Le bien que vous faites. Pensez au bien que vous faites. Racontez le bien que vous faites plutôt que raconter les offenses faites envers vous. Jetez un œil favorable sur vous plutôt qu'un œil de travers sur le monde.

Ne vous démentez pas. Votre vie ne dépend pas du regard du monde, mais le monde dépend de votre façon de le regarder.

Quand vous regardez une mer boueuse, vous vous sentez d'une certaine façon devant elle. Quand vous regardez une mer claire, vous vous sentez autrement. Vous pouvez être sélectifs envers ce que vous voyez. Vous pouvez voir le soleil briller. Vous pouvez voir des nuages se former. Vous pouvez voir de la grâce. Vous pouvez voir de la disgrâce. Je suis en train de vous dire que vous êtes toujours sélectifs envers ce que vous voyez. Vous pouvez regarder pour voir différemment.

Si vous vous sentez malheureux, c'est un bon signe que vous allez vouloir changer votre regard.

Qui a-t-il de beau devant vous? Ne tirez pas à part ce qui paraît malencontreux. Laissez aller les plaintes.

Il y a une tendance, même une habitude, de voir ce que vous avez vu dans le passé. Si vous avez vu l'amour dans le passé, vous allez probablement continuer à le voir. Si vous avez vu ce qu'on pourrait appeler le manque d'amour dans le passé, c'est ce que vous avez tendance à voir maintenant. Vous en avez l'habitude. Cela vous est familier. Vous êtes peut-être en train de l'attendre.

Vous pouvez consciemment tourner la tête dans une autre direction. Vous pouvez décider ce que vous voulez voir. Les chances sont bonnes que vous allez voir ce que vous cherchez à voir. Il n'y a rien de mal à adopter un regard différent. Voyez cela comme porter de nouvelles lunettes. Jetez votre vieille paire. Regardez avec de nouvelles lunettes et ainsi vous allez mieux voir.

Nous parlons ici d'une chose très importante. C'est un grand secret de la vie. Ne le dédaignez pas.

Si vous avez porté jusqu'ici des vêtements de deuil, c'est maintenant le bon temps de porter des couleurs réjouissantes.

Il y a quelque chose dans cette idée que vous êtes perçus de la façon dont vous percevez. Si vous voyez de la tristesse, comment allez-vous être vus? De façon plus importante encore, comment allez-vous vous voir vous-mêmes?

Ce à quoi Je veux en venir dans ces lettres est de vous indiquer une autre direction, de vous présenter non pas la possibilité pour vous d'avoir une image plus élevée de vous-mêmes, mais la certitude que vous êtes de loin plus que vous ne le pensez et reconnaissez. À moins de penser du bien de vous-mêmes, vous n'accordez ni à vous-mêmes ni aux autres suffisamment de crédit. Vous ne rendez pas assez de monnaie ni à vous-mêmes ni au monde.

Le monde se présente à vous selon la vision que vous en avez. Pour avoir une vue plus élevée du monde, quelque chose en vous, un mode de pensée en vous, une attente en vous doit changer. Vous projetez une image du monde et le monde s'y conforme. Ceci ne vise pas à jeter le blâme sur vous. Il n'est au fait pas question de blâme. Néanmoins, vous êtes responsables du monde et vous êtes responsables de la façon dont vous le voyez.

Rafraîchissez-vous les yeux. Toute la bonté du monde est là devant vous. Choisissez ce que vous regardez. Je ne vous incite pas ici à être aveugles. J'évoque plutôt une vision plus adéquate.

Vous pouvez voir à partir de plusieurs angles. Vous pouvez voir de dessus. Vous pouvez voir à partir du côté gauche ou du côté droit. Vous pouvez voir à travers une vitre énigmatiquement. Vous pouvez voir dans un miroir. Vous pouvez voir une partie et vous pouvez voir l'ensemble.

Vous êtes ceux qui voient. En ce sens, vous êtes les Voyants. Tout comme vous choisissez les sons que vous émettez, vous contribuez aux vues que vous voyez. Vous avez une opinion sur les pensées que vous avez. Vous êtes ceux qui pensent. Vos pensées peuvent changer. Par vos pensées, le monde est comme vous pensez. Élargissez votre pensée. Oubliez les limites. L'expansion est votre nom.