Certainement, vous pensez que la vie vous est imposée. Personne sur Terre ne pourrait jamais choisir une partie de ce que la vie apporte, et, cependant, il y a un aspect de vous qui l’a choisi. Cela est difficile si ce n’est impossible à saisir pour vous. Bien sûr, vous ne le choisiriez pas consciemment, pourtant, vous l’avez invité.

Je ne dis pas que vous l’avez invité stupidement, bien que cela vous semble imprudent lorsque cet invité arrive. Si c’est la maladie qui est votre invitée, vous aviez mauvaise conscience envers elle. D’une certaine manière, vous l’avez choisie. Vous pouvez être surpris ou choqué à son arrivée, pourtant il y a aussi une satisfaction à son arrivée. Personne ne peut être satisfait de la maladie, pourtant cela satisfait quelque chose en vous. Elle doit, parce que vous en êtes convaincus. C’est comme si vous pouviez sourire maintenant, alors que consciemment vous ne souriez pas du tout et n’avez jamais pu. Néanmoins, dans quelque lointaine contrée, vous avez passé commande pour une maladie comme un complément ou un achèvement à quelque chose. C’est ce que vous appelez le destin, bien-aimés. Vous avez mis en marche le moteur du destin. Le destin est un choix que vous avez pris dans une contrée lointaine, et maintenant le choix que vous avez fait vous appelle.

Si vous êtes capables d’appeler la maladie, vous êtes également capables de la renvoyer. Vous pouvez changer votre esprit. Vous pouvez dé-choisir vos choix.

Et toutes les choses agréables qui entrent dans votre vie, vous les avez également appelées. Quel est le script de votre vie sinon celui auquel vous avez fait signe ? Selon un certain code, vous avez hurlé ou murmuré:

« Viens ici. Viens à moi. Viens tout de suite. Apporte moi ce que tu apportes. Tu es mon serviteur. Tu es à mes ordres. Il y a longtemps je t’ai ordonné de venir, et nous nous rencontrons ici et là sur Terre. Je n’oublie pas complètement notre rendez-vous. Tu ne dois pas non plus. Nous avons un genre de pacte. Un achèvement vient avec toi. Alors c’est fini. Nous étions d’accord pour nous rencontrer. Enfin, te voilà. Nous nous serrons la main là-dessus.

Les serviteurs peuvent aussi être renvoyés. Un contrat peut être rompu.

Tout ce que vous semblez être, vous l’avez choisi. Un homme riche, un homme pauvre, vous l’avez choisi. Vous avez choisi la peine, et vous avez choisi le bonheur. On pourrait dire, bien que vous n’aimerez pas cela, que la peine est votre bonheur. Impossible, direz-vous, et pourtant, n’avez-vous pas une once de suspicion maintenant quant à la vérité de cela ?
Personne n’est une victime. Ce qui apparaît comme étant un tel scénario a été choisi.

Ceci est une des raisons pour lesquelles vous n’avez pas à vous plaindre. Si vous avez commandé de la soupe de haricots rouges, vous l’avez commandée. Vous ne voulez pas vous plaindre car les plaintes vous maintiennent où vous êtes. Vous n’avez pas plus à la manger que si vous aviez commandé du poison. Vous n’y êtes pas obligés. Venez, soyez obligés envers votre Soi Supérieur.

Faites un nouveau vœu maintenant. Laissez aller les chaînes avec lesquelles vous vous êtes ligotés. De telles promesses que vous vous êtes faites à vous-même, vous n’avez pas à les tenir. Vous n’avez pas à continuer à jouer avec les cartes que vous vous êtes distribuées. Il est parfaitement ok de dire: «La partie est finie.»
Vous pouvez toujours distribuer les cartes et rejouer un autre jour avec un nouvelle done. Même avec les yeux bandés, vous choisissez les cartes que vous avez apparemment distribuées. Vous êtes le batteur des cartes, et vous êtes le distributeur, et vous choisissez les cartes que vous choisissez. Vous n’êtes pas un partenaire involontaire. Voilà comment vous prenez la responsabilité de votre vie et comment elle se déroule elle-même.

Vous êtes plutôt un organisateur. Bien que vous ayez arrangé la vie que vous menez, vous pouvez la réarranger. Vous êtes le décorateur intérieur de votre vie, et, alors, le compositeur du monde.