Quel Être remarquable vous êtes. Vous êtes pourtant si doué dans l’art de tromper le monde et vous-même à propos de Qui vous êtes. Vous prenez part à ces petites courses, à ces petites escarmouches, et ceux que vous croisez dans la vie semblent même considérer que ce brouillon, ce gribouillis, représente le tout de vous… alors que vous êtes en réalité bien plus et qu’eux également sont en réalité bien plus.

On dit que voir, c’est croire. Mais vous ne voyez pas. Vous ne voyez pas les merveilles et la gloire que vous êtes. Vous êtes aveugle à cela. Vous avez porté votre regard sur d’autres choses, sur de petits détails, des petites choses perturbantes, des éléments aléatoires, et non sur la gloire qui est vôtre, sur la magnifique beauté, sur la force, le courage, la puissance qui vous conduit à bondir et à jaillir sur cette Terre. Cela demande beaucoup de courage d’être moins que ce que l’on est, d’ignorer sa propre grandeur et d’accepter plutôt la petitesse.

Comme si vous étiez assis au milieu d’un Immense Océan et que vous ne perceviez pas l’eau. Vous voyez partout des épaves, des débris, des tempêtes qui infusent… Mais vous ne voyez pas le soleil au-dessus. Votre vision est embrumée. Qui l’a faite ainsi?

Vous êtes comme un acrobate qui effectue les mêmes chutes encore et encore, comme si vous ne pouviez pas vous élever plus haut et dépasser toutes les connaissances déjà présentes dans ce monde. Vous êtes une sorte d’illusionniste, et vous adhérez à vos propres illusions. Vous parvenez à vous leurrer. L’admettrez-vous?

Admettrez-vous la possibilité que vous soyez plus que cet individu que vous croyez être?

Votre intime nature est-elle vraiment moins intéressante qu’une sitcom à la télévision Il semble que vous préfériez faire n’importe quoi plutôt que de faire face à l’Immensité que vous êtes. Qu’est-ce qui vous fait tant peur dans cette Immensité pour que vous vous sentiez obligé de la fuir? Allez-vous un jour aborder ce sujet sans détour? Vous ouvrirez-vous à la possibilité de votre Grandeur et de votre Immensité?

Il y a eu quelques occasions où vous avez effleuré les rebords de votre Immensité. Puis, d’un coup, c’était comme si vous aviez touché un four brûlant avec vos doigts. Ouille. Et vous prenez la fuite. Combien votre Immensité est effrayante aux yeux de votre petitesse!

Le moindre livre qui puisse vous conduire à votre Immensité, vous le reposer aussitôt sur l’étagère presque avec effroi. Qui, moi? Immense? Vous reposez tout ça bien vite et reculez avec précaution. Vous, qui êtes Infini, vous choisissez plutôt d’être infinitésimal.

Si l’on vous donnait le choix entre une grosse orange et une orange minuscule, vous choisiriez la minuscule et vous vous excuseriez même de la prendre, comme si vous n’étiez pas digne de toutes les oranges du monde.

Vous vous saisissez d’autres choses, et cependant vous montrez quelque réticence à vous saisir de l’Immensité qui est vôtre et que vous êtes.

Quel serait le désir de Mon cœur sinon un immense désir? Mais vous repoussez ce désir. Vous ne voulez pas être une Grande Grenouille dans un Grand Bassin, vous préférez plutôt être une petite grenouille dans un tout petit bassin.

Moi, Qui Suis Immense, Je cherche à dévoiler votre Immensité à vos propres yeux de manière à ce que vous puissiez refléter Ma lumière, la capturer en quelque sorte, et la semer à travers le monde entier, dans les forêts comme dans les montagnes, dans les grottes comme dans les déserts et même, oui, la faire briller intensément là où même elle brille déjà. Est-ce trop vous demander de croire en ce que Je vous dis, et d’agir en conséquence? Redressez les épaules et souvenez-vous désormais de ce que Je vous dis! Absorbez Mes paroles et faites-en des vérités pour vous et pour le monde tant que vous vous y trouvez. Je vous bénis, Mes enfants, Je bénis votre Immensité. Elle est vôtre. Prenez-la et emportez-là. Vous qui avez tant de valeur, encore plus que ce que Je vous dis en ce moment même.