Le Monde est Ta Création, 18 juillet 2013

God said:

Écoute, tu veux arrêter de te précipiter. Tu n’as pas à être dans une activité frénétique. Il n’est aucunement efficace de se hâter à tout bout de champ. Cela ne veut pas dire non plus qu’il te faille traîner.

Quand tu as un travail à faire, fais-le. Avance. Parfois, il te semble être de la plus grande urgence de finir ce sur quoi tu travailles. Tu as l’impression que ça doit être absolument fait dans les temps ou bien tu seras éradiqué de la planète. Que penses-tu qu’il arrivera si tu ne finis pas un projet à temps ou à l’avance – qu’il s’agisse d’une tâche ménagère ou d’une dissertation à rédiger – penses-tu que le monde s’effondrera ou que ton monde s’effondrera?

Bien-aimé(e), le temps n’existe pas et pourtant il te hante. Il t’agrippe. Il te fait perdre ton souffle. Il te met en panique. Tu ne sais pas comment te défaire de sa pression.

Mais où sont passés les moments agréables?

Le truc, c’est que lorsque tu finis une tâche, il y en a deux autres qui attendent, et voilà que tu te remets à courir, tu t’essouffles, puis tu coures à nouveau. A cause d’un élément en approche dans ta vie, tu passes le plus clair de ton temps à te dépêcher. Tu es comme un sarcloir enragé dans le jardin. Dès que tu arraches une touffe de mauvaises herbes, voilà que deux autres semblent pousser à sa place, et tu t’apprêtes à bondir.

Bon, qu’y a-t-il de si important? Qu’est-ce qui est tellement important au point que tu en écourtes ta respiration? Tu sembles aussi pressée qu’une personne poursuivie par un assassin : dès qu’elle ferme une porte au nez de l’assassin, voilà qu’un autre personnage menaçant l’attend à l’intérieur pour lui sauter dessus…

Tu penses que j’exagère? C’est pourtant de cette façon que certains de Mes enfants vivent leurs journées, leurs semaines, leurs mois, leurs années jusqu’à leur vie entière! Dans une course effrénée contre le temps.

Tu ne cesses de te placer dans l’étau du temps. Quand vas-tu prendre un rythme plus détendu et stable? Quand vas-tu te mettre à faire ce que tu as oublié de faire, à savoir oublier de paniquer et vivre ta vie plutôt?

Au lieu de considérer la vie comme un maraudeur, considère-la comme un bain relaxant et agréable dans lequel tu te détends. Tu verras que rien ne te pourchasse. Tu n’as pas à haleter et te dépêcher pour garder de l’avance sur le percepteur qui en a après ton temps.

Il y a une vie au rythme plus facile que tu peux vivre. Ta vie n’est pas tenue d’être vécue à cent-à-l’heure. Ta vie peut être à la fois animée et détendue. Ce n’est pas nécessaire d’être toujours sur des starting-blocks. Tu n’es pas en train d’essayer de gagner une course. C’est toi qui places toujours la barre plus haut. Quelque chose en toi te persuade que tu dois augmenter les paris, que tu dois te dépasser, que tu dois absolument remporter une course.

Hélas, bien-aimé(e), ceux parmi vous qui ont ce tempérament, peu importe leur vitesse, peu importe leur activité frénétique, ils ne semblent jamais en avoir assez. Ils sont à eux-mêmes leur propre souffre douleur.

Que feras-tu à ce propos?

Es-tu d’accord que tu passes une trop grande partie de ta vie dans cette situation de pression auto-infligée? En prendre conscience est une première étape.

Peux-tu comprendre qu’il est possible de ne pas avoir à courir après tant de lièvres ni à augmenter sans cesse ton énergie?

Si tu es épuisé(e), c’est toi qui t’épuises. Tu as pris cette habitude de t’enfermer dans un tout petit espace de temps, tout en essayant d’en sortir. C’est comme si tu poussais et tirais en même temps.

Cela s’appelle la tension, bien-aimé(e). Tu n’as pas besoin d’être si tendu. Qui l’exige de toi? Pas Moi. C’est bien de s’investir dans des activités, mais pas dans des agitations et des dépenses frénétiques d’énergie. Ce n’est tout simplement pas une façon de vivre.

Peut-être n’as-tu pas pris un moment pour regarder le tourbillon d’activités dans lequel tu t’es mis. Appuie sur pause. Tout ce avec quoi tu t’éreintes est imité et poursuivi par d’autres. Tu en fais trop. Ou bien, quoi que tu fasses, tu t’en fais toute une histoire. Fais donc une pause. La vie ne va pas t’échapper, et n’a pas à s’échapper. Il n’y a pas de course à gagner.

Translated by: Jean_Chris...

 

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