Dieu a dit:

Quoi que vous regardiez, c’est vous-même que vous regardez. Vous êtes l’océan que vous regardez, vous êtes aussi les vagues, le ciel et le sable. Il n’y a que l’Unité et pourtant, vous êtes tout. Vous êtes Mon Tout et Chacun et, malgré tout, Nous sommes Un.

Vous êtes les étoiles dans la nuit et vous êtes les réverbères de rue. Vous êtes la lune et vous êtes ce chaudron sur le poêle.

Il n’y a rien que vous ne soyez pas et, malgré cela, l’Unité seule est.

C’est pourquoi vous êtes à la fois tout ce qui est imaginé et Vraie Unité, tout cela enroulé en Un.

Vous êtes la circulation de véhicules et vous êtes l’aigle solitaire.

Vous êtes les mouches et les moustiques qui bourdonnent tout autour.

Vous êtes les abeilles qui fabriquent le miel. Vous êtes les chenilles qui se métamorphosent en papillons. Vous êtes homme, femme, enfant et vous vous élevez.

Vous êtes le son du grillon et la TV. Vous êtes les lèvres qui embrassent et vous avez une voix qui chante et fredonne pendant que vous travaillez.

Il n’y a rien que vous ne soyez pas.

Vous êtes chaque désir à être réalisé. Vous êtes Mes désirs manifestés dans un monde entre-deux, un monde accouché dans le Ciel et sur lequel on débat sur Terre. Vous êtes une merveille de création et vous vous posez des questions sur vous-même et sur ce que vous êtes en train de faire.

Et vous êtes le firmament de l’amour et vous êtes l’amour qui saisit une occasion et s’en enorgueillit.

Vous êtes le soleil qui se lève et le soleil qui se couche.

Vous êtes tout et vous n’êtes rien du tout.

Votre corps est une représentation physique d’une âme magnifique. Quoi que fasse votre corps ou sous quelles apparences il se présente, vous n’êtes pas votre corps. Vous êtes âme. Le corps est temporaire. L’âme est éternelle. Le corps et l’âme semblent provenir de deux pays différents. Votre âme est vraie. Votre corps est un trucage.

Vous êtes le courant de la rivière et vous êtes la baignoire, vous prenez un bain et vous vous séchez.

Vous soupesez l’état de la vie sur laquelle vous fantasmez comme si vous étiez physiquement réels plutôt qu’une pensée.

Vous êtes une pensée qui s’est pensée elle-même.

Vous êtes un courant descendant et vous êtes un ascenseur qui monte.

Vous êtes plusieurs choses. Pourtant, vous êtes Un.

Vous n’êtes pas Mon ombre. Vous êtes Ma lumière et un faisceau lumineux est dirigé sur vous.

Il n’y a rien qui s’interpose entre Nous et Nous partageons l’amour. Notre amour se superpose.

Au début, vous pensez que c’est insensé quand Je dis que vous êtes un courant descendant et un ascenseur qui monte ou que vous êtes l’abeille qui fabrique le miel et ainsi de suite. Pourtant, il y a quelque chose dans ce que Je dis qui commence à sonner vrai à vos oreilles.

Bien-aimés, il n’y a rien que vous ne soyez pas, et seul JE SUIS. À première vue, ceci semble une exagération mais c’est l’entière Vérité.

Il n’y a rien que vous ne soyez pas.

Ceux que vous aimez sont vous.

Ceux pour lesquels vous ne ressentez pas d’amour sont vous.

Il n’y a rien réellement qui s’interpose entre vous et un autre, un autre qui semble un autre mais qui est pourtant vous. Vous êtes cet autre se regardant lui-même mais puisqu’il n’y a pas d’autre, vous êtes en train de vous regarder vous-même tout en vous appelant par un autre nom, comme si vous et le semblant autre n’étiez pas Un.

Où que vous regardiez, vous êtes Unité vous observant vous-même. Qui que ce soit qui parle, vous êtes le locuteur. Qui que ce soit qui écoute, vous êtes l’auditeur. Qui que ce soit qui peint, vous êtes l’artiste. Qui que ce soit qui fait de la musique, c’est vous. Il n’y a pas d’«entre». Il n’y a pas d’«autre». Il y a Un. Vous feriez bien de vous faire à cette idée parce que c’est la Vérité et que rien d’autre n’est.

Traduit de l’anglais par Normand Bourque.


Page originale : http://www.heavenletters.org/there-is-no-between.html