– Un quota d’inquiétudes – 9 août 2011

God said:

La cause de l’inquiétude, c’est l’inquiétude. Vous vous inquiétez, et vous attachez une cause à cette inquiétude. Vous vous remplissez d’inquiétude de la même manière que vous remplissez de carburant le réservoir de votre véhicule. Vous vous êtes fixé un quota d’inquiétude, et vous entendez bien l’atteindre.

Vous avez pensé que l’inquiétude était votre agresseur, mais désormais vous savez que c’est vous qui l’emmenez partout en vous. Lorsque vous êtes lancé sur les rails de l’inquiétude, rien ne semble vous arrêter. Il y en a toujours sur vous, et vous avez même quelques réserves en extra pour faire bonne mesure.

De temps en temps, vous êtes distrait de vos soucis. Mais généralement cela ne dure pas très longtemps. Admettez-le. Confessez-le. Vous avez fait de l’inquiétude votre compagnon de tous les jours. Vous pouvez bien sûr le débarquer sur le bord de la route dès que vous l’aurez décidé, c’est-à-dire lorsque vous aurez décrété que vous n’êtes pas son obligé, mais plutôt l’obligé de la Vérité.

L’opposé de l’inquiétude, ce n’est pas la sottise. En fait, c’est plutôt même une sottise que de se livrer à l’inquiétude.

L’inquiétude vous dit toujours : ‘‘attention, danger imminent, attention, danger imminent.’’

Vous avez connu des personnes qui marchent à l’inquiétude comme certaines voitures marchent au diesel. L’inquiétude les stimule, ou ils stimulent l’inquiétude. A vous, il convient de chercher un fondement plus élevé.

Car l’inquiétude est un écueil, un trou dans lequel on tombe.

Si vous êtes tombé dedans, alors cherchez à vous en extraire.

L’inquiétude est un enquiquineur, mais un enquiquineur que vous vous imposez. Vous lui avez accordé certains droits qui ne lui appartiennent nullement.

Votre perception peut ébranler son emprise. Considérez désormais que l’inquiétude est un passe-temps qui ne vous amuse plus du tout. Bien sûr, elle est aussi ce trou boueux que vous avez-vous-même creusé et dans lequel vous pataugez présentement. Sortez-en au plus tôt.

Vous ne dépendez de l’inquiétude. D’où vous viennent les aides que vous recevez ? Certainement pas de l’inquiétude.

Avec ou sans elle, ce qui arrivera finira de toute façon par arriver. Elle n’a aucune valeur préventive. Elle ne vous sert à rien. L’inquiétude revient à se faire frapper en anticipant un coup.

Vous Me direz que vous avez tant matière à vous inquiéter, que tout peut arriver. Et c’est vrai que tout peut arriver. Mais attendez que cela arrive avant de vous prononcer. L’inquiétude ne va pas vous éviter les courants et les flux de la vie. Elle ne vous protège pas, mais vous consume plutôt.

L’inquiétude est endémique et auto-réalisatrice. Vous pouvez même vous inquiéter de vos inquiétudes.

Si l’inquiétude est une dent douloureuse, retirez-la. Si elle est un maraudeur, évitez-la. Si elle effraie votre cheval, apaisez votre monture. Eloignez-vous de l’inquiétude. Le monde comprend tant de choses bien meilleures que l’inquiétude. Cette dernière ne vous a pas créé. Elle s’est agrippée à vous depuis trop longtemps. Il est temps que vous en ayez terminé avec elle. Vous serez tellement plus heureux et insouciant. Il faut dire qu’elle se cramponne à vous. C’est dans sa nature que de se cramponner. C’est un parasite. Et vous avez le pouvoir de vous en libérer dès maintenant. Soyez sans inquiétude désormais. Laissez-la tomber et incubez la joie plutôt. Permettez à la joie de s’épanouir au soleil. Ejectez les soucis au loin pour faire de la place à votre joie grandissante.

Vous n’avez pas idée de combien de fois l’inquiétude, cet intrus, cet usurpateur, vous a pourchassé, vous a harnaché, est entrée par vos pores et a creusé son chemin jusqu’à votre cœur. Arrêtez-la d’un rire franc. Elle n’a aucun droit sur vous. Aucuns droits. L’inquiétude, jamais satisfaite, pour laquelle tout n’est jamais assez, l’inquiétude s’agrippera à votre manteau pour se payer une promenade à vos dépends.

Pensiez-vous vraiment que l’inquiétude vous protégeait? L’inquiétude n’a rien à vous donner, sinon de l’inquiétude. Ce n’est certainement pas un marché équitable -- votre paix en échange de l’inquiétude?

Laissez-la s’en aller. Laissez-la se perdre dans les bois quelque part. Qu’elle disparaisse de votre cœur où elle s’était introduite. Soyez sans merci pour les soucis. Vous n’avez pas besoin de ce crieur public, de ce harangueur de foule, de ce prophète de malheur. Vous devez vous dispenser de ses mauvais services et l’éjecter de votre dos.

Combien plus agréable est la vie sans la funeste habitude de l’inquiétude. Vraiment, l’inquiétude, c’est trop inquiétant.

Translated by: Jean_Chris...

 

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