Profondément Aspirer à l’Unité avec Dieu…

God said:

Naturellement, vous ressentez quelque tristesse à l’idée que votre individualité disparaîtra, que vous n’existerez plus, vous, cette individualité à laquelle vous tenez tant et qui vous différencie. Si votre individualité n’existait pas, vous vous demandez ce qui resterait. Si vous, tel que vous vous connaissez, n’étiez plus, alors vous ne seriez plus différent.

Vous êtes sûr d’avoir profondément désiré être Un avec Moi, pourtant, en y réfléchissant à deux fois, si cela implique que vous disparaissiez, vous n’êtes plus si certain. Vous êtes si dépendant de votre prénom – Alice ou Fred – de vos liens et de toutes ces agitations en vous, qu’apparemment vous vous retenez. La vérité est que, bien que vous n’aimiez pas forcément chaque partie de votre vie, vous adorez vraiment votre identité dans le monde. Vous aimez entendre votre nom. Vous vous retournez lorsque vous l’entendez et vous êtes satisfait. On vous a remarqué. On vous a distingué. Lorsque vous gagnez à la loterie, on vous a distingué. Vous voulez être Un avec Moi, et, au même moment, vous appréciez hautement être distingué.

Dans la profonde pénombre de votre cœur, vous êtes si attaché à votre individualité, vous êtes si affecté par ce qui vous détache des autres, que vous n’êtes plus si sûr de vouloir, en effet, vous jeter dans la gueule du loup, ou dans ce cas, vous jeter dans la grande fusion de l’Un.

Vous ne sauriez être plus heureux que dans l’Unité avec Moi, et pourtant, l’état de séparation vous semble être d’une tristesse si douce que vous n’êtes plus si enclin à vouloir laisser votre individualité.

Admettons-le, il y a une lutte sans merci qui se déroule en vous. Vous vous demandez jusqu’à quel point vous voulez devenir saint. Et que deviendront ces virées nocturnes entre amis ? Et les films, les livres, les verres partagés ? Et allez-vous devoir renoncer à votre nourriture favorite ? Et qu’en sera-t-il de la fête? Si vous étiez Un avec Moi, vous devriez alors laisser le passé s’évanouir. Serait-il possible que, après tout, l’Unité en Dieu soit une limitation ?

Je vous assure que l’Unité en moi est expansion. L’individualité est une frontière, une limite, mais l’Unité n’est pas ainsi. Dans l’Unité, ne croyez pas que vous laissiez tout tomber. Il y a une différence entre laisser tomber et lâcher prise. Le temps vient ou les jouets miniatures perdront à vos yeux l’importance qu’ils avaient auparavant. Vous ne pouvez pas laisser tomber ce que vous snobez déjà.

L’unité ne demande pas de sacrifice, bien-aimés. En tous les cas, l’Unité est ordonnée. Il ne vous appartient pas de soupeser, de trier et classer. Ce n’est pas comme si vous partiez pour un long voyage et que vous deviez décider de ce que vous emportez et de ce que vous n’emportez pas. Vous allez vers un nouveau pâturage, et que vous devrez emporter avec vous qu’il n’y aura pas sur place? Honnêtement, vous n’avez nullement à transporter le monde relatif avec vous. Appréciez-le tant que ce dernier est encore vôtre. Mais vous apprécierez l’Unité cent mille millions de fois plus. Dans l’Unité, la joie n’est pas une option. Du reste, la joie est un mot trop faible pour décrire l’intense félicité de l’Unité in Excelsis Deo. De fait, il n’y a pas de mot assez fort pour décrire l’extase dans l’Unité avec Moi. Où il y a l’Unité, il n’y a pas de langage tel que vous le connaissez. Il y a le langage de l’amour que vous comprenez instantanément. Vous y découvrez ce qu’est l’amour et à quel point vous en êtes intimement constitué.

Ne vous inquiétez pas si vous devez retirez vos pieds de l’eau tiède dans laquelle vous étiez. Dans Ma métaphore, vos pieds seront remplacés par des ailes. Vous échangerez vos jouets pour l’extase de l’Unité avec Tout Ce Qui Est. Ce n’est pas une décision à prendre car vous êtes prêt. En vérité, tout cela n’a rien d’insurmontable.

Translated by: Jean_Chris...

 

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