Ce n’est pas une platitude de dire que tout est bien. Ce n’est pas une évasion ou une excuse. C’est vrai. Peu importe l’urgence, peu importe la mesure de votre sentiment d’urgence, d’angoisse ou de chagrin authentique à un moment donné, peu importe que le monde dise à quel point il y a urgence, quelle que soit cette urgence, bien-aimés, croyez-Moi, une fois pour toutes, quand Je vous dis qu’il n’y a pas de situations de vie ou de mort.

Oui, Je vous entends déjà dire: «Dieu, c’est facile pour Toi de dire ça ».

Il est facile pour Moi de dire ça. La Vérité EST pour Moi facile à dire. Le monde relatif est relatif. Dans le monde, certains ennuis sont considérés énormes alors que d’autres sont considérés comme moindres. C’en est ainsi dans le monde relatif. Comparaisons. Degrés. Ça fait mal quand vous vous heurtez l’orteil. Et un mal de tête lancinant est pire. Il y a des dates limites que vous devez respecter et qui semblent une question de vie ou de mort. Que sont en réalité les dates limites? Elles n’arrêtent pas le train. Et même si le train devait s’arrêter, il repartirait ou un autre train serait sur le point d’arriver.

Bien-aimés, il y a de l’excitation, de même que trop d’agitation pour des riens et il y a des situations connues sous le nom de tragédies sur lesquelles le monde a établi un consensus, sur lesquelles il a voté unanimement pour déclarer qu’elles méritaient la souffrance, la souffrance profonde. En fait, le monde dit que, selon certaines conditions, si vous ne souffrez pas, c’est que quelque chose ne va pas avec vous.

Je vous enlèverais ce sens de la misère.

Le fait est que, dans le monde relatif, rien ne vous appartient. Vos enfants ne vous appartiennent pas. Vos parents ne vous appartiennent pas. Dans le monde temporel relatif, tout vous est prêté. Votre vie est comme un livre que vous empruntez dans une bibliothèque. Vous devez le rapporter. Vous pouvez emprunter certains livres pour un mois. D’autres pour une semaine. Dans tous les cas, il y a une date de retour.

Malgré cela, vous allez pleurer et, malgré cela, Je vais vous dire que tout est bien. Je vais vous dire qu’un corps est seulement un corps. Ce n’est pas la totalité.

Vous ressentez la séparation et Je vous dis qu’il n’y a pas de séparation. Un corps meurt. Les corps vont mourir. L’âme, jamais. Il n’y a de perte que parce que vous le dites.

Entre-temps, Je vais continuer à dire que tout est bien. Ce n’est pas parce que vous ne voyez pas un arc-en-ciel qu’il n’y en a pas.. Et Je vous dis que lorsque les nuages arrivent vous n’avez pas à rester dessous. Et si les nuages éclatent en grosse averse, il y a un avant-toit pour vous mettre à l’abri. Je vous dis que même si vous ne M’avez pas vu physiquement, Je suis ici et Je suis ici pour vous. Je vous soulève dans Mes bras. Je vous tiens serré. J’essuie vos larmes. Je vous aime.

Vous allez peut-être dire: «Dieu, tout est beau et bien. Mais, pendant ce temps, mon cœur est brisé. Ma vie s’effrite. Mon cœur et ma vie sont séparés et je ne parviens pas à les remettre ensemble. Je ne suis pas consolé».

Souvenez-vous que la vie est un cadeau. Ça l’a toujours été. Vous n’avez pas à repousser un cadeau avec mépris. Repoussez plutôt la tragédie avec mépris. Rejetez la souffrance avec mépris. Vivez la vie.

La vie est une offrande. C’est une offrande que Je vous donne. Prenez soin de la vie que Je vous donne. La vie sur Terre est une scène passagère dans un film. Puisqu’on vous a choisi pour être dans ce film, jouez votre rôle. Je ne vous ai jamais assigné un rôle de tragédien. Je vous ai assigné comme rôle d’apporter de la lumière. Apportez de la lumière dans votre vie. Laissez pénétrer la lumière. Ouvrez les rideaux.

Dans la noirceur comme dans la lumière, aimez.