Comme de la Rosée dans l’Herbe

God said:

Mes Enfants Bien aimés, Je vous entends pleurer. Il semble que vous vous soyez installés dans une tristesse perpétuelle. J’entends vos pensées qui disent :
«J’ai tant de choses, tellement de choses pour quoi être reconnaissant, et je pleure. Je pleure parce que je pleure. Je me rappelle l’époque où j’avais l’habitude de sauter du lit, à peine capable d’attendre que commence la journée. Maintenant je ne suis plus impatient que commence la journée. Je suis impatient que la journée soit passée afin de dormir dans l’oubli. Je sais que la vie est belle. Je n’ai pas oublié cela, pourtant mon cœur souffre de je ne sais quoi.»

Je parle à votre cœur maintenant qui est installé avec un châle sur la tête et pleure.

Bien-aimés, considérez ce temps de tristesse comme de la rosée matinale sur l’herbe. Vous n’avez pas à penser que vous êtes supposés être tristes ou que vous n’êtes pas supposés être tristes à cause de ça. Il n’y a rien de mal à être triste. Comme la rosée sur l’herbe, la tristesse va s’évaporer.

Imaginez la tristesse comme un joli ruban de la vie. Vous mettez et vous enlevez le ruban. La tristesse n’est pas un si gros problème que le monde voudrait faire croire.

Ou peut-être quelqu’un tresse le ruban dans vos cheveux et l’attache trop serré. Pourtant le ruban de tristesse ne reste pas enlacé à vous pour toujours. Vous savez que la tristesse part. Elle vous a laissé auparavant.

Et si la tristesse revient, et bien, alors, laissez la être. La tristesse semble faire partie de la vie humaine sur Terre. La pluie vient. La neige tombe. Et il y a un dégel en janvier, et le printemps revient, et les larmes sont sèches. Les bulbes de crocus s’ouvrent. L’herbe pousse. La tristesse n’a pas lieu d’être, mais donc et si elle traîne par là pendant un moment ? Qui êtes-vous pour dire que la tristesse n’a pas lieu d’être?

La tristesse n’est pas une constante de la vie, cependant sa tête se pointe et parfois elle reste. Vous êtes tristes parce que vous êtes tristes, pourtant il n’est pas nécessaire que votre tristesse augmente quand vous réalisez que vous êtes tristes, tellement tristes. Parfois dans le monde, vous transpirez, et parfois vous tremblez de froid, et parfois vous pleurez des larmes qui ne sont pas de joie. Quelle est la signification de cela ? Il n’y a pas de grande signification dans la tristesse. Cela signifie juste que vous êtes tristes.

Vous n’avez pas à rester dans la tristesse, pas plus que vous n’avez à vous en échapper comme si la tristesse était une très mauvaise chose. La tristesse a ses qualités. Vous pouvez imaginer votre tour de tristesse comme faire la queue quelque part. Vous arrivez à l’avant de la queue, et l’attente est finie, et maintenant c’est votre tour de ne pas attendre dans la queue. Que s’est-il passé? Pas tant que ça. Pendant une minute vous avez attendu dans la queue de la tristesse, cependant, pendant ce temps, vous avanciez dans la queue. Pendant que vous êtes tristes, vous sortez de la tristesse, cependant laissez-Moi vous rappeler que vous n’avez pas à vous échapper en courant de la tristesse comme si c’était un loup qui allait vous dévorer.

La tristesse peut être comme un réconfort pour vous. Mieux vaut ressentir que ne pas ressentir. Peu importe ce pour quoi vous vous sentez tristes. Ne cherchez pas une cause. Ne cherchez pas une explication. Votre intellect n’a pas à prendre le dessus. La tristesse est quelque chose de passager. Pas besoin d’en faire toute une histoire.

Vous pouvez le regarder de cette façon. Qui ne serait pas triste alors qu’il est soi-disant séparé du Paradis ? Quelle récompense pouvez-vous recevoir qui valle le Paradis?

Admettriez-vous que vous vous sentez un petit peu moins tristes maintenant ? Probablement parce que J’ai fait de la tristesse une qualité qui n’a pas à être bannie. La tristesse peut marcher à vos côtés jusqu’à ce qu’elle parte. Considérez la tristesse comme un soulagement du même ordre que le hoquet. La tristesse a ses saisons, et puis elle est partie. Quand elle est partie, vous êtes un peu défraîchis. Vous avez grimpé une colline, et maintenant vous êtes redescendus de la colline dans la vallée où le soleil brille avec éclat, et la tristesse va son petit bonhomme de chemin, et, soudain, c’est le printemps.

Translated by: Anais

 

Your generosity keeps giving by keeping the lights on