Heavenletter #4369 – Les Sirènes dans la Mythologie Grecque – 10 novembre 2012
Dieu a dit:
Le désespoir n’est pas quelque chose à quoi vous devez être accoutumés. Le pensiez-vous? Qu’est le désespoir sinon de la colère remboursée? La colère et le désespoir ne vous mènent nulle part. Laissez-les maintenant derrière vous. Ne les portez plus avec vous, ouvertement ou passivement. Vous en avez eu assez. Vous pensiez en avoir besoin. Maintenant, vous savez qu’ils ne sont pas vos amis. Faites face aux faits et finissez-en.
La colère et le désespoir vont-ils vous manquer? Possiblement. Néanmoins, ils sont comme une vieille habitude que vous ne voulez pas garder. Vous ne les mettez plus en réserve, attendant le moment où ils vont faire éruption. Pour quel profit, bien-aimés? Vous n’êtes pas destinés à être une montagne volcanique ni une montagne qui s’écrase sur elle-même. Vous n’êtes pas colère. Vous n’êtes pas désespoir. La colère et le désespoir sont comme des petites branches flottant sur l’océan et auxquelles vous vous étiez accrochés. Vous croyiez qu’elles vous aidaient à flotter. Vous sentiez que la colère était de la nage puissante. Avec le désespoir, vous flottiez sur le dos et laissiez tout simplement les vagues vous emporter où elles voulaient. Propulsez-vous, bien-aimés. Pataugez dans les eaux rafraîchissantes et nagez. Prenez une direction qui vous plaît et allez-y.
La colère et le désespoir sont comme les sirènes qui ont leurré Ulysse, son navire et son équipage en les faisant dévier de leur route. Les sirènes avaient une apparence qui ne livrait pas ses promesses. Elles semblaient de grande valeur. Leur île semblait certainement un bon endroit pour faire escale. Mais, une fois sur place, les sirènes avaient perdu leur beauté et ce n’est qu’à coup de grandes manœuvres qu’Ulysse et ses hommes réussirent à s’en échapper. C’est qu’ils devaient échapper aux sirènes avant qu’ils ne soient pris. Ils auraient simplement dû ne pas se rendre à cette île où vivaient les sirènes.
De la même façon, devez-vous vous tenir loin de la colère et du désespoir. Ils ne sont pas vos dernières ressources. Ils ne sont pas du tout des ressources. Ils ne sont que des étincelles, ils coulent à pic et ne sont définitivement pas dans votre meilleur intérêt. La colère et le désespoir ne doivent pas être vos maîtres. Vous devez être leur maître. Quand un besoin se fait sentir, faites appel à tout l’amour du Ciel et à l’amour à l’intérieur de vous.
Aimez-vous suffisamment pour ne pas échouer sur le banc de sable de la colère ou du désespoir. Ils ne deviennent pas vous. Ils ne sont pas vous. Ils sont de faux conseillers.
«D’où la colère s’est-elle levée?», demandez-vous. «Elle semble courante. Et que dire de la sainte colère, Dieu? Tu dis qu’il n’y a pas de colère justifiée?»
Je le dis dans le sens que si quelqu’un allume une allumette, vous n’avez pas à vous y adapter. Vous n’avez pas à suivre sa trajectoire.
Y a-t-il de l’injustice? Oui. Mais quand vous regardez la vie à la lumière de ce qu’est la justice et l’injustice, vous regardez à travers la mauvaise porte. Bien sûr que la porte est là. Et, certainement maintenant, il vous incombe d’essayer une autre porte. Voyez ce qu’il y a derrière. Osez l’ouvrir et entrer en cet endroit où vous n’abritez pas la colère ou le désespoir. Passez à autre chose. Passez à la sagesse et à l’amour, car ne sont-ils pas des choix qui se présentent devant vous?
Ce matin sur votre lit, vous pouvez déposer les vêtements que vous allez porter aujourd’hui. Ce sont là les vêtements que vous avez décidé de porter. Vous auriez pu avoir choisi d’autres vêtements, mais ce sont ceux que vous avez choisis. Vous les portez toute la journée. Le choix a été fait. Vous avez fait le choix et vous le maintenez.
De la même manière, maintenez le choix de l’amour et de la sagesse. Évitez les écueils de la colère et du désespoir. Ils sont l’envers et l’endroit de la même pièce de monnaie. C’est une pièce de monnaie que vous n’avez plus à utiliser.
Vous vous êtes élevés à un autre niveau de conscience où la colère et le désespoir ne peuvent accéder. Vous ne les portez plus avec vous, même pas comme outil de sécurité. Vous n’essayez pas d’y avoir recours et vous ne les laissez pas vous talonner. L’état de colère et de désespoir de votre vie est révolu et disparu. Maintenant, venez avec Moi.
Traduit de l’anglais par Normand Bourque.
Page originale : http://www.heavenletters.org/the-sirens-in-greek-mythology.html