Quoi qu'il Arrive, Cela Vous élève plus Haut, 19 septembre 2013
Vous pourriez être surpris de découvrir que vous avez embrassé une maladie. Oui, Je dis bien ''embrassé''.
Vous dites que vous n'auriez jamais ''choisi'', et encore moins ''embrassé'', une maladie.
Ce que Je dis en fait, c’est que vous n'auriez probablement pas choisi consciemment une maladie, mais vous pouvez très bien l'avoir choisie de plein gré. Peu importe combien cette affirmation peut vous choquer: vous avez en quelque sorte choisi la maladie en l'embrassant. Si vous ne pouvez pas voir cette vérité à cet instant précis, du moins pouvez-vous voir, après diagnostic, que vous avez ensuite embrassé la maladie. C'est devenu votre vie désormais. Vous lui donnez votre attention, jour et nuit. Elle vous décourage, ou peut-être vous rend euphorique, comme s'il y avait dans cela un tout nouveau rôle à jouer.
Comme c’est le cas à chaque tournant de votre vie, qu’elle soit consciemment choisie ou non, la maladie vous élève plus haut.
Je ne dis pas que vous devez retenir la maladie à vous afin de monter plus haut. Pas du tout.
Nous pourrions voir la maladie comme quelque chose qui ressemble à un changement de vitesses, et les engrenages font un bruit terrible. Vous y prêtez certainement attention. La maladie c'est ce bruit effroyable des engrenages quand vous changez de vitesse : elle est là pour attirer votre attention.
Je ne suis pas en train de vous donner une panacée, vous comprenez bien. Je ne dis pas que vous devez être guéri ou que vous devez rester malade en vous laissant faire. Je ne dis pas non plus de faire de la maladie votre occupation principale ou votre passe-temps, mes chers. La maladie n'est certainement pas votre raison d'Être. Bien sûr, elle peut être votre chemin, ou bien elle peut être simplement un chemin que vous empruntez momentanément.
Vous n'avez pas non plus à résister en luttant bec et ongle contre la maladie. Vous pouvez lâcher prise. Elle a fait son travail. Elle a retenu votre attention. Vous pouvez vous en dispenser désormais. Ce n'est pas une aventure que vous devez accepter, approfondir, explorer de long en large.
Une maladie mortelle n'est pas non plus mortelle. Il n'y a pas de mort, sauf pour le corps. Le corps est une chose dérisoire, quelque chose qui se traîne, s'émeut, se heurte, courre ou reste immobile. Le corps est quelque chose qui se respire, jour et nuit.
Dans le même temps, la maladie ne doit pas être considérée comme allant de soi, comme une évidence, comme étant due, comme quelque chose qui devait de toute façon vous arriver.
Par ailleurs, Je veux vous dire quelque chose d'autre: la maladie n'est pas plus réelle que la mort. Il y a beaucoup d'autres choses à être qu'être malade. Vous ne devez ni être cordial à son égard ni lui offrir l'hospitalité.
Vous n'avez pas besoin de vous retourner le cerveau à vous demander : ''Mais comment ai-je mérité cela?"
Vous n'avez pas non plus à penser ''Je ne méritais pas ça. Ce truc sort de nulle part."
Vous n'avez pas même besoin de croire que c'était votre dû. Ce n’est pas une croix à porter ni une médaille de mérite à arborer.
La maladie ne vous rend pas plus important. Bien sûr, souffrir d'une maladie vous attire plus d'attention.
Vous vous doutez déjà que quelque chose ne tourne pas rond quand la maladie vous rend visite. Vous en cherchez la cause dans votre régime, votre façon de vivre, votre digestion, le fait de rester éveillé trop tard... Vous cherchez une liste des causes. En ce sens, s'il y a bien une cause à votre maladie, c'est bien votre façon de penser. Votre façon de penser profonde peut-être contraire, voire opposée, à vos pensées pleinement conscientes, vos pensées à la surface. Et il y a aussi les pensées qui viennent des autres et de votre attention aux autres.
Mon conseil pour vous c’est, comme toujours, de trouver et de donner de la joie. Que votre mental vous lâche un peu les baskets. Vous n'avez pas à être sous les projecteurs. La maladie n'est pas une indication que vous êtes quelqu'un de bon, de digne ou d’indigne, ou de quoi que ce soit. Les riches et les pauvres, les gens célèbres ou les parfaits inconnus, tous peuvent endurer la maladie. Elle est indépendante du fait que vous soyez, ou non, consacré à Moi, que vous soyez, ou non, une personne de bien.
Quoi qu'il en soit, Je vous demande de ne pas être ''consacré'' à votre maladie. Une maladie ne vous appartient pas. C’est un accessoire en option. Vous n'êtes pas tenu de la posséder. Vous pouvez la rejeter.
"Mais, Dieu, comment puis-je sortir mon esprit de ma maladie?" Pourriez-vous demander.
Et Je vous répondrais: "Que la vie soit votre objectif, que l'amour soit votre objectif, que le bien-être d'autrui soit votre objectif. Laissez-Moi être votre objectif."
Translated by: Jean_Chris...Permanent link to this Heavenletter: https://heavenletters.org/quoi-quil-arrive-cela-vous-eleve-plus-haut-19-septembre-2013.html - Thank you for including this when publishing this Heavenletter elsewhere.
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