M’accepterez comme Dieu? Que se passerait-il si vous acceptiez? Si vous Me donniez simplement votre allégeance et abandonniez l’inconfort et tous vos questionnements? Pourquoi devriez-vous Me mettre à l’épreuve et vous mettre à l’épreuve? Serrons-Nous la main et entérinons Notre accord une fois pour toute. Soyons Un dans Nos Cœurs. Joignez votre cœur au Mien. Tenez Ma main à jamais et pour toujours. Réjouissons-Nous d’être Un pour l’Eternité.

Nous n’étions pas juste parti faire un petit tour ensemble autour du quartier. Nous sommes partis pour un grand voyage où les distances ne comptent plus, un voyage qui n’a jamais de fin. Nous sommes comme la houle des Vagues de l’Océan. Sur terre ou sur mer, Nous sommes Un, Un Magnifique Soi qui se propage de vagues en vagues, toutes célébrant notre Unité. Nous fusionnons comme l’Océan fusionne avec ses vagues, des vagues qui jamais ne sont séparées de l’Océan. Ah, l’Un, vu depuis la Terre, semble double. Mais, bien sûr, l’Un est Un, jamais deux.

Quel sens donniez-vous à la vie?

Ne vous souciez pas des détails. La Vie est un voyage que Nous entreprenons ensemble, et il où n’y a pas de portes de sortie. Nous sommes promis l’Un à l’autre, néanmoins il n’y a pas d’autre. L’autre n’est qu’une façon de parler. C’est une formulation. Dans l’Un, il n’y a pas d’autre. Dans la Vérité, il n’y a pas d’autre. Vous ne pouvez pas avoir de l’autre et de l’Un. Il y a l’Un et personne d’autre.

Vous, vous êtes Un. Oui, vous, vous qui haletez et soufflez dans le monde. Oui, vous, qui ne savez pas bien ce que vous faites d’un instant après l’autre, quand bien même il n’y aurait pas d’instant, mais seulement l’Eternité, qui ne peut se diviser en plusieurs instants. Il n’existe pas davantage de montagnes russes. Quand bien même vous pourriez croire avoir des hauts et des bas, comme si vous vous déplaciez sur un grand huit, vous restez néanmoins dans Mon cœur. Si je suis Immobilité, alors vous aussi. Nous sommes aussi immobiles et silencieux qu’une montagne et Nous sommes aussi dépourvus de bordures que l’amour, l’amour qui toujours déborde. Entrelacés, Nous sommes Un, Un amour, qui n’a de cesse de grandir, d’aimer et d’aimer, éparpillant sur Terre des pétales en myriade, s’élevant toujours et toujours, infiniment et pour l’éternité.

Rien n’existe en dehors de l’Un. Dans le monde entier, il n’existe que Notre Amour, Mon amour et le vôtre qui s’unissent en Un Suprême Amour, quand bien même il n’y aurait rien sur quoi exercer une quelconque suprématie. Nous sommes une extase Une, Un ravissement. Et dans Notre Immobilité, Notre Cœur bat, et Nous embrassons l’Un comme rien d’autre, car il n’y a rien d’autre.

Toutes les ramifications de la vie que vous voyez sont des ramifications de l’Un, c’est pourquoi l’Un peut se regarder avec une certaine perplexité. Tout dans la vie est affaire d’arrangements, de compositions, telle une mise en place de vitrine de magasin. La vie évoque peut aussi évoquer ces natures mortes ou ''figées'', qui néanmoins seraient toujours en mouvement. Même dans la plus intense activité, il y a de l’immobilité. Quand l’eau commence à bouillir, lorsque des bulles apparaissent, l’eau reste ce qu’elle est, elle ne change pas de nature, elle reste de l’eau. Même glacée, elle reste de l’eau. Si l’une de ses variations est appelée ''glace'', il n’empêche que l’eau reste elle-même. Glacée, gazeuse ou liquide, l’eau reste encore et toujours de l’eau.

Quelles que soient les apparences, vous et Moi sommes Un. Je suis Un. Quand à vous, vous n’êtes pas séparé de Moi. Bien entendu, vous croyez en la séparation, mais ce n’est qu’une pensée. Ah, les pensée, elles sont souvent abondantes et n’ont aucune valeur. Nous, en revanche, Nous sommes Un, Un Amour qu’aucune pensée ne peut diviser, Un indivisible Amour. C’est bien là le fin mot de l’histoire. C’est Tout ce qu’il y a. Ce Tout c’est l’Un, et quel Tout! Il est inoubliable, et pourtant il a sombré dans l’oubli. Oublié, mais pas perdu. Oublié, et pourtant revenu en mémoire tel un soleil familier ou une étoile qui scintille dans le lointain (même si de distance, il n’y en a pas). Non, pas de distance. Pas de temps. Pas d’espace. Juste l’Un. L’Un tout seul. Mais en excellente compagnie.