Les Cloches tintent, les Gongs retentissent et Tous applaudissent, 5 juin 2013
Tu es Ma vie. Vois-tu ce que Je veux dire? Tu es l’accomplissement de Mes désirs. Je t’ai désiré comme un arbre désire déployer ses branches, et ainsi viens-tu à l’existence manifeste à Mon commandement. C’est toi qui Me décris la vie dans le monde. Je ressens ton point de vue. C’est comme si tu aspirais la vie dans Mon cœur. Tu es comme Shéhérazade qui raconte une histoire sans fin et ainsi continue de vivre.
Je sais bien qu’il y a Une Histoire dans l’Univers, et c’est la Mienne, pourtant tu es dans cette histoire avec Moi. Nous murmurons des histoires, les tiennes imaginaires, les Miennes réelles. Oui, c’est vrai, Je parle à Moi-même. Et, cependant, tout pareillement, J’engage le dialogue avec toi tout en finesse et subtilité.
Oui, la vie dans le monde est une fiction, mais quelle fiction! Quelle superbe saga écris-tu pour que Je la lise. Tu te lances dans la vie, et tu écris une odyssée, ou tu racontes une fable, et Je bois chacune de tes paroles, et Je tourne chacune de tes pages, et Je contemple chacune de tes illustrations. Je te regarde dans les yeux, et Je vois l’aventure. Je lis tes chapitres et tes mots qui, pendant un moment, deviennent comme la vie réelle.
Peut-être est-ce Mon histoire, et pourtant tu la vis. Tu es, en effet, une de Mes histoires, et tu en es le personnage principal. En même temps que Je t’invente, pour ainsi dire, tu t’inventes et tu te réinventes toi-même. Tout dans ta vie est décrit et s’écrit à la volée. Cette histoire, tu la racontes et tu l’écrits en même temps. Son sujet, c’est le suspense. Elle s’écrit à toute allure. Tu la vois venir et en même temps tu sembles avancer à tâtons. Elle file à toute vitesse devant toi, tu as de la peine à la suivre! Chaque jour, c’est un nouveau passage. Chaque chapitre est un passage apparemment plus long, et pourtant tout arrive, en termes du monde, à un rythme précipité, quelque chose comme un feu de paille, et, pourtant, tout est pris sérieusement. Tout se passe comme si ta vie dépendait de ce qui est écrit, de ce qui est lu et relu, comme si tout cette histoire était vrai, comme si c’était une question de vie ou de mort, alors qu’en fait c’est une histoire complètement inventée du début à la fin.
Même des histoires peuvent te faire rire. Même des histoires peuvent te faire pleurer, comme si elles étaient réelles et non purement fictives. Et ton histoire, combien elle paraît réelle, et combien paraissent réelles toutes les autres histoires! Des histoires, il s’en raconte même à propos de celles relatées dans les journaux, les magasines et, certainement aussi, dans les cœurs battants. Racontées entre deux battements de cœur, écrites au rythme d’un tambour, histoires longues, histoires courtes, histoires imaginaires, histoires écrites progressivement, de la naissance à la mort du corps. Et il y en a des personnages, des personnages qui interviennent dans ton histoire, celle qu’il t’appartient seul de raconter, et qui ainsi se poursuit. Il y a une histoire plus large en toile de fond, et un développement sur le plan de la terre, et, néanmoins, l’histoire réelle se poursuit dans une autre dimension.
En fait, ton histoire ne se poursuit pas. En effet, là où les véritables histoires se déroulent, le temps n’existe pas. Voilà pourquoi ton histoire ne se poursuit pas indéfiniment, puisque ta véritable histoire n’est qu’un moment au Paradis, un moment Éternel, un moment Infini.
Oui mais quel moment! Les cloches tintent, les gongs retentissent, et tous applaudissent.
Translated by: Jean_Chris...Permanent link to this Heavenletter: https://heavenletters.org/les-cloches-tintent-les-gongs-retentissent-et-tous-applaudissent-5-juin-2013.html - Thank you for including this when publishing this Heavenletter elsewhere.
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