La personne à qui pardonner c’est à toi-même. Peu importe ce que tu as fait, c’est fait et c’est le passé. S’il te plaît, pardonne à toi-même ton passé. C’est contre toi-même que tu dresses ton cœur. C’est envers toi-même que tu es impatient. C’est sur toi-même que tu as empiété et c’est à toi-même que tu dois pardonner.

Les autres qui semblent défiler devant toi sont des portraits de toi. Cela est difficile à avaler, Je le sais. Ton seul ennemi au monde est toi-même. Ce n’est qu’illusion, bien sûr, parce que tu inventes l’hostilité. Tu la fabriques à partir d’un rien. Tu t’opposes à toi-même. Tu fabules à propos de pensées débilitantes et jettes le blâme sur quelqu’un d’autre.

Le fait est qu’il n’y a pas quelqu’un d’autre. Toi-même, tel que tu te connais, tu n’existes pas non plus. Alors tout ce chichi est à propos de quoi? Tu penses que c’est à propos de ce que quelqu’un a dit, ou de ce que quelqu’un a fait, ou de ce que quelqu’un aurait dû dire ou faire pour te rendre justice. Tu ne peux être que tout empêtré en toi-même. Tous les affronts envers toi sont ceux que tu as perpétrés envers toi-même. Tu as mis quelqu’un d’autre dans un cadre. Tu as ciblé quelqu’un d’autre. Tu as dressé un faux portrait de toi-même et tu y as placé dessous le nom de quelqu’un d’autre.

Il n’y a pas de pareille chose que quelqu’un d’autre. Et toi, tel que tu te vois, tu n’existes pas non plus. Les corps semblent exister et recevoir beaucoup d’attention et pourtant, ils ne sont pas au cœur du sujet. Le vrai cœur du sujet est ton désaveu de la Vérité. Le sujet n’est pas ce que quelqu’un d’autre ait dit ou fait. Tu es en désapprobation de toi-même. Tu t’impliques dans un grand jeu de duperie. Tu t’es dupé toi-même en voulant croire qu’on t’a lésé.

Je, Dieu, ne me sens pas lésé. Je ne le suis jamais. Je ne fais pas d’insomnie toute la nuit à critiquer l’ignorance de quiconque ni le manque de reconnaissance envers Moi. Je sais mieux. Toi, de ton côté, tu te sens démantelé et cherches à l’extérieur de ton Royaume intérieur le réconfort ou l’inconfort. Pardonne-toi ou honore-toi plutôt.

Il n’y a pas de mauvais gars. Ils sont tous le fruit de ta fertile imagination. Une étincelle de ta pensée a été allumée quelque part dans l’Univers. Tu y a vu une étoile en chute. Tu as toi-même décidé d’être le remède du monde. À vous tous, bien-aimés, remédiez à vos perceptions erronées.

Que la pensée d’être vrai envers ton propre soi soit elle-même vraie prend une nouvelle signification. Débarrasse-toi de toute pensée fausse.

Envisage la possibilité que tu ais été trompé. Envisage la possibilité que tu ais été induit en erreur. Qu’en serait-il si tu t’étais toi-même induit en erreur? Je répète. Il n’y a pas de mauvais gars. Les mauvais gars, ce sont tes propres pensées et ce n’est pas la première fois que les pensées se sont concrétisées. Laisse tomber la cogitation négative en pardonnant à toi-même ton imagination. Pardonne-toi d’avoir créé moins que la beauté dans le monde. Tu as gribouillé sur le monde et tu y as dessiné des graffitis. Tu as été occupé. Si le monde était le rendu d’un grand artiste, alors tu y aurait gribouillé une moustache. En faisant ça, tu as falsifié l’art et tu t’es falsifié.

Commence ta réforme en pardonnant à toi-même. Il n’y a rien d’autre à faire. Cesse de retenir quoi que ce soit contre toi-même ou contre quiconque. Libère le monde du sentiment de réparation.

Personne ne te doit quoi que ce soit. Tu dois tout à tout le monde. Tu dois à tout le monde le pardon envers toi-même. Libère-toi de la prison dans laquelle tu t’es toi-même enfermé. Tu as dressé les barreaux qui obstruent ta perception. Tu t’es condamné ainsi que les autres à une vie de procès. Ne condamne personne. En toute certitude, ne condamne plus la Vérité à l’obscurité. Dis au revoir à la fausseté. Pardonne à toi-même. Accorde-toi le pardon d’une vie entière. Commence l’amour aujourd’hui.