Heavenletter #5437 – Où sont Passés les Bons Moments? – 13 octobre 2015
Dieu a dit:
Qu'est ce qu'il ferait que vous soyez absents de Moi, comme si Je n'existais pas? À quelques occasions vous pouvez M'avoir enveloppé dans des couleurs sombres et tiré un rideau comme pour Me laisser dehors, comme si vous Me marteliez pour Me faire sortir de vos pensées, comme si pouviez rendre silencieux les battements de Mon cœur et M'évincer de votre vie quotidienne ou même des sommets de votre vie remplis de gloire.
Ce n´est pas que vous voulez Me nuire, pas du tout. C'est simplement que vous Me voyez comme quelqu'un qui vous enlève votre bonheur et qui vous force peut-être à avoir un comportement inapproprié à celui d'un caractère insouciant tel que le vôtre. Mais vous n'êtes pas aussi insouciants et vous ne l'avez pas été depuis longtemps, bien que vous essayez de vous persuader que, dans l'ensemble, vous allez bien sans Moi, même peut-être mieux que vous le seriez sous Ma tutelle.
Je ne suis pas votre destructeur de bons moments. Les bons moments étaient de bons moments, mais à présent ils peuvent ne plus être de bons moments pour vous. Le temps passe, mais quelque chose est absent. Un sens. Il semble que les bons moments font défaut, ou même que le temps est absent. Quelque chose a décroché ici.
Le temps ne semble plus s'arrêter. Il s'est évanoui et l'hilarité également a disparue à l'instar de la flamme d'une bougie que l'on souffle après la célébration d'un anniversaire. La célébration est terminée. D'une certaine façon, quelque chose à fait intrusion dans votre bien-être que vous ne pouvez pas trouver. Vous ne pouvez même pas non plus y prétendre.
Vous ne savez pas à quoi prétendre. Vous vous sentez comme prétendant au trône. Peu importe, c'est certain, vous ne connaissez aucun trône approprié sur lequel vous asseoir.
Vous aimeriez provoquer un bon moment, mais cela nécessite trop d'effort. Le bon moment ne semble être tout simplement pas au rendez-vous.
Auparavant, vous aviez l'habitude de rire de bon cœur aux plaisanteries que vous entendiez. À présent, vous vous questionnez sur la pertinence des plaisanteries. Est-ce que tout le monde soutient qu'une plaisanterie est amusante, ou vaut d'être racontée, ou d'être racontée à tout prix? Vous avez entendu maintes fois toutes ces plaisanteries. Vous avez tout entendu avant, quelque part. Vous ne pouvez pas l'oublier, bien que vous ne pouvez pas vous rappelez encore exactement où ou quand, vous l'avez entendu - peut-être l'avez-vous entendu quelque part dans les renfoncements où votre cœur avait l'habitude de se loger.
Comment pouvez-vous être absents de votre propre vie? Comment pouvez-vous être dans le mouvement et ne pas le ressentir? Êtes-vous vous engourdis? Votre cœur s'est-il déplacé vers les régions polaires pendant que vous ne regardiez pas et vos yeux ont gelé?
Bien aimés, vous pouvez vous sentir enfermés dehors - cependant vous détenez la clef. Rentrez de nouveau. La porte n'est pas fermée. Vous n'avez qu'à tourner la poignée de l'entrée de votre cœur et vous laisserez toute la glace derrière. Pardonnez-vous simplement pour ce qui selon vous doit être remanié. Soyez tout simplement. Détachez-vous du passé obstrué.
Ce n'est pas vous-mêmes que vous laissez aller. C'est votre Soi que vous trouvez et entourez autour du monde. Vous êtes ensuite votre Soi, silencieux comme un point central en vous et également votre Soi en évidence sur l'extérieur jusqu'aux pourtours même du monde et autour de tout ce qui est au-delà , puisque Je suis au-delà. Où Nous sommes Un, il n'y a aucune limite.
Vous entrez et sortez de L'Immensité et pourtant vous ne la quittez jamais. Vous êtes Immensité où que vous soyez. Et vous êtes un tour opérateur pour les autres comme Je le suis. Vous remplissez les cœurs. Vous les emmenez avec vous. Nous sommes les mêmes. Nous sommes les mêmes dans la mesure où seule l'Unité existe, seule l'Unité existe, seule l'Unité existe.
Traduit par Philippe Lombard
Page originelle:http://www.heavenletters.org/where-have-all-the-good-times-gone.html

