Vous essayez de Me définir. Quelque part dans les replis de votre mental, vous Me définissez comme bon ou comme défaillant et, parfois aussi, comme les deux en même temps mais avec quelques nuances. Vous aimez définir les choses. Vous aimez que les choses soient parfaitement délimitées et identifiées. Vous n’aimez guère les approximations et le flou. Et, de même, vous essayez aussi de vous définir de tant de façons, et le monde s’y essaie également.

Vous vous définissez selon le genre. Vous vous définissez selon la taille. Vous vous définissez selon l’occupation, et vous avez même un certain nombre d’adjectifs que vous vous appliquez à vous-même lorsque vous faite une erreur.

Vous ne pouvez pas Me définir ni – bien-aimés – vous définir véritablement vous-même. Dans ce cas, acceptez Ma définition de vous. Après examen du Soi, Je déclare que vous êtes aussi indéfinissable que Je suis. La définition de vous la plus rapprochée de ce que vous êtes, c’est celle qui vous définit comme Amour et Lumière, et J’en reste là. Je suis Amour et Lumière, et vous l’êtes aussi. La différence, c’est que Je sais Qui Je SUIS, et que vous ne le savez pas encore, ou du moins vous ne le savez pas complètement. Bien entendu, vous ne connaissez pas complètement ni la largeur ni l’étendue que Je SUIS. Vous taillez des limites, définissez des bordures, vous Me maintenez enfermé dans certains critères. Dans ce sens, vous êtes Goliath contre Mon David.

De toute façon, pour ce qui Me concerne, Nous sommes tous les deux vainqueurs. Nous vainquons ensemble. Ce qui est bon pour Moi est bon pour vous. Il est également vrai que ce qui est bon pour vous est aussi bon pour Moi. Le fait est que vous ne savez pas toujours ce qui est bon pour vous. En même temps, Je ne passe pas Mon temps à dénombrer et à examiner le moindre de vos mouvements et de vos actes. Je suis bien trop occupé à regarder votre lumière et votre amour d’or.

Même lorsque vous êtes au milieu du désespoir, de la colère et de la frustration, Je vous regarde avec Mes yeux illuminés d’Amour. Où que Je me tourne, Je Me vois. Je Me vois errant dans un corps humain que vous identifiez de diverses façons ; parfois même il semble que vous l’identifiez de toutes les façons possibles afin de vous refuser votre véritable identité. Comme si vous déviez de votre route rien que pour prouver que vous êtes moins que ce que Je dis de vous. En fait, il vous semble plus confortable de vous définir comme un misérable plutôt que d’accepter la responsabilité de ce que vous êtes et de l’état dans lequel vous êtes, vous et le monde. Vous pourriez aller jusqu’à prouver votre incompétence plutôt que d'assumer votre valeur. Parfois, il Me semble même que vous traversez de longues distances rien que pour prouver que vous êtes autre chose que ce que Je déclare de vous, et Je déclare que vous êtes de l’Or.

En ce moment, vous pouvez vous identifier à Moi. Des peurs cachées vous ont retenues. Il est difficile pour vous d’admettre que vous avez votre mot à dire sur votre vie et sur la façon dont vous la vivez dans le monde. Vous préféreriez Me refiler la responsabilité, à Moi ou à toute autre personne qui vous fait face. A moindre échelle, vous pourriez blâmer votre incapacité, votre résignation à ne rien offrir au monde (ou si peu) ou à ne lui offrir que des souffrances en paiement des souffrances que vous éprouvez. Vous vous blâmez sévèrement car vous avez besoin de montrer à quel point vous êtes souffrant et impuissant. Vous préféreriez devenir dépendant et faible plutôt que de vous déclarer souverain et fort.

Vous devez admettre que, parfois, souvent même, vous êtes enclin à fuir votre véritable identité, et vous devenez ainsi vétilleux, aigri, contrôleur, vous devenez tout pour encore davantage vous limiter. Pour vous, vous êtes seulement un être humain. Seulement un être humain? Vous êtes un immense seulement, alors. Vous êtes une immense création. Vous avez même le pouvoir de renier ce qui fait votre immensité. Je ne parle pas de modestie. Je parle d’un déni catégorique de vos capacités divines. Vous vous regardez trop dans le miroir, et vous n’y percevez qu’un être humain qui ne peut que manquer de grandeur.

Choisissez Ma définition de votre identité. Je vous dis franchement qu’elle est à votre taille.