Je ne suis pas un fragment de votre cœur ; Je suis votre cœur. Ce dernier est un battement du Mien ; il bat au rythme du Mien. Toute constriction, tout chagrin, est une intrusion dans votre cœur qui ne Me sert en aucune manière et qui, par conséquent, laisse le monde amoindri. Seul l’amour appartient à votre cœur. C’est tout. Et c’est là toute l’histoire de la vie sur Terre.

Tout ce que vous appelez douleur et souffrance contracte votre cœur. A un moment donné, vous vous êtes persuadé que, parce que ceci ou parce que cela, l’amour dans votre cœur devait être restreint, retenu, diminué, dissimulé, conservé. Non, non et non, c’est le moment pour votre cœur de s’étendre. La vérité, c’est qu’il n’y a pas de frontières dans votre cœur, pas de limites. Oui, des clôtures ont été dressées autour de votre cœur, mais ce ne sont que des façades. Les clôtures ne protègent nullement votre cœur, elles le confinent. Elles vous maintiennent rivé à la souffrance et aux pâles imaginations du passé.

Vous avez tenu votre cœur en laisse et vous l’avez attaché à une pierre. Vous avez pris l’habitude de l’arnaquer. Au nom de la sécurité, vous l’avez limité. Au nom de la sécurité, vous l’avez battu, blessé et piétiné. Quoi qu’il advienne dans ce monde, vous avez la responsabilité de votre cœur, qui est le Mien, et vous l’avez réprimé. Vous l’avez retenu. Vous l’avez recouvert. Vous lui avez dit : ‘‘tu peux aller jusque-là, mais pas plus loin. Reste dans ce coin, et ne t’aventure pas ailleurs.’’

Cette façon de ligoter votre cœur, de l’attacher, de le ficeler, Me rappelle cet éléphant qui, tenu par une chaîne, ne pouvait s’aventurer plus loin que ce que permettait la longueur de son lien. Il était si habitué à cette chaine que, même lorsqu’elle n’était plus attachée, il restait dans ce périmètre. Il aurait pu s’aventurer où il voulait, mais par la force de l’habitude, il s’en tenait au petit périmètre qu’on lui avait jadis assigné.

Allez chercher cet éléphant enchainé de votre cœur et donnez-lui la permission de vaquer librement. Vous n’avez pas le droit de le garder attaché. Donnez lui quelques gouttes de liberté et aidez-le à accomplir sa destiné de Roi des Cœurs.

Il y eut un temps où les buffles parcouraient les terres librement, puis vinrent les clôtures, et les buffles cessèrent d’être libre.

La consigne que Je vous donne, c’est de libérer votre cœur. Il n’est supposé ni être votre prisonnier ni faire ce que vous lui dites de faire. Il est supposé vous guider et vous diriger. Et vous êtes supposé le suivre. Votre cœur est un dirigeant, pas un exécutant. Il est supposé chanter et sauter par-dessus les barrières. Il est fait pour aimer sans retenue.

Bien sûr, vous savez que Je parle d’un amour plus vaste que l’amour personnel. Ouvrez votre cœur, et vous aimerez comme une personne consacrée à l’amour. Plus jamais vous ne délaisserez l’amour dans un coin. Votre cœur ne se borne pas à l’organe dans votre poitrine. Votre cœur est le ‘‘sésame, ouvre toi’’ de la Vie ; il est le grand Émancipateur ; il est au centre de la vie, et il s’étend partout. Votre cœur ouvert demande à se donner ; et il se donne avec joie, sans jamais se sentir abusé et sans jamais abuser qui que ce soit. Votre cœur est la clé qui déverrouille tous les cœurs. Décadenassez tous les cœurs et jetez la clé, Mes chers. Déverrouillez votre cœur. Et rappelez-vous qu’il est Mien.