Soyez ouverts envers la vie. Laissez la vie se manifester. Ce ne sera peut-être pas comme vous l’attendiez. Ce sera peut-être bien différent de ce que vous attendiez et pourtant, la vie apparaît et la vie doit être la bienvenue. Aimez la vie mais ne vous y attachez pas. La vie est une chimère. La vie dépend du filtre à travers lequel vous la voyez. Soyez accommodants envers la vie. Vous n’êtes pas exactement une bande élastique mais vous vous étirez. Parfois vous vous sentez distendus. Se sentir distendu fait aussi partie de la vie.

Vous désirez une journée ensoleillée à la plage mais il pleut. Alors jouissez de la pluie. Qu’est-ce qui vous en empêche sinon une idée arrêtée dans votre esprit? Une idée dans votre esprit pose une limite à votre joie. Ayez d’autres idées qui ne vous limitent pas.

Vous êtes faits pour le bonheur et la grandeur. Vous n’êtes pas fait pour le malheur et la petitesse. Et ainsi vous prenez de l’expansion. Vous êtes puissants mais vous n’êtes pas un chêne robuste qui ne peut plier. Vous êtes comme un saule puissant. Vous n’êtes pas déracinés par le vent mais vous ne restez pas inflexibles. Les vents du changement passent à travers les branches d’un saule. Un saule n’est pas facile à vaincre. Le saule se tient ferme mais il ploie. Il fait de la place pour le nouveau. Soyez des supporteurs fidèles du nouveau. Accueillez la brise du changement.

La vie vous interpelle. Elle vous fait signe de changer. Il est certain que la vie ne reste pas la même. Vous ne devez pas non plus rester les mêmes.

Soyez disposés au changement. Ne jugez pas. Souhaitez la bienvenue au changement. Le progrès n’arrive pas si vous restez les mêmes. Un être humain grandit et change. Ce n’est pas que vous trahissez votre vie en ne vous y attachant pas. Vous amenez votre vie plus loin. À chaque moment, vous grandissez en vous rapprochant de Moi. Vous faites une enjambée par-dessus le passé. Vous êtes gracieux envers la vie. Qu’avez-vous d’autre à faire?

Le changement n’est peut-être pas ce que vous voulez mais vous feriez tout de même bien de vous en faire un ami.

Voyez la vie comme le temps qu’il fait. Vous ne pouvez faire prendre au soleil une certaine position dans le ciel et vous ne pouvez faire disparaître les nuages à volonté. Mais vous pouvez faire disparaître les tempêtes dans votre esprit qui proteste contre le cours de la vie. Si vous devez protester, protester contre votre résistance au changement parce que le changement peut s’avérer votre meilleure option, votre seule option à vrai dire.

D’où viennent les sentiments de frustration sinon d’une résistance au changement? Ayez des sentiments souples. Soyez tendres envers la vie à travers tous ses déguisements. La vie est mobile et vous devez bouger avec elle. Discernez entre ce qui est nécessaire et ce qui n’est pas nécessaire.

En été, vous n’avez pas besoin de manteau d’hiver. En hiver, vous allez peut-être avoir envie de couvrir vos oreilles. Ce qui convient en une saison ne convient pas en une autre. Vous êtes des êtres humains qui s’adaptent à ce qui est. Vous ne perdez pas la tête à cause des saisons. Parfois, avec la vie, vous perdez la tête. Vous pouvez protester parce que l’eau vous a trempés. La vie elle-même est comme l’eau. Elle coule et, bien-aimés, vous devez couler avec elle. Certainement que vous pouvez ramez dans votre propre canot, mais pourquoi ramer à contre-courant? Pourquoi à contre-courant?

Vous pouvez marcher sur la berge de la rivière. Vous pouvez aller d’un pas ferme sans pourtant être liés à vos réactions antérieures.

Et ainsi, vous êtes adaptables. Vous pouvez choisir. Vous êtes des êtres humains qui savent quand nager et quand se laisser flotter. Quand vous voulez grimper dans un arbre, vous ne l’abattez pas. Quand vous protestez contre la vie, ne protestez-vous pas contre cet arbre dans lequel vous voulez grimper?