Sur Terre, le jeu auquel vous jouez ne renferme pas d’enjeux importants. Pourtant vous croyez l’inverse. Parfois même, vous désespérez parce que croyez être en train de perdre. La vie est certes importante, mais la succession d’événements dans la vie ne l’est pas. Vous êtes parfaitement capable d’abandonner les peurs. Tous ces événements qui pèsent tant dans vos vies doivent-ils être pris avec tant de sérieux? Avec les choses, la vie a sa propre manière de s’y prendre. Il ne vous appartient pas de passer votre temps sur Terre à faire des objections.

S’il vous plaît, cessez de vous lamenter à propos de ce qui arrive dans la vie. Oubliez les mots ‘‘tragédie’’, ‘‘terrible’’, ‘‘insupportable’’…

Vous ne pouvez pas changer ce qui est déjà arrivé. Vous pouvez changer la manière dont les événements vous affectent. Vous n’êtes pas tenu de vous frapper la poitrine. Vous n’avez besoin ni de vous énerver ni d’être bouleversé, à bout de nerf ou abattu.

Tandis que vous vivez dans un corps sur Terre, extirpez-vous du désespoir et continuez d’avancer. Ne vous creusez pas un trou pour vous y morfondre. Quoi qu’il vous arrive sur Terre, relevez-vous toujours. Ne vous attardez pas. Ne gravez pas les événements dans votre mémoire. Ne vous en servez pas comme d’une excuse pour ne pas vous investir dans la vie et vous efforcer de la rendre meilleure, tant pour vous que pour les autres. Ne restez pas étendu sur un lit de clous et d’épines. Vous pouvez lâcher le deuil. Pour combien de temps encore pensez-vous devoir protester contre ce que la vie vous délivre?

C’est le lot commun des corps de mourir sur cette Terre. Toutes ces choses contre lesquelles vous pestez, il est normal qu’elles adviennent. Aussi impossible que cela vous semble présentement, vous aussi un jour vous ne vivrez plus dans un corps sur cette Terre. Vous chuterez du perchoir de la vie et poursuivrez votre route dans d’autres dimensions. Vos souffrances n’ont aucune signification, Mes bien-aimés. Débarrassez-vous-en. Vous n’en avez pas besoin. Vous n’avez pas besoin de vous faire ‘‘sonner’’ par ce qui arrive. Quelque part au cours de votre chemin de vie, vous avez adhéré au postulat selon lequel vous devriez vous prendre ce qui se passe en plein figure. Ce que vous devez faire, c’est cesser de vous sentir affecté par ce qui advient. Et maintenant, levez-vous.

Vous n’avez pas d’excuses pour vous morfondre dans la tristesse. Oh oui, le monde dit que vous en avez. Le monde a même prévu des systèmes pour y répondre. Néanmoins, la tristesse est auto-imposée, Mes bien-aimés. Si vous vous débarrassiez de vos préceptes, vous vous débarrasseriez aussi de vos chagrins. Vous cesseriez de vous morfondre et d’y trouver même un léger réconfort, une justification de vous sentir misérable. Votre choix se porterait simplement sur autre chose.

Vous devez avancer. En dépit de votre perception qui ne tend qu’à faire ressortir l’aspect lugubre des choses.

La vie n’est pas faite pour que vous la regrettiez. Tout ce qui transpire dans ce monde n’est ni plus ni moins que la vie. Elle recèle bien plus que ce que vous pensez. Il existe une vision plus large qui devrait vous être d’un grand secours.

Bien. Faisons un compromis. Pour ce qui regarde les choses que vous considérez intolérables, laissez juste tomber l’intolérance. Quant à autrui, accordez-leur un temps de deuil, mais ne soyez pas vous-même endeuillé. Que vous viviez avec ou sans l’être aimé, cela ne doit pas être déterminant pour votre vie. Vous devez simplement vous délivrer des attachements. Aimez, mais ne soyez pas attaché. Une forme est une forme. La démolition de la forme d’un être aimé ne démolit pas l’être aimé.

Lorsque vous perdez votre travail, vous avez perdu votre travail. C’est tout ce que cela signifie. Vous ne perdez pas l’opportunité d’en trouver un autre à moins que vous adhériez à la propagande selon laquelle les emplois sont rares et que vous n’en trouverez aucun.

Le découragement ne présente aucun avantage. Il se présentera toujours un nouveau sentier pour vous. Ne pensez pas autrement.