Heavenletter #14 – Les Elus de Dieu – Publiée le 30 novembre 2000.
Les Elus de Dieu.
Heavenletter #14 – Les Elus de Dieu – Publiée le 30 novembre 2000.
Dieu a dit :
Ce que vous pensiez être votre individualité n’était qu’imitation d’autrui. Ce que vous pensiez être votre individualité n’était que tentative, tentative de marquer le monde de votre empreinte. Vous vouliez vous faire remarquer. Vous vouliez que le monde atteste de votre existence. Vous vouliez un peu de son attention.
Maintenant vous voulez que cette attention Me revienne. Vous Me la donnez. Vous Voulez que Je sois vu. Vous voulez que Je sois vu dans toute ma gloire. C’est ce que vous cherchez. Et ça a toujours été ce que vous cherchiez, mais seulement vous l’ignoriez.
Votre individualité n’était jamais qu’une fuite en avant. Elle voulait dire quelque chose au monde, faire une déclaration, mais laquelle ? Vous souhaitiez être spécial, vous vouliez exister.
Aussi avez-vous suivi la foule dans ses milliers de façon de vivre et de parcourir le monde, et vous vous considériez unique.
Vous ne cessiez de dire : « me voici, c’est moi, c’est mon individualité ! »
Maintenant vous restez silencieux et vous M’entendez dire : « Me voici ».
Et votre cœur est apaisé.
C’est Ma notoriété que vous cherchez, pas la vôtre.
A la vérité vous êtes bien plus important que vous croyez l’être.
Je vous ai remarqué. Vous êtes Mes Elus.
Que vous soyez tous élus n’a pas d’importance. En fait, ce doit être un soulagement pour vous. Le fait d’être un élu parmi d’autre, c’est déjà bien suffisant.
Vous êtes l’un de mes enfants. Je ne vois pas votre individualité supposée unique, Je vois votre lumière.
Vous apparaissez devant Moi.
Je vous béni.
Vous avez Ma bénédiction.
Que vous importe le monde ?
Les Habits neufs de l’empereur (1) raconte l’histoire des prétentions de chacun.
Vous ne prétendez plus.
Maintenant vous reconnaissez la folie du monde, et vous reconnaissez la grandeur du Ciel.
Il n’y a plus d’effort désormais.
Dorénavant il y a l’acceptation.
En acceptant, vous pouvez à nouveau respirer.
L’individualité essaie de transformer quelque chose de petit en quelque chose de grand.
L’individualité essaie de vous transformer – vous qui êtes déjà grand – en quelque chose de moindre.
Voilà la folie du monde.
Vous poursuivez les richesses du monde, vous cherchez les égards du monde. Vous essayez de vous adapter au monde, et vous appelez cela l’individualité.
Vous êtes déjà adaptés au Ciel. Vous êtes fait pour le Ciel. Vous n’avez pas à vous serrer ou à changer de forme. Vous n’avez qu’à entrer. Vous n’avez qu’à percevoir la porte ouverte. Vous n’avez pas à l’ouvrir. La porte est déjà ouverte. Vous n’avez qu’à entrer. Entrez. Passez la porte. Soyez Un avec Moi.
Il n’y a pas d’interruptions avec Moi. Il n’y a pas de portes qui se ferment soudainement. Il n’y a pas de soudaines déconnections. Il n’y a pas de déconvenues lorsque vous Me rencontrez. Il n’y a que de la convenance. Vous êtes venus, mes enfants, et Je vous ai engagés. Vous serez fidèle à notre engagement, peut-être serez-vous-même en avance. Si tant est qu’on puisse parler de retard ou d’avance. Mais peu importe : venez à Moi désormais.
Vous laissez le passé derrière vous, cela signifie également que vous ne vous préoccupez plus du futur ; vous le laissez à lui-même.
Tout est maintenant. Tout est complet.
Nous restons fidèles à Notre engagement.
Je vous ai attendu avec grand empressement.
Vous aussi M’avez attendu, mais seulement d’une démarche hésitante et d’un pas mal assuré. Et maintenant vous vous débarrassez des pensées craintives. Vous franchissez le seuil de Ma demeure le dos bien droit, les épaules en arrière, la tête bien haute pour que vous puissiez Me voir, Me voir vous regarder venir à Ma rencontre. J’aperçois votre lumière maintenant qui m’indique que vous êtes en chemin et que vous serez bientôt là. Je me lève à votre rencontre, mes bien-aimés.
(1) Conte d’Andersen, 1837
Traduit par Jean-Christophe.
Page originale : http://www.heavenletters.org/gods-chosen.html

