Quand quelque chose pèse lourd sur votre cœur, vous pouvez penser que ce poids vient de l’amour. Un être aimé vous a abandonné, dans la vie ou par la mort, et votre cœur et lourd. Oui, bien sûr, l’être aimé vous manque, et cependant, votre question est simplement :

« Comment as-tu pu me quitter ? » Ou « Comment Dieu a-t-il pu permettre à cela d’arriver ? »

Peu importe combien vous aimiez cette personne, ce n’est pas l’amour qui pose ces questions. Ce n’est pas l’amour qui se sent démuni. L’amour ne vous laisse pas sur le carreau lorsqu’un un être aimé part. C’est autre chose qui se passe ici.

L’attachement, bien sûr, sentiment de perte, un sentiment d’impuissance se produisent. Les sentiments d’attachement, de perte, d’impuissance ne sont pas de l’amour. Vous vous sentez perdus. Vous pensez que l’amour est perdu, de gré ou de force ou pour n’importe quelle raison ou aucune raison, et vous êtes en colère.

La présence physique peut être partie, pourtant l’amour n’est pas perdu. Que vous soyez l’objet de l’amour de l’autre ou non, l’amour a eu ses jours ensoleillés. Je ne minimise pas votre peine de cœur, pourtant vous y portez trop d’importance, comme si un crime avait été commis, un acte injuste, une grave erreur, une impossibilité. Tout à fait, il est impossible pour l’amour de partir. Si vous aviez un amour(eux), vous avez toujours l’amour. Où l’avez-vous mis ?

Dans le cas d’une histoire d’amour, trop souvent l’amour de votre cœur, aussi longtemps qu’il est partagé, règne, pourtant à quelle vitesse l’amour de votre cœur peut tourner en ressentiment lorsqu’il n’est pas partagé. Cela n’est pas du tout l’amour. Vous vous sentez blessés et vous voulez peut-être blesser. Vous ferez presque n’importe quoi pour ne pas avoir été rejeté, et vous pouvez retourner le rejet, pourtant l’amour qui fut donné est toujours vôtre, et ne doit pas être jeté. L’amour est constant. Vous pouvez ne pas être constant. Ce qui importe n’est pas tellement ce qui s’est passé. Ce qui importe est ce que vous faites de l’amour maintenant.

Vous pourriez voir l’amour que vous avez donné depuis votre cœur comme un amour trahi, et, par conséquent, votre bien-aimé comme un traître. L’être aimé a retiré la promesse de votre relation. Si une personne aimée part de son plein gré, elle a donné ce qu’elle avait à donner à ce moment. L’abattement, le rejet et l’expulsion ne viennent pas de l’amour, bien-aimés. L’autre partie peut ne plus vous favoriser au-dessus de tout, et, malgré cet acte épouvantable – cela est arrivé à l’autre parti qui est aussi innocent que vous. Cela s’est produit. Quelque chose s’est produit. Quelque chose a changé, et l’autre personne a découvert le changement et l’a fui, ne sachant que faire d’autre. Elle n’est pas votre possession.

Nous ne parlons pas d’artistes escrocs, qui dessinent pour prendre ce qu’ils veulent et puis vous laissent tomber. Pourtant, dans tous les cas, vous désiriez être aimé, et lorsque cela a été retiré, vous l’avez pris comme une chute de la grâce. Votre vie et amour ne doivent pas être dépendants de la vision d’un autre.

L’amour ne peut aller nulle part ailleurs que là où il se trouve. L’amour est véritable, que les cœurs humains soient sincères ou non.

Le véritable état de votre cœur est l’amour, l’amour qui ne nécessite pas un objet pour le remplir. L’amour n’est pas triste par lui-même. Vous pouvez vous sentir tristes, abandonnés, mais cela est votre propre création, bien-aimés. Puis-Je le dire suffisamment ? L’amour de votre propre cœur est votre affaire. Vous ne pouvez régner sur aucun autre cœur que le vôtre, et, pourtant, souvent Mes enfants essayent de régner sur le cœur d’un autre comme s’il était le sien, comme s’ils devaient régner sur les cœurs des autres, comme si ils étaient des enfants indisciplinés.

L’amour contraint, réclamé, exigé, forcé, obligé n’est pas de l’amour. C’est une espèce de prêt. L’amour n’est pas dû. L’amour n’est pas un crédit. Misez sur votre propre amour, bien-aimés. Trouvez cet espace en votre cœur qui est Mien et donnez-le. Donnez sans retenue à l’amour de votre propre cœur, et donnez aux autres une marge de manœuvre. Personne n’est enchainé à vous. Afin d’aimer, l’autre doit se sentir libre. Libérez-vous des attachements.