Suis-je le Gardien de Mon Frère?, 22 mai 2013

God said:

Le conseil suivant est le plus classique: ‘‘bas les pattes.’’ Tu ne critiques pas quelqu’un qui voit les choses différemment. Ses affaires sont ses affaires. Le fait qu’il tonde sa pelouse trop à ras, qu’il arrose trop ou pas assez son jardin, tout cela n’est pas ton affaire. Selon ton état d’esprit, il se peut qu’untel mange une nourriture inadéquate, qu’il se couche trop tard ou qu’il reste au lit trop tard. Tu n’es pas sur Terre pour améliorer la vie d’autrui. Tu croyais que c’était ton job?

De nombreux parents pourraient élever leurs enfants d’une façon totalement différente de la tienne. Ils les laissent veiller tard le soir, manger des bonbons au petit-déjeuner, ou jouer dans la boue. Ce que ces parents font sont leurs affaires.

Lorsque les chevaux et les calèches étaient le moyen de transport à la mode, une question morale se posait. Si tu vois un homme battre son cheval, vas-tu intervenir? C’est difficile de savoir comment intervenir. En théorie, tu retiendrais la main de celui qui maltraite son cheval. En pratique, tu n’es pas sûr. Pourtant qu’est-ce qui te retiendrais d’intervenir pour cesser un acte cruel? Si tu passes ton chemin, n’es-tu pas, sinon complice, du moins un partisan/supporter?

Et c’est ainsi avec les mères, les pères et leurs enfants. Où est la ligne que tu ne franchis pas, et où est la ligne que tu franchis lorsque tu vois des abus ou simplement ce qui peut apparaître comme une façon différente d’élever des enfants? Quand détiens-tu la légitimité pour parler? Tu ne veux pas être un fouineur. Tu ne veux pas accuser à tord. Pourtant il y a certaines situations où en toute bonne conscience tu ne sais pas si tu dois te taire ou si tu dois objecter.

Tu as aussi entendu ces histoires d’enfants sérieusement maltraités, et les dommages émotionnels peuvent être tels qu’un sérieux dilemme se pose.

En théorie, tu peux croire qu’il n’appartient pas à n’importe qui d’intervenir dans la vie de famille d’un autre. Ou tout du moins ce n’est pas à toi de le faire. Peut-être quelqu’un peut et doit le faire. Peut-être quelqu’un le fera.

Tu te dis que de toutes façons, malgré des circonstances pénibles ou cruelles, les enfants parviennent toujours à dépasser les conditions dans lesquelles ils ont grandi. Cela dit, tu n’es pas bien sûr que cela suffise à justifier ton inaction. D’un autre côté, et si tu te trompais? Tu ne voudrais surtout pas accuser qui que ce soit à tord.

Malgré tout, il y a des moments où tu dois parler, intervenir, défendre celui qui ne peut se défendre tout seul. Peut-être une fois dans ta vie. Peut être plus. Peut être cela sera-t-il un acte de bonté à l’égard de celui ou celle qui est si troublé qu’il en a perdu de vue le véritable rôle d’un parent, qui est celui d’aimer et de soutenir.

Tu ne cherches absolument pas ce type d’opportunités, mais lorsqu’elles se présentent à toi, tu ne peux pas répondre que tu n’es pas le gardien de ton frère.

Tu n’as pas envie non plus de créer des ennuis, ou d’être un citoyen hyper-concerné par tous les problèmes dans le monde. Néanmoins, peut-être la vie te donnera-t-elle une opportunité de bénir la vie d’un autre, voire de la sauver.

Oui, J’apprécie, Moi qui autorise seulement les corps à mourir, J’apprécie que les vies soient sauvées ou exaltées. C’est un petit service à rendre, réconforter et donner à quelqu’un ce que toi seul peux donner.

Cela peut te sembler comme une situation embarrassante, pourtant l’embarras n’a lieu que lorsque tu ne sais pas quoi faire. Il s’agit là peut-être d’une situation où tu sais qu’il t’appartient de faire quelque chose, que tu le veuilles ou non.

Translated by: Jean_Chris...

 

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