Dans un Beau Jardin de Vie au Sommet d’une Colline
Bonjour, Monde. Comment tournez-vous aujourd’hui?
Qu’est-ce que vous êtes, ô monde, êtes-vous ce globe qui tourne sur-lui même ? Qu’êtes-vous sans ces personnes qui vivent à votre surface?
Le monde se résume-t-il au monde, ou aux personnes qui vivent dessus?
Et maintenant, vous, personne de ce monde, à quoi jouez-vous?
Courez-vous sur ce globe tournoyant, y faites-vous vos échauffements, vos exercices? Pratiquez-vous la vie? Oui! Et comme vous y allez!
Exercez les muscles de la vie. Assouplissez et tirez davantage. Ouvrez-vous à de nouveaux horizons pour vous découvrir en chemin.
Vous êtes un monde de découvertes. Vous vous découvrez à nouveau. Il en est ainsi chaque jour. Des naissances et des décès, vous en avez chaque jour. Marchez, pédalez, sortez de votre coquille et - tada - vous voilà!
Vous ouvrez la voie, bien sûr. La route sur laquelle vous cheminez est vierge. Personne ne l’avait encore empruntée. Vous dessinez à l’aide d’un papier et d’un crayon une excursion à la découverte de vous-même. Vous dessinez le soleil dans un coin de votre feuille, et la lune dans l’autre coin. Et lorsque vous avez rempli une première feuille, vous en dessinez une seconde. Et ainsi naît votre jour. Vous êtes au garde-à-vous. Votre réveil est comme le clairon qui sonne. Dès votre lever, vous prenez une page vierge pour écrire ou dessiner votre nouvelle journée.
Parfois, vous êtes un artiste hors pairs. Parfois vous êtes un dessinateur de BD. Certains jours, vous effacez, et vous effacez. Certains jour, vous manipulez le crayon et le feutre pour remplir entièrement la page en coloriant tout l’arrière plan.
Que faites-vous sur terre? Peut-être dessinez-vous simplement votre vie sur du sable à l’aide d’un bâton. Puis, d’une ligne tracée sur la plage, une fleur pousse, et c’est vous, c’est vous la fleur qui pousse, croît et s’épanouit. C’est sûr, vous croissez. Vous gravez votre histoire sur le sable. Vous êtes le graveur, le sculpteur, le dessinateur de votre propre vie.
C’est bon d’admirer votre travail. Une journée est passée, et vous entrez dans de nouveaux territoires. Prenez votre sac-à-dos, ou prenez vos ailes, et voyez où cela vous mène. Ne regardez pas en arrière pour voir où vous étiez. Cela n’a pas d’importance. Ce sont vos prochains pas qui comptent. Ce jour qui vient est la nouvelle plateforme dans laquelle vous entrez, et vous découvrirez vite que cette plateforme est aussi un ascenseur. Quel que soit le jour que vous abordez, il vous conduira plus haut. Vous ne piétinez jamais au même plan. Vous montez.
Vous pourriez croire que vous séjournez quelque part dans la vie, mais non, en vérité vous voyagez. Vous voyagez tantôt le long d’une route venteuse, tantôt à flanc de colline, tantôt au cœur d’une forêt inexplorée, ou dans un désert de sable où vous laissez derrière votre sillage une ombre de votre passage.
Vous pouvez aussi bondir et effectuer des sauts périlleux, ou faire un saut à la perche jusqu’à l’étoile la plus proche. Vous allez toujours quelque part. Vous n’êtes pas là simplement à occuper l’espace (qui d’ailleurs n’existe pas) ou à passer le temps (qui n’existe pas non plus). En réalité, vous occupez Mon cœur avec la joie que Je vous ai donnée.
Vous avez, cependant, inventé quelque chose qui s’appelle ‘‘misère’’. Ce n’est qu’une invention, une invention qui s’est imposée. Peu importe son aspect morose et lugubre, cette invention est devenue très populaire. On l’a recherché comme s’il s’était agi d’un trésor. Vous délaissant vous-même, vous avez couru après cette misère. Vous êtes entré dans un champ de mines. Venez, bien-aimé, venez plutôt dans le jardin fleuri que J’ai planté pour vous. Il se nomme Eden, ce jardin. Et vous en êtes très proche. Il est seulement à un soupir de vous. Venez, venez dans la lumière du soleil, ou des étoiles, ou dans la lumière que vous désirez, car c’est là que se trouve votre destinée, là, juste là, prête à être saisie. Là, juste à l’instant qui suit, pas même à la distance d’un lancé de pierre. Au final, c’est ici et maintenant dans ce moment présent. Vous voilà au sommet du jardin à présent. Venez, asseyez-vous sur le banc avec Moi. Quoi que vous vouliez discuter, nous en discuterons, genou contre genou, cœur contre cœur, dans ce beau jardin au sommet d’une colline.
Translated by: Jean_Chris...Permanent link to this Heavenletter: http://www.heavenletters.org/dans-un-beau-jardin-de-vie-au-sommet-d-une-colline.html - Thank you for including this when publishing this Heavenletter elsewhere.
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