Soyez comme la Lune
Lorsqu’il est très difficile d’ôter l’angoisse de votre cœur, imaginez qu’elle s’agrège en petits grains dans votre cœur. Pour chaque angoisse, prenez un grain et jetez-le si loin que vous ne pouvez plus jamais le revoir. Vous pouvez y arriver. Débarrassez-vous de ce chapelet. N’égrènerez plus dans votre cœur les grains de vos angoisses, car ils finissent par former un étau qui vous étrangle.
Ces grains dont Nous parlons sont bien ternes. Ils traînent dans les parages depuis bien trop longtemps. Deux minutes sont déjà trop longues. Ces grains, pour la plupart, sont là depuis l’enfance. Votre enfance a certes de l’importance à vos yeux, mais ces grains ne doivent nullement être conservés pour autant. Tous les événements de votre enfance, et leurs suites, se sont agrégés dans votre cœur jusqu’à former un collier de souffrance, collier que Je vous demande de rejeter.
Et, tandis que vous le rejetez, envoyez-lui aussi un baiser. Vous imaginiez que ce chapelet de souffrance était précieux et qu’il fallait lui consacrer un autel. Mais vous n’aviez simplement jamais pensé que vous pouviez l’extirper de votre cœur. Maintenant vous savez. Et maintenant, vous dégagez ces vieilles pensées, ces vieilles émotions douloureuses. Vous n’en voulez plus. Elles sont comme de la nourriture gâtée. Personne n’a besoin de vous apprendre à recracher une nourriture dont le goût est infâme, et pourtant vous avez besoin d’apprendre à en finir avec les pensées gâtées et poisseuses qui encombrent votre cœur.
Ces pensées non désirées et toutes ces émotions vont aller s’évanouir dans l’atmosphère. Elles vont comme s’évaporer. Si vous les conservez, elles continueront de blesser votre cœur. Lorsque vous les éjectez, c’en est fini : elles sont parties. Elles ne détiennent aucune force si ce n’est la force que vous leur donnez. Vous leur accordez trop d’honneur. Elles sont des intrus dans votre cœur. Elles y squattent depuis trop longtemps.
Vous pourriez croire qu’un événement provoque actuellement une souffrance dans votre cœur. Or cette souffrance n’est pas nouvelle. C’est une occurrence du passé qui s’invite en vous sous le déguisement de la nouveauté. Mais ça reste une occurrence du passé. Une occurrence qui se répète. Par le passé, vous avez été trompé, trahi, rejeté, et dès l’instant où vous ressentez cette vieille sensation, c’est comme si une lumière rouge s’allumait dans votre cœur, et rien ne va plus. Finalement, peu importe qui vous a trompé ou offensé, peu importe comment il ou elle vous a fait cela, peu importe l’injustice, peu importe l’amertume, peu importe les faiblesses et les motifs d’autrui, c’est vous qui, dès maintenant, devez laisser partir les miasmes de votre passé. Ceux qui vous offensent aujourd’hui affrontent eux-aussi de vieilles blessures récurrentes du passé. Ils ont été trompés, trahis, rejetés, et ils ne permettront plus que cela se répète, ainsi vous devancent-ils et anticipent.
Cela devient une sorte de course, de compétition. Ils doivent prendre l’avantage avant qu’on prenne l’avantage sur eux. Bien sûr, ils ne le voient pas ainsi, puisqu’ils considèrent que leurs actions sont justes, en fonction de leurs blessures du passé, de la même manière que vous considérez ce que vous voyez comme injuste. Ils ont juste tiré en premier. Ils se sont protégés en anticipant, et désormais vous paraissez les suivre dans cette course. Ils ont émis un verdict, et maintenant vous réagissez. Vous vous sentez obligé de réagir dans la frustration et d’aggraver les choses. C’est devenu un automatisme. Voilà pourquoi Je vous demande désormais, encore une fois, de vous élever au-dessus de tout cela.
Commencez par vous débarrasser de tous ces nœuds formés par les douleurs et les souffrances du passé. Faites-le pour vous et faites-le pour les autres. Ces souffrances ne sont pas là pour leur propre bénéfice. Virez ces vieilles angoisses qui fermentent dans votre cœur. Mes bien-aimés, vraiment, elles n’ont rien de nouveau. Ce ne sont pas les autres qui les ont provoquées. Quelle que soit l’offense d’autrui, vous avez pris un nœud de souffrance de son cœur pour l’introduire dans le vôtre. C’est ce que vous faisiez à chaque fois. Vous aggraviez et faisiez vôtre leur manque d’amour, leur distraction, leur oubli.
Ce nœud était en eux, pas en vous, et pourtant vous l’avez fait vôtre.
Virez ces grains parasites, dégagez ces nœuds, regardez-les se détacher de votre cœur et prendre la direction de la lune. Puis observez la lune les absorber sans s’émouvoir de ce qui vous semblait si terrible. Soyez comme la lune.
Translated by: Jean_Chris...Permanent link to this Heavenletter: https://heavenletters.org/soyez-comme-la-lune.html - Thank you for including this when publishing this Heavenletter elsewhere.
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