Il semble que vous voulez tout savoir. Vous voulez savoir comment et pourquoi. Vous voulez connaître toutes les connexions de la vie et savoir ce que font deux et deux. Il semble que vous êtes très occupés lorsque vous avez affaire aux mécanismes de la vie. Votre mission n'est pas de trouver les tenants et aboutissants de la vie. Aucune explication ne vous est nécessaire. Accepter est tout ce que la vie vous demande. Que votre devise soit: Avancer.

Sachez reconnaître lorsque vous êtes curieux. Que peut vous apporter le fait de savoir? Pourquoi, pourquoi, pourquoi? Demandez-vous. Pourquoi la disparition d'un être cher, si jeune? Pourquoi vous êtes-vous coupé le doigt? Effectivement, vous voulez peut-être savoir pourquoi votre automobile ne démarre pas. Ou peut-être pas. Dans ce cas vous avez peut-être seulement besoin d'appeler quelqu'un pour la démarrer. Votre esprit est amené à être rempli par bien plus que des réponses.

Vous ne pouvez pas tout savoir. Vous ne pouvez pas changer les niveaux transcendants de la vie en faits. La mort d'un être cher est un fait - c'est-à-dire, dans les termes du monde - c'est un fait qu'un être cher ait disparu. À un niveau plus profond, personne ne meurt. Vous n'avez pas à vous battre pour faire face à ce qui arrive au niveau de la surface de la vie. Il n'est pas nécessaire de vous encombrer l'esprit.

À un niveau transcendant, vous devez lâcher prise et avancer. Lâcher prise est un commandement. Vous ne voulez pas encombrer et engorger votre vie. Il y a des sujets dont vous devez vous détacher.

Bien-aimés, lorsque vous me demandez pourquoi telle ou telle chose se produit, me faites-vous peut-être un reproche ? Il n’y a aucun problème si vous ne comprenez pas pourquoi. Ce qui est important pour vous de savoir, c’est comment faire face à ce qui pourrait être le plus difficile à affronter pour vous. Arrêtez d’être consternés. Allez au delà.

À une occasion, n’avez-vous jamais été Mon inquisiteur et voulu Me juger ? M’auriez-vous arrêté et auriez-vous insisté pour que J’avoue ? Avouer quoi, bien-aimés ? J’avouerai que vous ne comprenez pas. Il y a un énorme fossé entre comprendre et accepter. Chercher à comprendre nous amène parfois à rester immobile. L’acceptation dit :

« D’accord, je ne comprends pas. Je ne comprends pas la vie dans sa grande majorité. Je réalise que je n’ai pas à être un comptable de la vie. Je n’ai pas à rendre compte de tout ce qui est et à établir un système de contrôle. Ce n’est pas mon domaine. Puis-je utiliser l’énergie que Dieu m’a donnée de manière sage et ordonnée. Je n’ai pas à tourner en rond. Mon chemin est droit et j’avance. Vers l’avant, c’est toujours la direction que je prends. Je ne retourne pas en arrière. C’est vers l’avant que je me dirige. »

« La plupart de mes questions sont chargées, car j’ai émis un jugement. Qui suis-je pour juger? »

Bien-aimés, vous ne devez pas non plus me faire des reproches. Il y a bien plus dans la vie que de se faire des reproches ou d’en faire à d’autres. Peu importe ce que vous vous reprochez, oubliez-le et ne vous le reprochez plus.

Vous aimez parler de réalité dans le monde, mais dans la réalité du monde, dans ce monde d’illusion, tout ce qui arrive n’est pas forcément en accord avec votre volonté, ni avec votre propre compréhension.

Permettez, bien-aimés, que la vie n’a pas à se dérouler selon vos standards et votre entendement. Vous n’avez pas à protester lorsque la vie ne correspond pas à ce que vous attendez ou est contraire à vos désirs. Vous devez laisser de la place à la vie. Vous devez Me laisser de la place. Faites-vous le cadeau de lâcher prise. Faites de la place à la vie. Ayez un grand cœur.

Traduit par Philippe Lombard