Comment peut-on séparer les personnes du monde dans lequel elles vivent? Il y a la Terre, il y a des personnes et, ensembles, elles constituent le monde. J’ai créé le monde. Je l’ai mis en mouvement. J’ai créé des formules pour que la merveilleuse Terre et ses merveilleux habitants puissent exécuter de splendides danses tous ensemble. Je vous ai donné le libre arbitre pour que vous puissiez danser la danse de votre choix. Je ne vous ai pas imposé une danse particulière. C’est vous qui choisissez celle que vous préférez. Vous pourriez dire que vous n’avez pas de préférence particulière pour celle que vous dansez à présent, et pourtant, bien-aimés, vous l’avez choisie puisque vous la dansez. Il vous revient de décider comment vous dansez. J’ai fourni l’orchestre, la piste de danse, les jambes, l’énergie, le sens du rythme, et néanmoins vous pouvez danser ce que vous voulez. Dans tous les cas, vous êtes une force mouvante dans le monde.

La passivité ne fait pas partie de votre plan de vie. La personne timide en marge de la piste de danse, si timide qu’on la confondrait même avec la tapisserie, n’est pas tenu d’attendre que son monde change. Ceux qui dansent ont choisi de danser. Ce n’est pas à vous d’attendre que la vie et vous propulse ici ou là. Le timide dans la vie attend qu’on le choisisse et mettrait cette occurrence sur le compte du hasard. C’est sûr, il y a de la chance qui paraît exister en effet, et pourtant vous avez la capacité d’attirer à vous ce que vous voulez vraiment.

La vie est comme une danse, mais elle ne se traduit pas forcément dans le monde par l’activité éponyme. Vous pourriez préférer l’escalade. Ou le ping-pong. Quoi qu’il en soit, suivez votre cœur, bien-aimés. Vous n’avez pas besoin d’être un suiveur. Soyez plutôt un leader, et faites avancer le monde.

Il est de prime important pour le monde que vous soyez heureux. C’est votre responsabilité. Vous avez un travail à faire, un travail qui a été spécifiquement conçu pour vous. Vous êtes appelé au bonheur. S’il n’y a rien qui vous donne du bonheur aujourd’hui, c’est peut-être parce que vous pensez trop, trop à vous-même et trop à votre manque de bonheur.

J’ai créé la Terre pour vous. Prendrez-vous la vie par les épaules et l’élèverez-vous? Plutôt que d’attendre quelque chose qui va tout changer dans le monde, changez-vous vous-même. Changez votre intention. Si vous êtes un radar, ayez une plus grande couverture. Si la vie est harassante et pleine d’ennui, vous y êtes un peu pour quelque chose. Mais finalement qu’importe… La question est désormais: où allons-nous à partir de là?

La seule chose que vous ayez à changer est votre propre façon de penser. Si vous voulez changer le monde, changez-en d’abord votre vision. Changez la vision que vous avez de vous-même. Vous n’êtes pas tenu de paraître fort et grand. Soyez simplement honnête. Honnête avec vous-même. Il semble que le monde veuille vous rendre humble. Soyez humble alors. Que la vie vous rende humble ne signifie pas que vous soyez diminué ou déconsidéré. La vie vous alerte, c’est tout. Il est possible que la façon dont le monde réagit face à vous vous donne de précieux indices sur le chemin que vous devez prendre. Et, certainement, vous allez devoir vous élever.

Être rendu humble est finalement un bon point de départ. Être sûr de tout et de n’importe quoi n’est pas à l’inverse un bon point de départ. Rendu humble, vous pouvez devenir responsable de votre vie. L’arrogance rend la tâche plus difficile. Si vous accusez le monde de tous les maux, si vous accusez les circonstances de tout, vous déniez votre propre responsabilité, vous la déniez à vous-même et au monde. L’ego est un facteur là aussi, bien entendu. L’ego voudrait que vous niiez vos responsabilités envers vous-même.

Ne pensez plus à reprocher, pensez plutôt à devenir responsable, responsable de vous-même. Accuser les autres, c’est une façon de se trouver des excuses: ‘‘je ne l’ai pas fait’’ dites-vous. ‘‘C’est eux. C’est de leur faute’’. Lorsque vous accusez le monde, les autres, vous niez votre importance.