Vous vous réveillez à la vérité. Elle tapotait à votre épaule depuis longtemps déjà, mais désormais vous vous éveillez. Vous étiez la Belle Endormie ; et le Prince qui vient vous réveiller n’est autre que la Vérité. Vous dépassez votre moi endormi et vous vous éveillez dans un monde de Magnificence, au cœur duquel vous savez avoir toujours été. Vous étiez habitué au sommeil, et maintenant vous vous éveillez à votre propre vérité. Vous vous éveillez à vous-même. Vous étiez l’endormi, vous êtes maintenant celui qui s’éveille. C’est votre propre main qui vous tire du sommeil. Le Prince n’est personne d’autre que vous-même.

Le Prince et la Belle endormie sont la même personne. Cela doit en être ainsi, car tout est contenu en vous-même.

N’êtes-vous pas surpris parfois de la sagesse qui semble sortir de vos lèvres? N’avez-vous jamais été stupéfait devant tout ce qu’est la vie? Le réveil, puis l’endormissement, puis le réveil à nouveau ne vous sont-ils pas familiers?

Tout vous est familier, Mes bien-aimés. Il n’y a pas de secrets qui vous soient cachés. Vous les cachez à vous-même. Vous gardez la Vérité à portée de bras. Vous avez dessiné une ligne que vous avez décidé de ne pas franchir. Des peurs vous ont retenu.

D’un seul coup, vous pouvez vous libérer de l’apparence d’être moins que Grandeur. Désirez, et vous ferez éclore les œufs de la sagesse qui ont toujours été vôtres. Personne ne peut ouvrir les yeux à votre place. A mon signal, réveillez-vous et voyez comme Je vois et aimez comme J’aime. Ouvrez enfin les yeux.

Toute connaissance est une reconnaissance. Ce n’est pas nouveau pour vous. Vous avez toujours connu toute chose. Votre cœur a toujours su, mais il a été empêché d’entrer dans le Palais de l’Amour Abondant. Qu’est-ce que la Vérité, sinon l’amour? Fait selon Mon image, vous êtes Ma vérité. Une image ne veut pas dire une imitation. Vous êtes bien réel, et vous l’avez toujours été.

Désormais vous êtes guidé vers la vérité. Vous pouvez mettre de côté cette vielle image de vous-même que vous portez depuis un moment maintenant. Vous pouvez vous déclarer la paix. Les tensions, la colère ont maintenu la Vérité à votre porte. N’ayant jamais osé l’admettre, vous l’avez chassée au loin. Vous avez oublié que c’était votre Soi véritable qui frappait à votre porte. Répondez. Souhaitez-vous le bonjour. Levez-vous et devenez Qui vous êtes. Soyez votre Soi.

Je vous présenterai à vous-même. Vous vous étiez maintenu à bonne distance. Et jusqu’ici, vous aviez regardé à travers des verres déformants pour ne voir qu’un reflet mitigé. Regardez en dedans et voyez votre essence, car cette essence est Mienne. C’est ce que vous avez toujours cherché. La Vérité n’est pas à l’extérieur de vous. Elle est à l’intérieur et l’a toujours été. Elle n’est vraiment pas cet étranger que vous imaginiez.

Parvenez-y par votre propre effort, si vous le devez. Vous êtes vous-même une Grande Vérité. Je pense que vous vous êtes caché tout ce temps derrière les portes du Ciel, une porte que vous avez inventée. Vous avez forcément créé cette porte derrière laquelle vous vous cachez, parce que toute porte est illusoire. Au Paradis, tout est ouverture, il n’y a pas de frontières, pas de portes. Tout est ouvert. Ouvrez-vous à l’ouverture. Entrez. Je vous attendais.