là où vous les avez laissés, prêts pour que vous veniez les reprendre. Tendez juste vos mains.
Translated by: Jean_Chris...Permanent link to this Heavenletter: https://heavenletters.org/la-grandeur-est-a-votre-portee.html - Thank you for including this when publishing this Heavenletter elsewhere.
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