Vous avez en tête l’idée qu’il vous faut rectifier les choses dans le monde, pourtant ce n’est pas votre but. Plus encore, il est peu probable que vous réussissiez à corriger les choses surtout en ce qui concerne ce que font ou disent les autres.

Certes, vous pouvez avoir raison, mais où est-ce que cela vous mène? Que vous ayez raison ou tort, ce qui s’offre à vous est de vous corriger vous-mêmes. Le changement va venir de vous. Vous devez changer en premier. Vous devez changer.

Contrairement à ce que vous pensez, ce n’est pas si important d’avoir raison. Quand vous évaluez votre rectitude, vous freinez le flot de la vie. Vous êtes brusques. Vous n’avez pas à avoir raison, bien-aimés. Mieux que d’avoir raison, vous pouvez être cette personne magnifique qui ne prend pas mais qui donne beaucoup. Cela ne vous changerait-il pas de donner davantage sans attendre des autres votre juste part?

Plus vous percevez que quelqu’un devrait être généreux, plus vous devez l’être vous-mêmes. Vous ne donnez pas comme quelqu’un qui cherche à apaiser ou calmer. Vous donnez parce que cela a du sens. Si vous rencontrez un homme pauvre, même si celui-ci vous doit de l’argent, il est peu probable qu’il tire de sa poche un billet de 100 dollars et vous le donne. Et pourtant, de façon répétitive, vous vous attendez à ce que quelqu’un, pauvre de cœur, vous donne votre dû. Vous êtes même inflexibles à ce sujet.

La justice est un jugement mais Nous ne parlons pas de justice. Nous parlons de progrès. Nous parlons d’ouvrir de nouveaux canaux pour vous permettre d’abandonner le passé et d’aller de l’avant. Quand vous allez de l’avant, vous ouvrez un chemin aux autres qui veulent aussi aller de l’avant. Vous désirez le mouvement, n’est-ce pas? Le mouvement ne consiste pas à régler de vieilles dettes avant d’aller de l’avant sinon vous faites du surplace et vous faites faire du surplace aux autres.

C’est à vous de faire le changement dans votre cœur. C’est à vous parce que Je vous parle et que vous pouvez M’entendre. Soyez heureux pour votre cœur et pour votre bonne chance de ce qu’ils vous permettent d’entendre. Vous savez, au plus profond de votre cœur, que c’est à vous que Je m’adresse.

Quelqu’un pourrait dire que Je suis en train de vous dire de pardonner. Alors, pardonnez à vous-mêmes d’avoir besoin de Moi pour vous dire de laisser aller ce qui vous heurte. Quand vous vous sentez dans l’état d’exploité, alors défaites-vous de cet état. Sortez des limites que vous vous êtes imposées. Soyez celui que vous voudriez que l’autre soit. Soyez comme Je vous demande d’être car cela est plus grand que ce que vous avez été dans le passé. C’est ainsi que vous vous sortez du passé, en étant plus grands que ce que vous étiez auparavant.

Vous abandonnez l’idée d’avoir raison. Vous atteignez la générosité et même la grandeur d’âme. Vous voulez être grands, n’est-ce pas? Commencez par vous occuper des petits mécontentements qui vous empêchent de partir. Défaites-vous-en. Ces petites chose ne doivent pas vous contrôler. Elles peuvent vous sembler énormes, pourtant vous avez porté avec vous ces sentiments de désarroi suffisamment longtemps, trop longtemps. Une seule minute de sentiment d’avoir raison est déjà trop longue. Soyez plutôt une personne humble. Alors oui, quelqu’un a fait une erreur. Vous ne vous rendez pas responsables des lacunes de quelqu’un d’autre. C’est leur courte vue qui est en cause. Elle leur appartient et non à vous. Ne vous enfoncez pas dans une conscience amoindrie. Élevez-vous au-dessus de la mêlée. Élevez vous vers Ma Conscience. Remerciez-vous de vous élever. En situation de conflit, qui a-t-il d’autre à faire pour vous?