Heavenletter #4488 – Réalité versus Vérité – 9 mars 2013
Dieu a dit:
Quelles que soient les difficultés que vous pouvez rencontrer dans la vie, elles se logent dans votre cœur. Ce que vous avez à faire, c’est d’extirper les difficultés de votre cœur. Peu importe ce qui se passe à la surface de la vie, dans la mesure où vous le voyez comme difficulté, penser aux difficultés perturbe votre cœur, votre cœur innocent. Ainsi, quand votre cœur est immergé dans un type ou l’autre de souffrance, peu importe combien grande ou petite qu’elle soit, votre cœur en porte le fardeau.
Vous le comprenez, le fardeau est le résultat d’une pensée que vous soutenez. Le fardeau ne réside pas dans la situation elle-même. Il réside dans ce que vos pensées font de la situation. Il semblerait que vos pensées se soient introduites sans être invitées et pourtant, c’est vous qui vous êtes aventurés dans des pensées du type: «Qu’est-ce que je vais faire de ça?» Cette question ouvre la porte à votre souffrance.
La vraie réponse, c’est: «Vous devez n’en faire rien».
Allez-vous vraiment vous en faire beaucoup pour une chose passagère?
Le fait est que vous voyez des degrés. «Cette situation est grave», dites-vous. La situation est, effectivement, ce que vous dites qu’elle est.
Et si Je vous disais que vous ne devez pas prendre la souffrance sur vos épaules? Ce n’est pas cool. Bien-aimés. Ce n’est ni nécessaire ni cool.
Même ce qu’on appelle tragédies n’a pas à être vu de façon tragique. Ça a été comme si on vous avait donné un livre de protocoles à suivre. C’est un livre sur la souffrance. Ce livre dresse la liste des catégories d’offenses et les réponses acceptables qui leur correspondent. Vous pensez devoir suivre la liste des réponses acceptables. Votre souffrance vous a donc été prescrite.
N’allez pas croire que Je minimise votre douleur émotionnelle. Je ne la rejette pas du revers de la main. Votre souffrance est réelle. Que votre perte soit celle d’un revenu ou d’un être aimé, l’impact de cette perte sur vous est réel. Vous ne l’avez pas cherchée, mais vous pouvez penser qu’elle vous a été imposée. Vous pensez que votre monde entier s’est écroulé sous vos pieds. Ça a l’air de ça, mais les apparences et la réalité ne concordent pas toujours. Peu importe ce qui est arrivé, ce n’est pas la fin du monde et ce n’est pas la fin de votre vie. Ce pourrait bien être la fin de votre vie telle que vous la connaissez. Ce qui est arrivé fait aussi partie de la vie. Ce qui arrive dans la vie ne doit pas vous bafouer. Cela ne doit pas vous piétiner. Peu importe ce qui est arrivé, vous allez le temporiser. Vous allez lui survivre. Vous allez continuer votre chemin.
Vous dépendez de tellement de choses parce que vous croyez que vous en dépendez. Vous pensez que vous devez en dépendre. Vous mettez trop de choses en corrélations. Vous faites de votre emploi la ligne directrice de votre vie. Vous pensez que vos êtres aimés sont essentiels à votre bien-être.
Vous avez décidé que certaines choses ne devraient pas arriver, même si vous savez fort bien qu’elles peuvent arriver. Des emplois se perdent. Des accidents arrivent. Vivre dans le monde et la vie dans le monde est impermanent. Ça a toujours été comme ça. Malgré cela, vous insistez pour que ce soit permanent. Vous êtes permanents. L’amour est permanent. Autrement, tout est impermanent. En dépit de cela, vous résistez au changement même s’il ne peut être combattu.
Le temps n’existe que dans le monde. Vous vivez en fonction du temps, mais en même temps vous vous y opposez. Vous insistez pour que votre vie , les personnages et les situations qui en font partie restent les mêmes, à moins qu’il arrive que vous vouliez changer certains aspects de ce que la vie vous présente.
Vous vouliez quelque chose, mais vous ne l’avez pas obtenu. Vous possédiez quelque chose et on vous l’a enlevé d’une façon ou d’une autre. Vous ne vouliez pas de quelque chose et ce quelque chose vous a rendu visite.
Il n’y a pas de surprises dans la vie, mais cela vous offusque quand même. Alors vous mettez la vie en examen et l’accusez de crime. Alors votre esprit sacrifie votre cœur magnifique en se disant qu’il était justifié de le faire.
[À suivre]
Traduit de l’anglais par Normand Bourque.
Page originale : http://www.heavenletters.org/reality-vs-truth.html

