Bienvenue dans Mon cœur. C’est là que vous appartenez. Si vous avez cherché votre place, Je vous dis que votre place est dans Mon cœur, où vous avez toujours été et que vous n’avez jamais quitté. Vous avez toujours appartenu à Mon cœur.

Et vous appartenez tout autant à ce monde qui parfois vous honore et vous accueille et parfois non. Vous êtes Mon véritable amour et Je suis le Vôtre. Cela a toujours été Nous. Vous avez jusqu’à présent rongé votre frein. Pendant tout ce temps vous arpentiez Mon cœur. Vous étiez désireux de parvenir en ce lieu où vous vous trouvez déjà. C’est un peu comme celui qui cherche partout ses clés, alors qu’elles se trouvent dans sa poche. Il avait cru fouiller attentivement sa poche, et, pour un moment, il aurait pu jurer que ses clés n’étaient pas sur lui.

Vous avez erré dans votre propre maison, et cela ne peut être que dans Mon cœur. Étendez-vous, respirez profondément et sachez que vous êtes dans le Royaume de Mon Cœur et que vous y avez toujours été. Vous ne vous en êtes jamais absenté, à part en esprit. Vous aviez l’esprit profondément ailleurs. Vous n’étiez pas perdu. Vous n’étiez pas au loin. Vous avez toujours été au cœur de Mon cœur et vous n’auriez pu être en nul autre endroit. Vous demeurez dans Mon cœur et c’est ce que J’aime.

Je dis ‘‘Bienvenue dans Mon cœur’’, même si vous ne venez pas d’arriver. Ainsi Je vous rappelle où vous êtes et où vous vivez : dans Mon cœur, Mes bien-aimés, au cœur de Mon cœur. Sentez-vous ses battements ? Vous vivez là où l’amour demeure. Vous demeurez au même lieu que l’Amour le Plus élevé. C’est une évidence absolue. Le soleil brille éternellement dans Mon cœur et vous n’y êtes pas un étranger ni non plus un nouveau venu. Et malgré tout vous vous sentez à part ; vous ne vous y sentez pas tellement ‘‘chez vous’’.

Nous pouvons vous appeler Rip Van Winkle (1) qui eut un long sommeil. Lorsque vous vous réveillez, cela peut prendre pas mal de temps avant que vous vous souveniez de qui vous êtes et de où vous êtes. Vous n’avez pas besoin de discernement pour autant. Peut-être ne vous êtes vous pas encore éveillé. A moins que vous connaissiez votre intimité avec Moi, vous dormez encore. Une fois que vous êtes éveillés, il n’y a plus aucun doute. Quoi qu’il en soit et sans le moindre doute, vous êtes fermement établi dans Mon cœur ; vous n’en avez jamais bougé.

Le soleil brille toujours sur vous. Vous avez ces rêves, néanmoins, dans lesquels des nuages menaçants surgissent. Ouvrez vos yeux. Sortez du courant dominant du monde extérieur. Regardez-Moi. Regardez-vous. Aucun nuage de pensées ne peut bloquer le soleil de Mon cœur. C’est seulement dans votre imagination que les nuages peuvent bloque Mon soleil et le vôtre. Vous avez un cœur d’où l’amour surabonde. Un jour vous le comprendrez, vous l’accepterez, et combien vous serez heureux, combien Nous exulterons de joie !

Et alors vous serez un Grand Initié et vous conduirez vos frères sur le chemin de l’éveil, vous les introduirez au lieu où ils se trouvent, à ce qu’ils sont, à ce qu’est vraiment l’amour et à ce qu’ils sont vraiment. Il sera évident que vous êtes amour. L’amour n’a jamais été cette mascarade, cette comédie, cette plaisanterie dans laquelle vous avez cru tomber. Vous savez désormais que l’amour n’est pas factice, qu’il n’a rien d’un communiqué de presse. L’amour, contrairement à ce que pensiez, ne bat pas la chamade, ne palpite pas. L’amour bat sur un rythme profond et régulier. C’est le battement régulier et profond d’Un Cœur qui bat à l’unisson de plusieurs cœurs. Il n’y a rien de sauvage. Il n’y a pas d’extérieur. Il n’y a que la vie en Mon cœur.

(1) Rip Van Winkle est un personnage de fiction qui s’endormit pendant vingt ans sous un arbre. Nouvelle écrite en 1819 par Washington Irving.