Quand vous dites que vous faites de votre mieux, cela est trop souvent une excuse. C'est comme si vous disiez "Je n'y peux rien". C'est comme si vous lanciez vos mains en signe de défaite. C'est comme si vous disiez: "Je ferais mieux si je le pouvais". Et alors vous dressez une liste des raisons pour lesquelles vous ne faites pas tout ce que vous êtes capable de faire.

Voyez, Je vous ai dit que vous faisiez de votre mieux à tout moment, mais Je veux vous dire qu'il y a quelque chose de différent entre quand Je le dis et quand vous le faites. Vous racontez vraiment une histoire à propos de vous-même, que vous n'êtes pas à la hauteur à vos propres yeux. En même temps, vous vous défaites d'une responsabilité qui est vôtre.

Oui, bien entendu, vous exigez parfois trop de vous-même. C'est vrai. À d'autres moments, vous ne commencez pas à exiger suffisamment de vous-même. Vous prenez la sortie facile. Dire que vous faites de votre mieux est une sorte de palliatif, quelque chose que vous vous administrez pour vous sentir mieux, mais ça ne marche pas vraiment.

Bien sûr, il y a des moments où vous faites vraiment tout ce que vous êtes capable de faire. Et il y a des moments où vous fuyez. C'est une espèce de subterfuge. Il vaudrait mieux que vous ne vous racontiez pas d'histoires. D'une certaine façon, quand vous fuyez, vous ne prenez pas de décisions. Il y a quelque chose que vous voulez fuir et vous trouvez une excuse à laquelle vous accrocher.

Quelque part à l'intérieur de vous, vous croyez peut-être que vous méritez une exemption. Elle peut prendre la forme qui est de vous dire que vous n'êtes pas suffisamment bon. Peut-être que vous vous rabaissez et vous amoindrissez.

Tout être humain, à un moment ou l'autre, s'est trouvé à court de moyens. Tout le monde a déjà pris une bouchée trop grosse à mâcher. À un moment ou l'autre, tout être humain a profité d'une occasion pour se soustraire de ses responsabilités.

Il est également vrai que parfois, vous voulez fuir les responsabilités et vous vous rabattez sur un "Je ne peux le faire au complet".

Il y a un jour de la semaine qui est désigné pour que vous vous reposiez, que vous repreniez votre souffle, que vous adoptiez un rythme plus calme. Je ne vous ai jamais dit de prendre congé tous les jours de vos responsabilités. Je ne Me souviens pas de vous avoir dit de vous prélasser sept jours par semaine. Je ne Me souviens pas de vous avoir dit, à tous les niveaux, de prendre votre retraite, pour ainsi dire.

Il est plus probable que Je vous dirais de rester en marche.

Ce n'est qu'une idée qui vous fait dire que vous ne pouvez être à la hauteur parce que, bien sûr, avec le sentiment approprié, vous pouvez être à la hauteur. Vous pouvez même dépasser de loin ce que vous vous êtes alloué. Ah! oui, la pensée précède l'action tout comme elle précède l'inaction.

Parfois vous vous épuisez à ne pas prendre de décisions et à ne pas aller de l'avant.

Vous en tirer ou ne pas vous en tirer, voilà la question et c'est la question qui vous fatigue. Il semblerait qu'il y a des moments où, peu importe la décision que vous prenez, vous n'y croyez pas. Vous pensez peut-être que vous êtes un voyou, que vous ne méritez pas d'avoir la responsabilité de quelque chose et que vous ne méritez pas non plus de ne pas en avoir la responsabilité.

Oh! oui, parfois vous chancelez et vous vous mettez tout de même dans le pétrin. Vous faites en sorte de ne pas gagner et alors, comme vous vous épuisez, comme vos tergiversations vous mettent à plat.

D'une certaine manière, vous voudriez vous réfugier quelque part où vous ne vous sentiriez pas coupable. La culpabilité et la responsabilité ne sont pas la même chose. Faites ce qu'il y a à faire ou ne le faites pas et laissez la culpabilité hors de l'équation. Vous ne pouvez monter deux chevaux en même temps, bien-aimés.