Je salue votre courage. Vous avez accepté une mission sur Terre qui, selon vous, principalement à cause du concept de temps, est une mission à long-terme. Le temps n’est pourtant qu’un concept, mais c’est aussi le cadre qui structure votre expérimentation de la vie sur Terre. Le monde a fabriqué des montres et créé le ‘‘temps’’. Vous avez été sous son ombre depuis lors, et vous appelez le temps votre ‘‘Père’’.

C’est parce que vous croyez au temps que vous opposez une résistance à la vie et au monde.

Passer du temps dans le monde et opposer de la résistance à la vie, cela demande du courage. Sans l’élément du temps, la vie ne demanderait pas tant de courage. Cela dit, Je salue le vôtre, car le temps peut être, de temps en temps, assez effroyable.

Et maintenant que cela est dit, Je vous encourage à lâcher-prise, à abandonner vos résistances au temps et à tout ce qu’il porte en lui. Vous vous accrochez fermement. Vos mains se ferment et vos muscles se crispent. En effet, vous essayez d’enrayer le cours du temps.

On vous a pourtant dit de vous relaxer, de laisser aller toutes les résistances. Se relaxer, cela revient à sortir du concept de temps. Quand bien même le temps n’existerait pas, lorsque vous vous relaxez, vous le faite avec l’intuition d’avoir tout le temps. Cette intuition d’avoir tout votre temps est proche de la vérité de l’Infini. Donc, maintenant, allez-vous vous relaxer, et vous laisser bercer Par Mon amour? Vous pouvez comprendre qu’il n’y a pas à entrer ou à sortir de cet amour.

Tout ce qui compte, tout ce qui compte vraiment, est atemporel. L’atemporel n’a pas de limites. Le temps est rempli de limites. Tic, tac, tic, tac…

L’amour est atemporel. Il n’a ni début ni fin. Vous pouvez certes l’expérimenter différemment. Vous pouvez parfois dire que c’est fini, que vous avez cessé d’aimer. Mais c’est un point de vue très étroit. L’amour est en vous un état permanent.

Vous vous êtes rendu dépendant de l’amour qui vient de l’extérieur, de manifestation d’amour, de démonstration d’amour, comme si vous ne dépendiez que de l’amour qui vient d’autre part, qui vient d’ici ou de là, qui provient de celui-ci ou de celle-là. Vous avez mis l’amour dans le carcan du temps et de l'espace. L’amour n’est pas une question de temps. L’amour n’est pas une question de ''où', de ''quand'' et de ''combien''. L’amour est un état, et malgré les preuves du contraire qui tendent à s’accumuler, c’est l’état dans lequel vous vivez.

Vous vivez dans un état infini d’amour. Entre-temps, vous pensez que vous vivez dans le New-Jersey ou à Tombouctou. Mais vous vivez dans Mon cœur. Vous vivez dans Mon amour. Il ne peut en être autrement. Bien sûr, vous vous êtes raconté d’autres histoires. Je vous donne la bonne version dorénavant. Vous êtes Mon bien-aimé, et vous vivez dans Mon pays d’amour. Vous ne serez jamais apatride. Bien que l’espace n’existe pas, l’amour existe, et c’est Notre état permanent.

Je fais parvenir à votre cœur des flots ininterrompus d’amour. Je le mélange, Je l’agite, Je le remue et le tourne dans le sens des aiguilles d’une montre, même si les montres, le temps, l’espace, même si tout cela n’existe pas. Il n’existe que l’amour. L’amour qui se contient en lui-même. L’amour qui joue.

Votre nom est amour, et pourtant vous jouez à cache-cache avec l’amour. L’amour se cache, surgit de sa cachette, puis se cache à nouveau. L’amour ferme les yeux et s’imagine bien dissimulé. Même si le temps n’existe pas, il est temps, vraiment temps, de vous réconcilier avec l’amour que vous êtes. Vous êtes bien davantage qu’une prédominance d’amour. Vous êtes entièrement amour. Acceptez-vous ce que vous êtes. Vous êtes amour, et il n’y a pas moyen d’en échapper. Inutile de le fuir. Venez, plutôt, et saisissez-vous-en. Malgré ce que vous pensez, l’amour est la seule constante. Ne jouez plus à cache-cache, voulez-vous?