Que sont-ils, ces soucis du monde qui pendent au-dessus de ta tête? Qu'est-ce qui ne pend pas au-dessus de ta tête jour après jour. Tu as déjà dit que tu n'étais pas fait pour cette vie exigeante, que tu étais destiné à de meilleures choses, que tu étais mieux que ça, mieux qu'à la merci des détails et obligations de la vie. Tu as tout à fait raison.

Passe au travers de toutes ces perturbations. Ne les amasse pas. Elles ne sont pas des objets de collection. Pas du tout. Alors, pourquoi en faire la collection? Pourquoi aspirer la moindre chose susceptible de s'agripper à toi?

Si tu as mis cent étiquettes autocollantes sur toi, enlève-les de ta peau maintenant. Et ne va pas te les coller de nouveau, ne serait-ce que pour un seul moment. Pour tout ce qui s'accumule, tu es celui qui accumule.

Si tu crois que la vie c'est trop et que tu es bombardé tous les jours par des fléchettes piquantes venant de choses insignifiantes, qui est en train de les couver et de se laisser bombarder?

Il y a des choses dont tu dois t'occuper. Tu ne te diriges pas vers le coucher du soleil en laissant tes obligations traîner derrière toi. En même temps, tu n'es pas obligé de maintenir le stress qu'est censé occasionner le fait de faire un travail et de vivre à la maison. Tout cela est un fardeau additionnel, un fardeau additionnel malheureux. Tu peux t'affairer à tes occupations quotidiennes et quand même te sentir libre comme un oiseau. Oui, tu le peux vraiment.

Le choix t'appartient de jouir de ce que tu appelles le quotidien. Le choix t'appartient encore de rendre les détails de la vie légers et faciles tout comme il t'appartient de traîner les frustrations avec toi. Qui te dit que tu dois souffrir pour chaque détail? Personne d'autre que toi. Sûrement pas Moi.

Ne t'ai-Je pas dit d'avoir du plaisir? Ne t'ai-Je pas dit de jouir, de jouir encore et de jouir plus? Change de scénario, bien-aimé(e). Peut-être pourrais-tu prendre plaisir en quelque chose qui, maintenant, ne te fait pas jouir.

Prends la décision de tirer plaisir de ta vie quotidienne. Tu peux le faire. Rien n'a à avoir préséance sur ta joie. Tu es l'arbitre de ta vie. Ce que tu dis doit aller de soi. Tu as peut-être à être à un certain endroit à une certaine heure, mais c'est toi qui mène la barque. Alors, mène-la. Ne te laisse pas emporter par les vents du mécontentement. Tu n'es pas obligé de te soumettre à la tension. Si tu n'en veux pas, ne t'y soumets pas. Remplace le mécontentement et l'exaspération par l'équilibre et la bonne volonté. Un sens de l'humour aidera également.

N'as-tu pas été un personnage de dessin animé menant une vie de dessin animé avec les mêmes complaintes à répétition? Révise ton scénario. Occupe-toi des détails de la vie. Vraiment, sont-ils si terribles au point de t'empêcher d'avoir ta part de joie?

Sois le fils prodigue ou la fille prodigue qui retourne à sa maison légitime. Le fils prodigue de toi-même ne vit pas dans une mare de boue. Il ne se laisse pas harceler par la vie. Il fait un changement. Il retourne à l'endroit d'où il vient. Et toi, bien-aimé(e), Je t'assure que tu es venu(e) de la joie et que tu vas revenir à la joie.

Tu peux maintenant faire un premier pas en laissant aller l'exaspération. Elle ne t'appartient pas, même pas par un poil. L'exaspération est un faux inventaire. Elle ne te tient pas dans de bonnes dispositions. Tu es son bouc émissaire. Que fais-tu, de toute façon, en gardant l'exaspération pour toi? Laisse-la tomber comme une patate chaude. C'est une patate chaude. Si tu n'aimes pas te sentir exaspéré(e) et si tu ne veux pas te sentir exaspéré(e), ne l'endosse pas. Prends-en la responsabilité, mais mets-la de côté. Il ne t'a jamais appartenu de la subir en premier lieu. Pourquoi te laisser accompagner par l'exaspération quand tu peux choisir la légèreté de cœur?