Vous Méritez Aussi d'Avoir de la Gentillesse
Accordez-vous une pause. Vous pouvez avoir tendance à être durs avec vous-mêmes, trop durs. Vous pouvez avoir tendance à être un tyran envers vous-mêmes. J'entends votre fouet claquer sur votre soi dont vous pouvez d'ailleurs vous passer et lui dire:
"Plus plus. Donne plus. Même si tu as dépassé mes attentes, je veux que tu fasses mieux. Et ensuite lorsque tu feras mieux, je te fouetterai pour que tu ailles même plus vite afin de prouver quelque chose d'improuvable. Quel chef exigeant je fais! Je suis insatiable. Je te presserai comme un citron. Je m'engage à t'asservir en toute illégalité."
" Je suis peut-être en train d'essayer de prouver à Dieu que je suis le travailleur le plus endurant de tous. Je ne connais peut-être que l'effort et la pression. Je pense peut-être que je ne vaux rien si j'arrête de donner. Je pense peut-être que de me reposer le jour du sabbat n'est pas fait pour moi. Il ne me semble certainement pas que je m'accorde à la fois de travailler et de me reposer lorsque je peux. Je ne traiterai pas un animal de la manière dont je me traite. Je n'ai même pas, envers moi-même, la moitié de la générosité que j'aurai pour un animal."
" Je lui murmurerais de tendres riens à l'oreille. Je lui donnerais le meilleur du meilleur et je m'assurerais qu'il se soit reposé et qu'il ne travaille pas trop dur."
" Que suis-je donc pour moi-même? A quelle sorte de servitude me suis-je condamné? Qu'est-ce que je fuis? Qu'est-ce qui m'empêche de me libérer? À quel moment y en aura-t-il assez? Quand aurai-je mérité ma liberté?"
" Pourquoi me forcerai-je à trop en faire, comme si ce que je fais ou la quantité de ce que je fais n'est pas suffisant? Qu'ai-je fais à moi-même et pourquoi le ferai-je? Pourquoi mes attentes sont elles si élevées?"
"C'est bien de travailler et de travailler dur, mais de me condamner moi-même à un dur labeur me semble irréalisable. Suis-je destiné à finir comme un bourreau de travail qui n'a encore pas satisfait son maître? Je demande à être libre d'errer dans les prairies et de flâner sous le soleil. Je ne veux plus porter des œillères. Je veux avoir une large vision. Je ne demande pas à être placé au rancart, non. Je veux simplement du temps pour regarder le ciel, le soleil, les nuages et m'amuser. Il est certain que je peux être plus qu'une bête de somme. Où est le temps pour moi-même?"
Peut-être qu'une fois de temps en temps, j'aimerai que ma selle me soit enlevée. Ou j'aimerai être détaché de la charrue. J'aimerai folâtrer de temps à autre. J'aimerai mâcher de l'herbe sans me soucier du monde. Pourquoi est-ce que je ne me l'accorde pas? Pourquoi me renier?
" Qu'est-ce qui me fait penser que j'ai tant à compenser pour que je tienne la corde élevée, m'empêchant ainsi de ne jamais avancer? Il me semble de tourner en petits cercles si souvent qu'il m'est impossible de les compter. Je peux certainement faire plus que de tourner en rond. Pourquoi me semble t-il que je ne puisse pas ouvrir la barrière du ranch dans lequel je me suis mis?
" Si jadis j'avais été un cheval sur un manège, toutes mes merveilleuses couleurs sont à présent décrépites. Mes pieds me font souffrir, mais je continue toujours de tourner aveuglément et d'offrir des tours de manège."
"Je pense que j'aimerais être un cheval chevauchant dans le vent, choisissant la direction que je veux. Dieu, comment me libérer du chef que je suis?"
Moi, Dieu, Je te dis, chef bien-aimé, tout ce ce que tu as à faire c'est te dire:
Ho. Ho, petit cheval. Décide simplement de chevaucher dans les grands espaces et d'aller où tu n'es jamais allé auparavant. C'est bon pour toi d'être un vagabond. C'est bon pour toi de chevaucher où tu veux. Tout est parfait. Tu peux jeter ton chapeau de paille et ton licou. Tu n'a pas à tourner autour du même cercle.
Si le cercle s'avère être ton chemin, saches que tu peux en sortir et revenir quand tu le désires. Tu es celui qui choisit ta destinée à ce moment précis de ta vie. Tu peux élever tes pieds en marchant. Tu peux chevaucher de grandes étendues. Tu peux te reposer, tu peux aussi voyager.
Dans cette métaphore, vous, contrairement au cheval, vous choisissez où vous voulez aller. Vous méritez aussi d'avoir de la gentillesse.
Traduit par Philippe Lombard
Page originale: http://www.heavenletters.org/you-merit-kindness-too.html
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