Dans l’Amour de Dieu, 17 mai 2013

God said:

Je m’abandonne dans les bras de Dieu. Je m’abandonne dans Ses bras réconfortants. Je baisse les poings. Je capitule. Je me fonds dans l’Amour de Dieu, et je ne désigne aucun remplaçant. Je détends mon arc, dépose ma fronde. Je me détends dans l’amour de Dieu. Je ne lui résiste plus. Je l’accueille. Je l’embrasse. Je ne nourris plus d’illusions sur mes prétendues protections. Je n’ai pas besoin de bouclier. S’il y a un bouclier dans le monde, c’est l’amour de Dieu.

Désormais, j’accepte de reconnaître que je suis en lieu sûr dans les bras de Dieu. Je suis en sécurité dans l’amour de Dieu. Je suis l’amour de Dieu. Je me rends. J’abandonne la bataille. Je me fonds dans l’amour de Dieu et je l’appelle mien. Je suis un reflet de Dieu. C’est à Dieu que désormais je me livre. Je laisse tomber tout ce qui m’entrave. Je m’aligne avec Dieu, ce qui signifie que je m’aligne avec Son amour.

Que faisais-je à m’aligner jadis avec les affronts? En quoi est-ce que je crois? Est-ce que je crois davantage en la colère - la mienne ou celle des autres - qu’en l’amour et la volonté de Dieu pour moi? Dieu me veut libre de toute peur. Libre de la peur, je ne porte ni arme ni armure. Dieu est mon bouclier. Il est ma lumière. Je suis Sa lumière. Je n’ai pas besoin d’autres feux. Je me noie dans Son amour. Rien, rien ne peut nous séparer.

Dorénavant, je ne permets plus à la mesquinerie et la superficialité de m’esquinter. J’en ai eu assez. Je suis parti en guerre alors que j’aurai pu porter Dieu dans mon cœur. Remplir mon cœur d’autre chose que l’amour de Dieu, comme c’est grotesque! Jamais plus je ne remplirai mon cœur d’indignation à l’encontre de ce qui ne signifie plus rien à mes yeux. J’étais hors de moi à cause de ceci ou à cause de cela. Je remplissais mon esprit de vains bavardages, jusqu’à la lie, et je permettais à mes propres antagonismes de m’agresser perpétuellement. Au lieu d’accueillir Son amour qui m’aurait élevé, j’ai préféré les coups et les affronts.

Je ne savais pas ce que je faisais. Maintenant, plutôt que de voir partout des affronts et de l’injustice, je vois comment j’ai choisi exactement ce qui me faisait peur. Ce qui m’assaillait était mon propre déshonneur. Je l’ai entassé et accumulé. Je me suis badigeonné de tristesse et de désarroi comme d’une crème à raser. J’ai rasé tout ce qui ressemblait à de l’amour. J’ai rasé l’amour au nom de la satisfaction de soi, un nom pompeux qui désigne la petitesse de l’ego. Je croyais que je me faisais honneur. Je croyais que mon rôle était d’être un justicier. Je croyais que ma susceptibilité était la chose la plus importante au monde. J’ai perdu de vue ma nature supérieure, et j’ai cherché la justice plutôt, comme si j’étais dans mon bon droit de me sentir indigné.

Je me suis emparé du rebut de mes sentiments écorchés plutôt que de l’or de l’amour. Je le vois maintenant. Je l’admets. Maintenant je mets les insultes derrière moi. Oui, je réalise que j’ai préféré et accueilli les insultes plutôt que l’amour. J’ai préféré l’attitude vindicative, nourrie par l’idée qu’on me devait ou qu’on devait à mon ego obéissance et soumission. Comme si c’était mon droit divin d’être traité comme un roi, de recevoir des hommages tandis que je ne me donnais pas à moi-même l’hommage de l’amour de Dieu. Non, j’étais trop occupé à saisir des riens et à les déclarer dû. Je m’en suis contenté, sans réaliser que je n’avais rien sinon des cicatrices dans mon cœur.

Désormais, je ferme ce vieux livre et j’ouvre mon cœur. Je ne regarde plus la vie depuis une enceinte fortifiée. J’embrasse la vie du regard tandis que je marche avec Dieu, mon cœur accordé au Sien. Cela suffit. C’est ce que je demande à la vie désormais. C’est ce que je veux. Oui, je m’élève jusqu’au cœur de Dieu, et je Le fais mien et Le partage.

Translated by: Jean_Chris...

 

Your generosity keeps giving by keeping the lights on