Incitez au Bonheur

God said:

Si vous avez une voiture, vous ne discourez pas sur son passé. Si votre voiture fait une crevaison, vous la réparez. Vous ne perdez pas votre temps à blâmer la voiture pour la crevaison. Vous ne réprimandez pas la voiture. Si votre voiture fait une panne sèche, vous remplissez le réservoir. Vous évitez de conduire sur fond de réservoir. Si votre voiture est stationnée et qu’une autre voiture la frappe, vous n’imputez pas la faute à votre voiture, à votre conduite ou à vos aptitudes. Vous ne cesserez pas pour autant dans le futur de stationner votre voiture. Vous ne passez pas votre temps à y penser. Vous ne revenez pas sans cesse sur l’idée que si vous vous étiez stationné ailleurs, cela ne serait pas arrivé. Vous ne revivez pas la scène, ne la repensez pas et, qui plus est, ne fondez pas votre façon de conduire sur l’accident dont vous n’étiez pas responsable.

Poussons un peu plus loin, par exemple et supposons que vous ayez stationné votre voiture en dehors de la ligne blanche de démarcation. Peut-être que vous n’avez pas remarqué la ligne blanche. Peut-être que vous ne saviez pas que vous étiez pour stationner en empiétant sur la ligne blanche. Peut-être aussi que vous saviez mais que vous vous êtes dit que vous n’étiez pour stationner qu’un court moment. Peu importe la raison, que vous ayez été ou non jusqu’à un certain point responsables, le fait est que vous ne laissez pas cet accident affecter toute votre carrière de conducteur. Vous ne le faites pas, n’est-ce pas? Vous ne vous y arrêtez plus et vous poursuivez. Vous êtes très conscients que le passé n’est pas le présent et vous ne mettez pas toutes vos énergies à maintenir le passé en marche, tel un moteur.

Pourtant, quand il s’agit de votre vie, vous injectez peut-être un peu trop de passé dans le futur. Vous amoncelez le passé comme c’était une classe virtuelle. Dans votre tentative de ne pas répéter les mêmes erreurs, même si celles-ci n’étaient pas les vôtres, vous semblez revenir sur le passé. C’est comme si vous vous rejouiez vous-mêmes et ne parveniez pas à vous sortir de la piste. Vous étiez peut-être le plus vieux de cinq enfants, ou le plus jeune et vous avez peut-être tendance à rejouer le rôle de plus vieux ou plus jeune. On dirait que vous ne pouvez vous en sortir.

Il vaudrait mieux que vous vous représentiez comme nés de nouveau aujourd’hui. Recréez-vous vous-mêmes. Votre position de naissance, votre héritage, vos parents, votre ADN ne sont pas la totalité de ce que vous êtes. Ils ne le sont que dans la mesure où vous le dites. Toutes les raisons que vous invoquez pour justifier comment vous êtes sont des excuses, bien-aimés. Vous aurez beau invoquer toutes les justices et injustices du passé, il n’en demeure pas moins que vous êtes responsables de qui vous êtes aujourd’hui. Personne d’autre ne l’est. Le passé ne l’est pas. Même si vous avez dressé la carte la plus éloquente montrant l’effet du passé sur vous, même si les scientifiques avaient produit une telle carte, même s’il a été prouvé de cent façon différentes que vous n’êtes pas responsables, vous êtes responsables de qui vous êtes maintenant. Peu importe comment vous avez été favorisés ou défavorisés par le monde et le hasard, vous êtes responsables. Vous vous êtes sortis ou non du passé. Si vous n’aimez pas la façon dont vous fonctionnez dans ce monde, il n’en tient qu’à vous de fonctionner différemment.

Peu importent les facteurs et circonstances, ils peuvent être changés. Vous avez le pouvoir de les changer. J’ai dit auparavant que vous êtes votre propre prince venant à sa rescousse. Ou bien vous êtes le vilain qui vous fouette à votre propre consternation.

Nous ne parlons pas de blâme. Le blâme est toujours quelque chose venant du passé. Nous parlons de responsabilité et la responsabilité se conjugue toujours au présent. Tout ce que vous aimeriez voir changer, vous pouvez le changer vous-mêmes. Occasionnellement, d’un claquement de doigt, le changement s’opère mais, plus souvent, c’est par une décision que vous prenez, une perspective que vous adoptez, un nouveau chemin que vous empruntez, une nouvelle façon de vous tenir, de regarder, d’encourir.

Il y a des choses qu’il vaut la peine de changer. Si vous n’êtes pas heureux de ce que vous êtes maintenant, ou de la vie telle qu’elle est maintenant et qui ressemble trop à la vie du commun des mortels, alors créer le bonheur. Le bonheur, comme n’importe quoi d’autre, n’a pas à être le fruit du hasard ou des circonstances. Décidez que votre destinée est le bonheur et incitez au bonheur.

Translated by: Normand Bo...

 

Your generosity keeps giving by keeping the lights on