Il y a tout un monde de différences entre comprendre et juger. Comprendre ne signifie pas admirer. Comprendre veut dire comprendre. Avec la compréhension vient une certaine prise de conscience que cette prétendue autre personne devant vous fait du mieux qu’elle peut. Que cette personne soit un docteur, un commerçant, un mendiant, un voleur, la personne devant vous est, à cet instant donné, en train de faire de son mieux. Elle ne sait pas faire autrement, même si à votre avis elle le devrait. Le problème est le suivant : « Il y a une partie de votre psychisme qui visite l’endroit où se trouve cette personne et par conséquent, vous pouvez dire que vous n’aimez pas cet endroit. Vous n’aimez pas l’offense que l’autre vous fait, car vous reconnaissez cette façon d’agir en vous, même si c’est en quantité infime et par conséquent, la personne vous offre un reflet de vous-même qui vous dérange.

Si vous étiez la personne pour laquelle vous éprouvez du dédain - vous comprenez bien que vous éprouvez du dédain pour cette personne, n’est-ce pas?- Je M’adresserais à vous d’une autre façon. Je ne vous dirais pas d’avoir de la compassion pour vous-même. Je vous dirais d’être tel un chevalier dans son armure étincelante. Je vous dirais de lâcher prise par rapport au passé. Je vous dirais que vous devez lâcher prise par rapport au passé. Le passé représente plus qu’une étape, c’est une série d’étapes. Le passé est instable et il ne faut pas s’y attacher.

Si vous étiez la personne que vous jugez ou que vous rabaissez, Je vous dirais d’arrêter de chercher à comprendre, d’arrêter de chercher des excuses, d’arrêter de ne penser qu’à vous ; Je vous dirais de prendre une profonde respiration et de devenir, à cet instant même, une bénédiction pour le monde, une bénédiction pour vous-mêmes. Assez de ce manque de réflexion ! Il est temps de se réveiller !

Si vous étiez la personne que vous jugez ou que vous rabaissez, Je ne vous soutiendrais pas : « Mais Dieu... Mais Dieu, il s’est passé ça. Et puis, il y a eu ça. J’ai mes raisons. J’ai des raisons valables. » Je ne vous soutiendrais pas, quelle que soit la quantité d’excuses que vous pourriez sortir de votre chapeau. Je vous dirais d’arrêter de Me donner des excuses et de commencer plutôt à agir dans le bon sens, de vous mettre au service de la vie. Je vous dirais de faire preuve de moins de compassion envers vous-mêmes et de plus de sagesse envers la personne qui vous a offensé(e ). Je sais que cette personne a blessé votre coeur, mais Je ne vous dorloterais pas pour autant.

En fait, Je vous dirais à vous, qui vous posez en critiques, de faire preuve d’un peu moins de compassion à l’égard de vous-mêmes. En fait, c’est ce que Je vous dis à cet instant. Je vous dis de faire preuve de moins d’autosatisfaction. Je vous dis de ne pas faire preuve d’autosatisfaction du tout.

Lorsque deux personnes interagissent avec ce sentiment d’autosatisfaction mutuel, même si leur interaction est calme et modérée, elles ne pourront avancer que lorsque l’une des deux abandonnera sa position, lorsque l’une des deux descendra de son piédestal d’autosatisfaction. Et puisque vous lisez ces mots, Je vous dis à vous sans hésiter, que vous devez sûrement faire partie de ceux et celles qui devez descendre de ce piédestal.

Vous êtes ici pour rendre ce monde meilleur, alors faites en sorte que ce monde devienne meilleur. Lâchez prise par rapport à tout ce qui endurcit votre coeur. Soyez bon envers votre coeur. La colère, le ressentiment, l’autosatisfaction parlent trop fort, ils rendent sourd. La colère, le ressentiment, l’autosatisfaction sont sourds et c’est pour cette raison qu’ils rendent sourd. « La bande des trois » refuse d’écouter. Ils forment une bien triste équipe.

Je te demande à toi, Mon magnifique enfant, Je vous demande à vous tous, Mes magnifiques enfants, rejoignez l’équipe des anges de la Terre qui sont gentils, qui apportent de la douceur sur la Terre. Du plus profond de votre coeur, présentez vos excuses à celui ou celle qui est coupable d’être bien moins conscient et éveillé que vous.

J’ai dit que vous deviez faire en sorte d’être les premiers à accueillir les autres. Dans votre coeur, c’est dans votre coeur que vous accueillez les autres. Vous avez tous et toutes des raisons de leur présenter des excuses. Même si vous n’avez pas grand chose à vous faire pardonner, vous avez tous et toutes, un manque d’ouverture de votre coeur à vous faire pardonner. Présentez vos excuses pour avoir été moins que Ce Que Vous êtes, et à cet instant même, équipez-vous d’une épée de bonté et allez parcourir le monde pour tuer les dragons que sont la condescendance, l’accusation et le rejet ; toutes ces choses que vous éprouvez envers le coeur et l’âme de l’autre. Rejetez votre perception étroite. Dans l’échelle de la vie, montez sur le barreau supérieur. Ne craignez pas d’abandonner le barreau sur lequel sont posés vos pieds actuellement. Abandonnez-le.