Votre Ascension

God said:

Les différents fils de votre vie se rejoignent. Votre cœur est sur la file. Vous ne pouvez plus désormais vous dépeindre de la façon dont vous le faisiez dans le passé. Vous ne pouvez plus vous permettre aujourd’hui ce que vous pensiez pouvoir vous permettre hier.

Vous n’avez jamais pu vous en tirer à bon compte. Toujours, vous avez payé le prix. Vous pouviez tenter de payer par une simple reconnaissance de dette. Mais quelque part le remboursement de cette dette finissait toujours par être exigée.

Peut-être que ce sont les autres qui ont payé pour vos délits. Ils n’étaient peut-être que d’innocents badauds qui se sont trouvés face à vous par hasard. C’est souvent ainsi que ça marche. Celui qui s’offense ou vous offense ne faisait que passer par là. Vous êtes le premier à vous offenser. Vous le faite parce que vous acceptez si peu de vous-même. Vous vous dévalorisez tant que vous devez absolument être soutenu et reconnu par autrui. Comment autrui ose-t-il ne pas vous apprécier? Vous avez terriblement besoin de son approbation et de son estime pour vous aider à oublier votre propre manque d’appréciation!

Vous voulez que les autres vous approuvent. Pourquoi? Pour compenser votre sévère évaluation de vous-même. Cette approbation vous paraît nécessaire. Si vous ne l’obtenez pas, vous êtes comme affligé. Si vous vous aimiez davantage, rien ne vous offenserait. Dès lors que vous vous offensez, cela indique que c’est vous qui êtes aller chercher cette offense. Vous vous en êtes emparé à la façon d’un voleur de magasin qui s’empare d’articles sans payer.

Or, vous payez votre dette en acceptant l’offense. Vous ne vous laissez pas vous en tirer à si bon compte. Vous tapez sur votre propre main. Vous vous punissez avec colère et rancune. Vous êtes toujours persuadé que quelqu’un vous en veut. C’est vous, seulement vous, qui vous en voulez. Je vous dirais que c’est assez: vous vous êtes suffisamment puni et châtié. Bien sûr, ce que Je veux dire, c’est que les châtiments que vous vous infligez ne sont pas nécessaires. Ils peuvent sembler nécessaire, mais seulement parce que votre ego supporte mal l’ego des autres.

C’est effectivement sur le plan de l’ego que vous vous contrariez comme vous le faites. Désormais le temps des offenses touche à sa fin. S’offenser n’est pas aimer. Ce n’est pas de l’amour que de laisser la rancune, la colère et l’âcreté devenir vos maîtres. Maintenant, c’est désormais le temps où vous apprenez à aimer, à aimer non comme un sacrifice, mais par le fruit d’une ascension de votre cœur et de votre conscience. Vous montez du plan de l’ego jusqu’au plan de l’amour.

Désormais, vous ne vous offensez plus. Ce n’est plus possible pour vous de le faire. Cela ne revient pas tout à fait à pardonner. Cela revient plutôt à pardonner en avance, à pardonner par anticipation. Et c’est même davantage: cela revient simplement à voir la vérité.

En vérité, la personne qui vous fait face n’est autre que vous-même, et c’est valable aussi sur le plan relatif. Ainsi, la personne qui vous offense vous reflète. Elle vous renvoie votre propre image en miroir. Si cette personne devant vous est ‘‘tellement avare’’, ainsi l’êtes-vous. Si elle est ‘‘un peu simple’’, ‘‘indigente’’, alors vous l’êtes autant qu’elle. Si cette personne ne pense qu’à elle, alors c’est la même chose pour vous. Si elle veut toujours être la première dans la file d’attente, quitte à doubler les autres, cela traduit votre propre volonté d’être le premier dans la file, quitte aussi à léser les autres. Vous paierez alors par la colère et la rancune, et accuserez même autrui d’avoir exhumé de vous ces émotions négatives.

Je ne vous donne pas des instructions, Mes bien-aimés. Je vous dis simplement que vous montez désormais à un niveau supérieur. Ce plan nouveau, ce plan supérieur en conscience vous permet de devenir généreux. Vous n’avez plus à être le premier dans la file d’attente. Vous laissez passer désormais les autres et vous en êtes parfaitement content. Vous ne perdez pas votre intégrité. Vous grandissez dans l’amour et vous en donnez simplement plus. La leçon a peut-être été difficile, mais désormais il vous est aisé et facile d’aimer. Oui, vous en êtes là.

Translated by: Jean_Chris...

 

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