Que plus rien désormais ne vous fasse sentir vaincus ou mis en échec. Il y une différence entre le fait que certaines choses ne vont pas à votre façon et celui de vous sentir vaincus. Je parle de votre point de départ, celui qui origine de votre cœur. Je ne veux pas vous dire non plus que vous devez toujours vous battre pour quelque chose que vous voulez. Vous ne pouvez toujours nager à contre-courant pas plus que de passer votre vie à vous sentir vaincus.

Un boxeur perd un match. Il peut perdre son titre. Doit-il, pour autant, voir cela comme une défaite? Il n’a pas à se relever sur-le-champ même si cela peut arriver. C’est tout simplement que les choses n’ont pas à se dérouler nécessairement comme il le voudrait. Il est peut-être temps de descendre de l’estrade des grands titres. La vie se déroule comme elle se déroule. Parfois, vous pouvez sauver la journée, parfois non. Parfois, il est plus valeureux de laisser aller, parfois, de tenir bon.

D’une façon ou d’une autre, ou bien à travers les mille méandres par lesquels la vie vous fait passer, la vie va vous amener à Moi, bien-aimés. Rien n’a à être de cette façon-ci ou de cette façon-là. La vie vous a fourni de multiples occasions d’apprendre ça. Ce n’est pas parce que vous voulez quelque chose et que vous êtes bons, serviables et généreux que tous les tours et détours de la vie doivent prendre la direction que vous voudriez. La vie n’a pas à se plier à vos enchères. Parfois, la vie vous prend par le bout du nez ou bien elle vous prend par la main. Dans tous les cas, vous devez aimer la vie. Parfois, la vie vous serre les jointures. Parfois, elle vous amène danser. Parfois, la vie prend la direction et vous suivez. Et parfois, vous prenez la direction et la vie suit, du moins en apparence. La vie se donne toujours à vous. Dans tous les cas, la vie dit: «Me voici. Vous feriez bien de m’accompagner».

Peu importe ce que la vie semble vous offrir, elle vous élève haut. Vous pouvez sembler être descendus bas et pourtant, la vie vous remonte le moral, prend soin de vous, elle vous donne, elle vous aime, que vous soyez vedettes ou non. Certaines semaines, la vie ne vous donnera peut-être pas votre allocation hebdomadaire. La semaine qui suit, elle le fera. Ou bien la semaine suivante, la vie va déverser sur vous des bienfaits. La vie va peut-être vous donner le double ou le triple de ce que vous avez demandé.

Dans tous les cas, peu importe ce que la vie vous apporte, soyez diligents. Dites «merci». Dites: «Merci, Vie, pour ce que tu me donnes».

Dites : «Je savoure les hauts vers lesquels tu me portes, Vie, et j’accepte les bas et Je ne suis jamais abattu. Je ne m’appelle pas moi-même vainqueur ou victime. Vie, Je suis tellement plus que l’un et l’autre. Je suis quelqu’un qui vit la vie. Peu importe ce que tu me présentes, Je le vis.

‘Vie, nous pouvons dire que tu te présentes à moi sous forme d’une double hélice, de la façon dont tu t’enroules et te tisses, semblant m’amener sur telle ou telle route, sur un voilier naviguant par mer calme ou agitée. Peu importe ce que tu me présentes, Vie, Je l’accepte et persiste à aller plus haut. Vie, tu es mienne. Tu es mienne pour que je t’explore. Si, Vie, tu exprimes toutes les possibilités, alors Je suis, moi aussi, pour toutes les possibilités.

‘Je ne peux toujours être celui qui prend et choisit. Je dois rencontrer tout ce que tu me donnes, Vie, Je l’accepte et je peux lever mon chapeau devant ce que tu me donnes et te remercier pour tout ce que tu donnes, que ce soit les particules choisies ou les particules non désirées. En toutes circonstances, Vie, je te choisis. Je te savoure, Vie, ou je t’avale, Vie. En chaque circonstance, je suis accommodant envers toi. Je t’apprécie, peu importe la forme sous laquelle tu apparais. Je te souris. Je te savoure. Et, quand je n’apprécie pas toutes les saveurs que tu me présentes, Je les digère et je vais de l’avant avec toi et j’accueille l’opportunité qui suit. Merci, Vie, pour l’aventure que tu es».