Heaven #4348 – La Grande Inquisition II – 20 octobre 2012
Dieu a dit:
Les enfants posent sans cesse des questions à leurs parents: «De quelle couleur est le ciel? Pourquoi alors est-il bleu? Pourquoi le ciel n’est-il pas vert et l’herbe bleue? Puis-je aller au cirque dimanche? Pourquoi je ne puis pas aller au cirque dimanche? Est-ce que je peux y aller samedi? Pourquoi suis-je tombé, me suis-je blessé au genou et ai-je pleuré? Pourquoi ça fait mal? Tu peux arranger ça, n’est-ce pas? N’es-tu pas ma mère?»
Et vous n’aimez pas la réponse : «Tu es trop jeune pour comprendre». Vous n’aimez pas du tout cette réponse.
Puis vous vous tournez vers Moi et demandez: «Pourquoi Je me fais mal? Et pourquoi le permets-Tu?»
Vous avez les mêmes questions et vous Me les posez. «Quand vous étiez enfant, vous parliez comme un enfant ». Et vous n’aimiez pas cette réponse de vos parents qui disaient que vous étiez trop jeunes pour comprendre.
Bien-aimés, vous savez que vous ne pouvez compter sur une encyclopédie pour trouver les réponses à vos questions les plus profondes. Vous saisissez que les questions d’information sont une chose et que les questions que vous posez vont bien au-delà de l’information. Vous savez, comprenez et acceptez déjà le concept de niveaux de conscience. Vous ne voulez tout simplement pas l’entendre.
Vous comprenez qu’un enfant n’a pas besoin d’avoir les réponses à toutes ses questions. Qu’en serait-il, bien-aimés, si l’enfant avait ses réponses? Qu’en serait-il si l’enfant avait la compréhension instantanée?
Ce que vous demandez n’est pas trop demander, mais les questions que vous posez ont des réponses qui vous dépassent sur le plan actuel de la vie. Vous n’avez pas à tout savoir. Au point actuel de votre évolution, peu importe combien désespéré vous êtes de comprendre, vous voulez savoir parce que vous voulez savoir. Et pourtant, vous n’êtes pas prêts à entendre. Si, par exemple, je vous disais que vous n’êtes pas en mesure présentement de comprendre le calcul intégral, vous l’accepteriez.
Et, au fond, vous comprenez que les questions que vous Me posez ont une réponse simple. Une réponse toute simple. On pourrait alors dire que la réponse est trop simple pour que vous la compreniez. Le fait de poser vos question a un mérite. Il y a toujours davantage et vous voulez davantage. Votre questionnement peut avoir plus d’importance que la réponse.
Si Je simplifie votre question, si Je réduis votre question à ce qui a de plus élémentaire, si Je reformule votre question en termes de ce que vous demandez fondamentalement, allez-vous Me suivre? Allez-vous entendre la question que Je vous entends poser?
Toutes les questions que vous posez se résument à une question de base: «Dieu, m’aimes-tu?»
C’est ce que vous voulez savoir. «À travers tout cela, est-ce que Dieu m’aime. À travers vents et marées, est-ce que Dieu m’aime encore?»
Vous cherchez une preuve. Vous voulez savoir que Dieu vous aime. Il est difficile pour vous de reconcilier la vie, telle que vous la connaissez, avec l’amour. À ce niveau, la preuve n’existe pas. Bien-aimés, à ce niveau, vous ne pouvez même pas d’abord prouver que J’existe. Quelle définition de Dieu peut être complète? Où sont les photos de Moi et où peut-on Me situer?
Je suis situé dans votre cœur. Et ainsi toutes les questions que vous posez, vous les posez à votre propre cœur. Votre cœur est sans mots. Il est puissant mais il est sans mots. La réponse ne peut être trouvée dans les mots. Les mots ne vont pas assez profondément.
Bien-aimés, si vous acceptez la preuve de la souffrance comme preuve de Ma non-existence, alors vous vous reniez vous-mêmes.
Vous M’implorez. Vous Me posez des questions. Faites que votre questionnement soit la preuve de Mon existence. Faites que votre questionnement soit la preuve que Je vous aime. Il y a beaucoup d’évidences de Mon amour. Cherchez à prouver plutôt qu’à désapprouver. N’importe qui peut creuser des trous dans n’importe quoi.
J’existe. J’existe en vous. Mon amour existe. Mon amour existe en vous. Mon amour n’est pas retenu. C’est peut-être vous qui retenez l’amour. Il est possible que vous vouliez une preuve de Mon amour avant que vous n’aimiez vous-mêmes de tout votre cœur. Aimez plus. Cela est toujours une réponse.
Traduit par Normand Bourque
Page originale: http://www.heavenletters.org/the-grand-inquisition-ii.html

